<p>Introduction</p>
<p>Enseigner le français à des pharmaciens en formation initiale n’est ni adopter une méthodologie FLE pour leur apprendre des thématiques qui ne sont pas en lien direct avec leur future profession, ni se limiter à l’explication d’une terminologie médicale ou pharmaceutique. Il s’agit plutôt d’armer les apprenants d’une langue qui leur sera ultérieurement utile dans leur quotidien professionnel. En effet, depuis quelques décennies, l’enseignement de la langue dans le supérieur est conçu de manière à répondre aux exigences de professions et métiers différents. Dans cette perspective, il serait opportun de s’interroger sur le choix de la méthodologie et du/des contenu(s) qu’il faut proposer aux apprenants dans le curriculum de leur formation universitaire.</p>
<p>Dans notre recherche, nous proposons d’adapter l’enseignement du français à l’université en nous basant sur certains concepts scientifiques développés par les médecins arabes et représentés dans les arts plastiques. Pour rendre les cours de langue culturellement plus enrichissants et adaptés tant à la faculté de Pharmacie qu’aux étudiants qui y sont inscrits, notre projet suggère de mettre en place une méthodologie basée sur une logique d’enseignement bi, voire plurilingue, qui assurerait une passerelle entre, d’une part, la terminologie médicale utilisée en français (et pourquoi pas en anglais ?) et, d’autre part, celle utilisée en arabe et ce, à travers le médium des représentations visuelles artistiques. Cette initiative repose sur une volonté ferme d’encourager les étudiants inscrits à l’université à revaloriser leur langue officielle et professionnelle par le biais du patrimoine scientifique de la Pharmacie et de la langue ; mais aussi pour développer leur compétence pluri-culturelle indispensable à leur bagage professionnel.</p>
<p>Pour ce faire, nous partons du fait que les cours de langue donnés durant le curriculum dans les facultés de Pharmacie au Liban ne prennent pas en considération certains facteurs étymologiques, historiques, sociaux ou encore culturels en lien avec la profession. Notre hypothèse stipule ainsi que si une rénovation de ces cours - qui focalise sur lesdits facteurs -, se faisait par le biais du recours à d’autres langues, en l’occurrence l’arabe, elle serait à la fois indispensable et mieux adaptée au contexte de l’enseignement académique.</p>
<p>Dans cette perspective, nous proposons de formuler notre problématique comme suit :</p>
<p>- Comment le recours à l’arabe (ou à d’autres langues) pourrait-il modifier l’enseignement du français à la faculté de Pharmacie dans les universités libanaises ?</p>
<p>- Pourquoi est-il nécessaire de tenir compte de l’impact d’autres langues sur le bagage étymologique et polysémique de certains termes en Pharmacie ?</p>
<p>- Quelle méthodologie et quel(s) contenu(s) d’enseignement faut-il adopter pour enseigner ces cours de français destinés à enrichir d’abord le niveau linguistique, ensuite la culture des étudiants au monde de la Pharmacie ?</p>
<p>Afin de répondre à ces questions, nous adopterons une approche étymologique, historique et socio-culturelle pour dévoiler la richesse que cache certains termes et nous nous attarderons à des exemples de représentations artistiques en lien avec le domaine pharmaceutique.</p>
<p> </p>
<p>Au commencement était le Santal</p>
<p>Alors que, selon Hérophile, « les médicaments ont été inventés de la main d’Apollo » (Ambroise de Paré, XVIe siècle), il reste indispensable pour nous de comprendre leur origine terrestre. En effet, certains textes nous ramènent à la Chine antique (Pentsao King) ou au Japon dont les savants utilisaient différentes formes d’administration telles que « les poudres, les pilules, les pommades et onguents, les conserves ; les vins, les infusions et décoctions, les sucs de plantes [...] » (Jorda, 2013). Selon d’autres références, les prêtres de l’Égypte antique étaient les premiers à posséder l’art de manipuler « une foule d’onguents et de décoctions de plantes » (Nioré, 2019). Il n’en reste pas moins que ces spécialistes du médicament se confondaient souvent avec les médecins, les pharmaciens, les affranchis, les épiciers<a href="#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a>, les apothicaires, les