<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Les pratiques langagières en Algérie sont diversifiées de par des politiques linguistiques qui se sont succédé, promouvant ou non le plurilinguisme, soit un plurilinguisme de droit, et de par la coexistence de différentes langues, soit un plurilinguisme de fait, hérité de l’histoire des peuples et de leurs mobilités (Aci, 2003). Plusieurs langues sont donc en usage, telles que l’arabe standard, l’arabe algérien, le berbère et le français, qui peuvent être mobilisées dans des situations formelles et informelles (Taleb- Ibrahimi, 1995 ; Morsly, 1996 ; Dourari, 2002). Cette diversité implique que les locuteurs algériens sont de <em>facto</em> plurilingues mais avec des plurilnguismes à géométrie variable. </span></span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Nous nous intéresserons davantage aux situations formelles dans le contexte des disciplines scientifiques à l’université. Il s’agit de savoir comment les étudiants se représentent les différentes langues en usage et de vérifier si cette diversité du répertoire langagier et culturel constitue un atout ou une entrave pour leurs productions écrites. </span></span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">En nous référant aux travaux menés dans le cadre de la didactique du français dans le supérieur (Delcambre et Jovenet, 2002) et de la didactique du français sur objectifs spécifiques et universitaires (Mangiante et Parpette, 2004, 2011 ; Cortier et Kaaboub, 2010), nous analyserons notre corpus constitué de questionnaires, d’entretiens, et de copies d’étudiants inscrits en première année de biologie. </span></span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Notre objectif sera de cerner l’impact de ces politiques linguistiques successives sur les représentations des étudiants des différentes langues en usage. Puis nous tenterons de comprendre si leur propre répertoire langagier constitue une aide (ou non) dans leurs apprentissages et productions écrites. En d’autres termes, nous tenterons d’identifier les stratégies qu’ils ont mises en oeuvre dans l’appropriation de leur discipline scientifique.</span></span></span></p>
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<p><strong><em>Abstract</em></strong></p>
<p><em>Language practices in Algeria are diversified by successive linguistic policies, whether or not promoting plurilingualism, either de jure plurilingualism, and by the coexistence of different languages, or de facto plurilinsuism, inherited from the history of peoples and their mobility (Aci, 2003). Several languages are therefore in use, such as Standard Arabic, Algerian Arabic, Berber and French, which can be used in formal and informal situations (Taleb-Ibrahimi, 1995; Morsly, 1996; Dourari, 2002) . This diversity implies that Algerian speakers are de facto plurilingual but with multilingualism with variable geometry.</em></p>
<p><em>We will be more interested in formal situations in the context of scientific disciplines at the university. It is a question of knowing how the students represent the different languages in use and of verifying whether this diversity of the linguistic and cultural repertoire constitutes an asset or a hindrance for their written productions.</em></p>
<p><em>By referring to the work carried out within the framework of the teaching of French in higher education ( Delcambre and Jovenet, 2002), as well as the didactics of French on specific and university objectives (Mangiante and Parpette, 2004, 2011; Cortier and Kaaboub, 2010), we will analyze our corpus made up of questionnaires, interviews, and copies of students enrolled in the first year of biology.</em></p>
<p><em>Our objective will be to identify the impact of these successive language policies on students' representations of the different languages in use. Then we will try to understand if their own language repertoire constitutes an aid (or not) in their learning and written productions. In other words, we will try to identify the strategies that they implemented in the appropriation of their scientific discipline.</em></p>