<p>Cette contribution rend compte d&rsquo;exp&eacute;riences men&eacute;es lors d&rsquo;un stage de Master Didactique du FLE en institut universitaire dans le cadre de cours de grammaire au niveau B2. Nous appuyant sur les travaux de Humboldt, Saussure, Bakhtine et Benveniste, nous envisagions la langue comme syst&egrave;me symbolique singulier, lieu d&rsquo;institution du sujet parlant et m&eacute;moire discursive. Il nous est apparu que l&rsquo;auscultation de la langue op&eacute;r&eacute;e par la description grammaticale mettait en &eacute;vidence l&rsquo;arbitraire du signe et les ambigu&iuml;t&eacute;s qui peuvent traverser toute &eacute;nonciation. Nous avons donc fait le choix de les mettre en jeu dans des pratiques de classe favorisant la fixation des savoirs et leur red&eacute;couverte par la cr&eacute;ativit&eacute; inh&eacute;rente &agrave; l&rsquo;&eacute;nonciation singuli&egrave;re. Au centre de nos pr&eacute;occupations se situent la valorisation de l&rsquo;erreur et plus g&eacute;n&eacute;ralement de la parole de l&rsquo;apprenant circulante et d&eacute;complex&eacute;e ainsi que la formulation de consignes visant &agrave; favoriser l&rsquo;&eacute;mergence d&rsquo;une parole authentique dans une atmosph&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale de confiance et d&rsquo;accueil qui l&rsquo;autorise, l&rsquo;encourage et la l&eacute;gitime.</p>