confectionnarius (ceux qui exécutent les ordonnances) ou encore les stationarius (qui ne sont que de simples vendeurs de drogues). Or, l’héritage qui nous est parvenu au Liban remonte à la fois aux civilisations indienne et grecque. L’étymologie du mot « <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">صيدلاني</span> » en arabe (pharmacien), ramène à la profession et au savoir-faire Indien. En effet, « <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">صيدلاني</span> » serait un emprunt en arabe des termes « <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">صندل، صندلاني</span> » ou « <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">جندل، جندلاني</span> » (Al-Jawaliqi, 1990 : 433) qui renvoient simultanément à la profession d’extraction de l’essence des plantes et au Santal (plante parasite (Delacourte, site consulté le 19 septembre 2023) ou arbre) en provenance de l’Inde dont le parfum est tant convoité jusqu’à nos jours. Cela dit, « <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">فرمشاني</span> » d’origine grecque<a href="#_ftn2" name="_ftnref2" title="">[2]</a> est toujours en usage social dans le pays du Cèdre et dans certains pays arabes telle que la Syrie. Nous trouvons cette même origine en Occident, pour indiquer le domaine de la Pharmacie, le spécialiste du médicament et la Pharmacopée, comme recueil officiel national des médicaments (Le Robert). Quoi qu’il en soit, cette analyse étymologique du terme pharmacie nous permettra dans la partie suivante de focaliser sur une approche socio-culturelle qui caractérise l’évolution de la profession.</p>
<p> </p>
<p>La Pharmacie, l’art de camoufler un crime ou véritable remède ?</p>
<p>Toute personne soucieuse de séparer les bienfaits des méfaits des produits de la Nature finira rapidement par être découragée. Trouver la pierre philosophale pour s’assurer la vie éternelle ou empoisonner clandestinement son ennemi pour lui voler ses biens et son pouvoir, les caprices de l’être humain sont aussi vains que matériels. Quoi qu’il en soit, les professionnels des plantes médicinales ont tenté, des siècles durant, de dévoiler les secrets que cache la Nature. Pour cela, ils ont du mérite même si certains n’étaient pas à la hauteur des principes éthiques et déontologiques de la profession.</p>
<p> </p>
<p>Entre le charlatanisme et la maîtrise d’un savoir-faire millénaire</p>
<p>Si les pharmaciens de nos jours sont des spécialistes du médicament, il faut admettre que leur profession n’était pas toujours respectable. En effet, depuis la nuit des temps, on identifiait les pharmaciens aux guérisseurs, aux empoisonneurs ou encore aux sorciers (Fialon, 1920). C’est ce que révèle sans doute l’exposition des 34es Journées européennes du Patrimoine en 2017, tenue par la faculté de Pharmacie de Paris. L’affirmation de Paracelse (XVIe siècle) « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison ; seule la dose détermine ce qui n’est pas un poison » montre que les spécialistes du médicament maîtrisaient, d’une part, la manipulation de milliers de plantes et de matières médicales et, d’autre part, le lien entre leur dosage et son impact fatal sur les individus (Chaizemartin, 2017). Bien que cette maxime soit disputée actuellement par certains chercheurs (Foucart, 2013), il n’empêche que la réputation des charlatans demeure indélébile. Cela dit, il a fallu des siècles pour que les premiers se débarrassent de la mauvaise réputation des seconds. Certes, ce n’est qu’en 1777, que le Collège Royal de Pharmacie fut créé (Dehillerin et Goubert, 1982) et que le gouvernement reconnut la profession comme « art précieux à l’humanité » (Bourillet, 2003) et finit par séparer le métier d’apothicaire des autres métiers (Jazi et Shehadeh, 1995), en particulier celui d’épicier, tout en donnant le monopole de la vente des médicaments aux pharmaciens. Cela dit, ce n’est que suite à la Révolution française, que les pharmaciens sont reconnus comme les seuls spécialistes du médicament. Pour un aperçu concis de l’évolution des termes, nous proposons dans le tableau 1 une présentation sommaire des étapes-clés du métier du pharmacien.</p>
<p> </p>
<table>
<tbody>
<tr>
<td colspan="3">
<p>Tableau 1 : Aperçu sur l’évolution du métier du Pharmacien</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Époque</p>
</td>
<td>
<p>Siècle</p>
</td>
<td>
<p>Particularités</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Grèce antique</p>
</td>
<td>
<p> </p>
</td>
<td>
<p>Pharmacie / Pharmacien :</p>
<p>Pharmakon : drogues qui guérissent et qui empoisonnent (d’où l’on confondait les pharmaciens aux empoisonneurs et aux sorciers).</p>
<p>Pharmakeia (ou pharmacie) : l’art d’employer les médicaments.</p>
<p>Pharmakeus (ou pharmacien) : appellation problématique qui change de sens à travers les siècles.</p>
<p>Apothicaire :</p>
<p>Apothèquè : lieu de dépôt.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Rome antique</p>
</td>
<td>
<p> </p>
</td>
<td>
<p>Pas de mot spécifique, car la profession était exercée par différentes catégories d’artisans.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>École d’Alexandrie</p>
</td>
<td>
<p>Fin IIe s</p>
</td>
<td>
<p>· Le médecin était à la fois pharmacien et chirurgien.</p>
<p>· Le médecin se faisait aider par des affranchis dont le rôle était :</p>
<p>- d’appliquer la rhizotomie.</p>
<p>- de recueillir des herbes médicinales.</p>
<p>- d’acheter les plantes médicinales et faisaient faire des confections.</p>
<p>· Les noms usités :</p>
<p>- Pharmaceutæ : médecins exerçant la médecine médicamentaire ou la pharmaceutique.</p>
<p>- Pharmacopolæ : faiseurs d’extraits de plantes = similaires aux épiciers-droguistes.</p>
<p>- Pharmacopei : spécialistes qui formulaient les ordonnances.</p>
<p>- Pharmakeia : l’art d’appliquer la médecine médicamentaire.</p>
<p>- Pharmaceutribæ : ceux qui broyaient et pilaient les drogues.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Époque Classique</p>
</td>
<td>
<p>XIe-XIIIe s</p>
</td>
<td>
<p>Pharmacie : la seconde partie de la médecine qui enseigne l’élection, la préparation et la mixtion des médicaments. Apothicaire = Pharmacie.</p>
<p>Apparition de deux mots :</p>
<p>- Confectionnarius : ceux qui exécutent les ordonnances.</p>
<p>- Stationarius : simples vendeurs de drogues.</p>
<p>L’édit de Salerne (1241) : les deux ont été supplantés par le mot apothicaire (sous l’empereur Frédéric II).</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td rowspan="8">
<p>France</p>
</td>
<td>
<p>XIIIe – XVIIe s</p>
</td>
<td>
<p>En France apparition du mot apothicaire, puis Apothicaria, ensuite apothicairie = boutique aux drogues.</p>
<p>Apothicaire = doublet lexical de boutiquier et signifie aussi celui qui dessert la boutique aux drogues</p>
<p>Vers 1260, l’« apotecaire » prépare et vend des drogues</p>
<p>1314, la « farmacie » désigne une purgation à l’aide d’un médicament.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>XVIe s</p>
</td>
<td>
<p>Apparition de pharmacien dérivé de pharmacie.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>XVIe s</p>
</td>
<td>
<p>Apothicaire militaire dont le rôle est de fabriquer et distribuer les produits de santé et d’hygiène aux armées.</p>
<p>1576 : première école publique de « farmacie »</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>XVIIe s</p>
</td>
<td>
<p>Pharmacien est synonyme d’apothicaire.</p>
<p>Cela dit, pharmacien = expert en « l’art de la pharmacie », officiellement reconnu comme tel ; apothicaire = celui qui exerce la profession, qui tient la boutique.</p>
<p>Tous les pharmaciens ne sont pas apothicaires et il y a des apothicaires qui sont de mauvais pharmaciens.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>XVIIIe s</p>
</td>
<td>
<p>Apothicairesse : religieuse qui a soin de l’apothicaire de son couvent.</p>
<p>Apothicaresse : femme du pharmacien.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>1777</p>
</td>
<td>
<p>Suppression du Jardin des Apothicaires et création du Collège Royal de Pharmacie (sous Louis XVI).</p>
<p>Séparation définitive des métiers d'apothicaire et épicier ; monopole de la vente des médicaments aux pharmaciens.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Révolution française +1789</p>
</td>
<td>
<p>On a affaire à des spécialistes en pharmacie.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>1878</p>
</td>
<td>
<p>Dictionnaire de l’Académie : seul le mot « Pharmacien » est usité. Cependant dans des pays comme la Belgique on continue d’acheter des médicaments de chez les Apotheek.</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p>Les Arabes : de la traduction des textes à l’apogée de la recherche scientifique</p>
<p>Chez les Arabes, les choses se passent différemment. Depuis l’empire Omeyyade, sous Khaled Ben Yazid, la traduction devient la source primordiale des savoirs et savoir-faire médicaux chez les médecins musulmans. En effet, la traduction des textes indiens, chinois, égyptiens, grecs, perses (Saïd, 1974), etc. leur a permis de découvrir, en particulier dans le domaine de la Pharmacie, des propriétés de milliers de plantes médicinales : remédier aux maux de tête (Conseil Suprême des Affaires Islamiques, 1998 : 112) ; adopter des antidotes contre certains poisons ou plantes narcotiques, comme le cannabis (Russo, 2002); diagnostiquer de nombreuses maladies telle que la lèpre, la malaria et le diabète et évoquer les moyens de les traiter, sont autant d’exemples que les Arabes ont hérité des civilisations avoisinantes. Sur un autre plan, à l’époque préislamique, il était courant parmi les membres de la société arabe de consulter des voyants et des astrologues afin de demander la guérison. Les idées superstitieuses transmises de génération en génération abondaient à l’époque. Les Arabes croyaient, par exemple, en l'existence de forces cachées tels que les djinns, les démons et les esprits qui affligeaient aux individus des maladies et des douleurs. Ils utilisaient donc la magie, les talismans, les amulettes et les conseils comme méthodes pour traiter leurs problèmes de santé, et recherchaient le soutien des étoiles et les forces naturelles qui les entourent (Hussein, 2013 : 13). Cela n’empêche qu’il existait à l’époque une communauté scientifique qui prescrivait des remèdes à base d’herbes et de plantes sauvages tel que l’ail, le cumin, les graines noires, le henné et l’absinthe.</p>
<p>Quoi qu’il en soit, les scientifiques musulmans ont fait rapidement leur preuve dans les domaines des sciences exactes et médicales en général ; à tel point qu’ils ont fini par léguer à l’Occident des connaissances qui ont marqué à jamais l’histoire de ces disciplines. La découverte du sirop ; la préparation de médicaments simples et composés thérapeutiques par le biais de la cuisson, du trempage, de l’écrasement, du pilonnage et du brûlage ou « rôtissage », du refroidissement et du tamisage (Abd El Maksoud, 2004 : 216-217); le développement de traitements basés sur la chimie médicinale (Aouf Abdel Rahman, 2006) ; la réalisation des études et des tests sur les médicaments avant de les appliquer afin d’examiner leurs propriétés, et la vérification de leurs effets secondaires et leur efficacité thérapeutique ne représentent qu’un chapitre des exemples variés qui manifestent la sagesse des Arabes et leurs savoirs et savoir-faire dans les domaines scientifiques et médicaux. À ce sujet, Sergani (2009 : 123) écrit :</p>
<p dir="RTL"><span dir="LTR" lang="FR" style="font-size:12.0pt"> »</span>وبازدهار صناعة الصيدلة، وجد الصيادلة المسلمون مجالًا خصبًا للإبداع الذي انتهوا فيه إلى تركيب عقاقير من البيئة المحلية، ذات أوزان معلومة، وقطعوا شوطًا كبيرًا عندما استفادوا من علم الكيمياء في إيجاد أدوية جديدة ذات أثر في شفاء بعض الأمراض، کمركبات الزئبق وملح النشادر، واختراع الأشربة والمستحلبات والخلاصات الفطرية، وقادهم البحث الجاد إلى تصنيف الأدوية استنادًا إلى منشئها وقوتها. كما قادتهم تجاربهم إلى اكتشاف أدوية نباتية جديدة، لم تكن معروفة من قبل کالكافور والحنظل والحناء <a href="#_ftn3" name="_ftnref3" title="">[3]</a><span dir="LTR" lang="FR" style="font-size:12.0pt"> « </span></p>
<p> </p>
<p>Il est à noter également que la première pharmacie physique au monde, à proprement parler, a ouvert ses portes à Bagdad en 754, sous le Califat Abbaside (Saïd, 2017 ; PIIJ, 2023) et qu’à partir du XIIe siècle les Arabes ont installé une pharmacie dans chaque hôpital (Al Daffah, 1983 :119 ; Boudaakkar, 2020). De plus, les pharmaciens musulmans excellaient dans la fabrication et la préparation de divers médicaments en développant des méthodes innovantes : nous citons à titre d’exemple la distillation pour séparer les liquides ; la purification pour éliminer les impuretés ; la condensation pour concentrer les substances évaporables et la filtration pour séparer les impuretés et obtenir une solution pure. Parmi les innovations apportées par les pharmaciens musulmans figurent aussi le mélange de médicaments avec du miel, du sucre (Ouerfelli, 2013) ou des jus de fruits pour en améliorer le goût (ce qu’on appelle actuellement les excipients ou les additifs) ; la fabrication de nombreux médicaments sous forme de comprimés enrobés (le conditionnement primaire) et la fabrication de comprimés médicaux en les pressant dans des moules personnalisés (médicament à l’unité sur mesure). De plus, avant de prescrire le médicament au patient, des tests préalables devaient être effectués sur des animaux pour vérifier sa sécurité et son efficacité (ce sont actuellement les tests cliniques). Pour montrer l’impact des recherches dans le domaine de la Pharmacie chez les Arabes, nous suggérons dans le tableau 2 une liste très concise de certains termes pharmaceutiques qu’ils ont inventés ou empruntés mais surtout développés.</p>
<p> </p>
<table>
<tbody>
<tr>
<td colspan="4">
<p>Tableau 2 : Héritage arabe en lien avec la terminologie pharmaceutique</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>terme inventé par les Arabes</p>
</td>
<td>
<p>Son origine linguistique</p>
</td>
<td>
<p>Son usage et sa circulation dans la société</p>
</td>
<td>
<p>Le terme a-t-il survécu ou a-t-il été substitué dans les pays arabes ?</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Le sérum</p>
<p><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">المصل</span></p>
</td>
<td>
<p>Terme d’origine arabe</p>
</td>
<td>
<p>Le sérum était initialement utilisé pour la distillation, comme pour distiller le lait dans un seau, puis il a été utilisé pour caractériser le sang et le saignement et, plus tard, il a été utilisé dans le domaine de l'administration de doses de médicaments.</p>
</td>
<td>
<p>Le terme a changé d’appellation selon les langues, mais le sérum en tant que tel est toujours utilisé de nos jours.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>La capsule</p>
<p><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">البرشام، البرشامة، البرشمة</span></p>
</td>
<td>
<p>Terme d’origine persane</p>
</td>
<td>
<p>Les Arabes s’y ont intéressés afin d'organiser la conservation des médicaments : de fines couvertures dans lesquelles le médicament est placé et que le patient avale sans en ressentir le goût.</p>
</td>
<td>
<p>Ce mot n’est plus utilisé dans le monde arabe ; et il a été remplacé par le terme capsule qui sert à contenir les granules du médicament.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>L’officine</p>
<p><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">فرمشيّة، فرمشاني</span></p>
</td>
<td>
<p>Terme d’origine grecque.</p>
</td>
<td>
<p>Il a été introduit au Liban sous l’Empire Ottoman. Il indique l'endroit où les médicaments sont vendus. La personne en charge de cette fonction s'appelle Al-Farmashani (le pharmacien).</p>
</td>
<td>
<p>Les mots ont presque disparu sauf dans certaines régions. Il sont substitués par les termes <span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">صيدل</span><span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">ان</span><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">ي، صيدلية</span> ou respectivement pharmacien et pharmacie.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Le verrier</p>
<p><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">الأجزي / القززيّ</span></p>
</td>
<td>
<p>Terme d’origine turque.</p>
</td>
<td>
<p>Il était utilisé pour indiquer que le pharmacien gardait ses médicaments dans un verre, quel que soit le médicament.</p>
</td>
<td>
<p>Le terme est vieilli et n’est plus d’usage sauf de manière limitée dans les campagnes du nord, dans certaines zones rurales de Syrie. Le terme pharmacien l’a substitué.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>La diète / le régime alimentaire</p>
<p><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">الحمْية</span></p>
</td>
<td>
<p>Terme d’origine arabe.</p>
</td>
<td>
<p>Le terme est mentionné dans un hadith de l'Imam Ali : « L'estomac est le foyer de la maladie et le régime alimentaire est le début de toute guérison. » Cela signifie empêcher une personne de manger pour que cet aliment lui devienne nocif.</p>
</td>
<td>
<p>L’utilisation du terme reste encore fréquente dans notre société, notamment chez les médecins et les patients.</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p>Le Surhomme ou l’éternelle aspiration vers l’immortalité</p>
<p>Depuis l’avènement des nouvelles technologies, les espoirs des humains ont grandi en termes d’espérance, de qualité de vie et de services médicaux. Le travail à l’échelle nanométrique permet désormais aux scientifiques d’inventer des médicaments personnalisés, intelligents et connectés, tel le projet Google X (France24, 2022) ; de greffer dans le cerveau humain des puces électroniques qui lui permettraient d’être plus performant (de Rosnay, 2015 ; Neuralink, 2023 ; France24, 2022) ou encore de conquérir le monde virtuel de la Pharmacie pour résoudre des problèmes de désertification professionnelle ou de téléconsultation (Medeo-Health, consulté le 21 septembre 2023). Si nous nous intéressons en particulier à ces exemples c’est justement pour mettre en valeur l’évolution chronologique qu’a faite le domaine médical, en l’occurrence celui de la Pharmacie, tout au long des siècles, et que les futurs spécialistes du médicament ignorent souvent. En effet, les nouvelles technologies offrent actuellement aux pharmaciens un meilleur encadrement du patient. La collecte des plantes médicinales qui se faisait jadis dans la Nature, s’effectue dorénavant au laboratoire de manière synthétique sous l’oculaire méticuleux du microscope. Le médicament, qui nécessitait autrefois un travail colossal de recherche à différents niveaux, est produit actuellement en quantité manipulée pour permettre à ceux qui peuvent se le payer de par le monde de profiter de ses bénéfices. Un pilulier connecté (Domoticonfort, consulté le 21 septembre 2023) ou une application téléchargeable depuis un smartphone est capable de se substituer facilement à une série de tâches effectuées par un professionnel du médicament (Epharma, consulté le 21 septembre 2023). Personne ne peut plus nier l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le monde actuel et celui de demain. La Pharmacie n’y est pas épargnée. Alors que pour certains l’« IA concerne la gestion des données de santé dont les enjeux financiers sont colossaux » (UNPF, 2019) ou « peut [également] aider les services de pharmacie clinique à mieux piloter leurs activités d’analyse de prescription, d’éducation thérapeutique du patient et de délivrance de médicaments » (CNRS, 2023) ; pour d’autres, « Il est encore trop tôt pour prédire les retombées de l’IA en pharmacie, mais [des] études soulignent l’importance de s’y intéresser. » (Gosselin et al., 2021).</p>
<p>Tous ces exemples et thématiques en lien avec les nouvelles technologies seraient traités de manière comparative à travers les différents contextes et époques historiques dans le but de permettre aux futurs professionnels du médicament d’acquérir une culture linguistique et professionnelle en lien avec leur métier à venir. Nous choisissons de le faire par le biais de la culture pharmaceutique chez les Arabes ou d’autres civilisations et des représentations artistiques du métier du pharmacien, choisies de différentes époques.</p>
<p> </p>
<p>L’enseignement du français à la faculté de pharmacie : entre l’acquisition de la compétence linguistique et l’immersion de l’apprenant dans la culture de la profession</p>
<p> </p>
<p>Notre proposition s’inscrit dans la lignée de l’enseignement du français à des publics spécifiques, en l’occurrence des pharmaciens en formation initiale. Cela dit, contrairement à certaines méthodologies, notre approche ne tend pas à décortiquer des actes de paroles (Mangiante et Parpette, 2004) ou des situations professionnelles (Mourlon-Dallies, 2006, 2008) proprement dites ou encore de proposer des analyses du discours médical (Mourlon-Dallies, 2006). Elle choisit plutôt de piocher dans l’héritage culturel et professionnel de la Pharmacie, afin de mettre en valeur la richesse des différentes civilisations qui ont fourni leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être pour que le métier évolue et finisse par acquérir le caractère scientifique qu’il mérite. Rappelons que, la conscience interculturelle fait partie des compétences générales que l’apprenant d’une langue étrangère doit acquérir, telles qu’elles sont désignées par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL, 2001, p : 82-83). Selon Moussa (2012), « l’interculturalité est la notion qui permet désormais, d’envisager entre deux interlocuteurs socio-culturellement différents, la possibilité de s’ouvrir sur l’autre tout en gardant son identité d’origine. » Or, le dialogue s’enrichit quand le locuteur converse avec non plus une seule personne, mais toute une civilisation. Il brise ses propres limites et transcende et le temps et le lieu pour s’engager dans un dialogue « trans-civilisationnel » (Onuma, 2016). Ces définitions s’insèrent parfaitement dans la logique de notre travail, du fait que l’objectif de cette étude vise à montrer que le recours à la culture professionnelle par le biais de tableaux de peinture ou d’autres représentations artistiques rendrait le contenu du cours plus enrichissant et le déroulement plus attrayant pour les étudiants. Cependant, avant de pouvoir le faire, il va falloir suggérer un contenu adapté qui nous permettrait de mettre en œuvre notre proposition.</p>
<p>Le tableau 3 présente d’une part, un exemple de thématiques propices pour la réalisation du travail et, d’autre part, montre la flexibilité de notre initiative quant au choix des sujets à traiter.</p>
<p> </p>
<table>
<tbody>
<tr>
<td>
<p>Tableau 3 : thématiques éventuelles à adopter pour le cours de langue</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Histoire du terme Pharmacie</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Les métiers de la Pharmacie : de l’antiquité à nos jours</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Préparation magistrale et formes galéniques du médicament</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Médicament naturel, médicament synthétique, médicament imprimé (sur mesure) et médicament intelligent connecté.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Prescription, préparation et achat des médicaments dans l’antiquité</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Notice et emballage(s) du médicament</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Excipients ou additifs</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Médecines alternatives et médecine conventionnelle</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Moyenne de vie, longévité et Surhomme</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Déontologie pharmaceutique</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p>À partir de ce tableau, nous remarquons que l’enseignant de langue trouvera déjà un outil qui lui permettra de fixer les objectifs interculturels (Fougerouse, 2016) du fait qu’il devrait comparer la thématique choisie en fonction des différentes civilisations. De plus, en fonction du niveau de langue de son public, il fixera les objectifs linguistiques et en fonction de la demande de l’établissement académique, les objectifs pragmatiques. Le tableau 4 montre une adaptation des objectifs à deux thématiques proposées : Histoire du terme Pharmacie et Notice et emballage(s) du médicament.</p>
<p> </p>
<table>
<tbody>
<tr>
<td colspan="3">
<p>Tableau 4 : Adaptation des thématiques en objectifs didactiques</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Thématique</p>
</td>
<td colspan="2">
<p>Objectifs</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td rowspan="3">
<p>Histoire du terme Pharmacie</p>
</td>
<td>
<p>Objectifs linguistiques :</p>
</td>
<td>
<p>Etre capable de/d’:</p>
<p>- comprendre la signification du terme « pharmacie ».</p>
<p>- comprendre l’évolution de la terminologie et de ses usages dans différentes langues.</p>
<p>(pharmacie, apothicairerie, <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-size:12.0pt">مِصدلة، فرمشيّة، صيدليّة،</span>).</p>
<p>- identifier des termes en lien avec la pharmacie pour indiquer la profession, l’adjectif et le/la professionnel.le.</p>
<p>- maîtriser la nominalisation de la terminologie en lien avec la pharmacie.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Objectifs pragmatiques :</p>
</td>
<td>
<p>Etre capable de/d’:</p>
<p>- échanger à l’oral ou à l’écrit avec un collègue au sujet de l’histoire du terme « pharmacie ».</p>
<p>- préparer une présentation orale/écrite sur l’évolution du mot pharmacie.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Objectifs socio-culturels :</p>
</td>
<td>
<p>Etre capable de/d’:</p>
<p>- acquérir des informations en lien avec l’histoire du terme pharmacie, son origine latine (pharmakon et apothèquè) et son équivalent arabe.</p>
<p>- acquérir une culture concernant le domaine de la pharmacie à l’époque des Grecs, des Arabes, etc.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p> </p>
</td>
<td>
<p> </p>
</td>
<td>
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td rowspan="3">
<p>Notice et emballage(s) du médicament</p>
</td>
<td>
<p>Objectifs linguistiques :</p>
</td>
<td>
<p>Etre capable de/d’:</p>
<p>- utiliser l’infinitif et l’impératif pour exprimer des instructions, des conseils, des ordres, etc.</p>
<p>- utiliser la tournure impersonnelle.</p>
<p>- exprimer des précautions à prendre et des effets indésirables causés par le médicament.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Objectifs pragmatiques :</p>
</td>
<td>
<p>Etre capable de/d’:</p>
<p>- définir un objet : présenter les emballages d’un médicament.</p>
<p>- identifier les différentes parties de la notice d’un médicament.</p>
<p>- rédiger la notice d’un médicament.</p>
<p>- expliquer au patient le contenu d’une notice.</p>
<p>- connaître la différence entre emballage primaire et emballage secondaire.</p>
<p>- comprendre le protocole de stockage d’un médicament.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Objectifs socio-culturels :</p>
</td>
<td>
<p>Etre capable de/d’:</p>
<p>- saisir la notion d’emballage à l’époque de l’épicerie, à l’époque du Moyen-âge et à l’époque actuelle.</p>
<p>- apprendre la communication des informations mentionnées dans la notice à différentes époques et leur(s) source(s).</p>
<p>- apprendre en quoi consiste le stockage du médicament à différentes époques.</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p>Suite à l’identification des objectifs, nous passons au choix du matériel pédagogique. À ce stade, notre souci n’est pas celui de concevoir une fiche didactique complète<a href="#_ftn4" name="_ftnref4" title="">[4]</a>. Il s’agit davantage de montrer la valeur ajoutée du recours à des représentations artistiques en lien avec les thématiques abordées. Dans cette perspective, l’activité qui comprendrait ces tableaux de peinture ou dessins, etc. pourrait constituer une anticipation, une activité de compréhension ou de production orale ou écrite. Pour expliciter nos propos, nous proposons dans le tableau 5 quelques exemples de travaux artistiques et des propositions de didactisation.</p>
<p> </p>
<table>
<tbody>
<tr>
<td colspan="4">
<p>Tableau 5 : propositions d’activité</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p>Tableau</p>
</td>
<td>
<p>Source</p>
</td>
<td>
<p>Habileté langagière visée</p>
</td>
<td>
<p>Activité</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><img alt="https://www.echosciences-sud.fr/uploads/body_image/attachment/1005425782/Conf_rence_2.jpg" id="Picture_x0020_1" src="https://www.echosciences-sud.fr/uploads/body_image/attachment/1005425782/Conf_rence_2.jpg" /></p>
</td>
<td>
<p><a href="https://www.echosciences-sud.fr/evenements/al-andalus-les-sciences-arabes-les-echanges-scientifiques-et-techniques-au-moyen-age-et-leur-importance-pour-l-occitanie-au-21eme-siecle-2">www.echosciences-sud.fr</a></p>
</td>
<td>
<p>Production orale</p>
</td>
<td>
<p>Consigne : À partir de la photo, identifiez des éléments constitutifs du laboratoire de recherche chez les pharmaciens Arabes.</p>
<p>Selon vous, y a-t-il des similitudes avec le laboratoire de nos jours ? Si oui, lesquelles ?</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><v:rect alt="https://www.centre-al-forqane.be/wp-content/uploads/2021/02/1613840131_151_Savez-vous-que-les-musulmans-ont-cree-la-premiere-pharmacie-du.jpg" filled="f" id="Rectangle_x0020_2" o:gfxdata="UEsDBBQABgAIAAAAIQC75UiUBQEAAB4CAAATAAAAW0NvbnRlbnRfVHlwZXNdLnhtbKSRvU7DMBSF
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</td>
<td>
<p>https://www.centre-al-forqane.be</p>
<p> </p>
</td>
<td>
<p>Compréhensions écrite et orale et productions écrite et orale</p>
</td>
<td>
<p>Activité : Vous préparez une présentation sur PowerPoint au sujet de la préparation magistrale à l’officine. Expliquez de quoi il s’agit et donnez une idée globale de son évolution au fil du temps. (Travail nécessitant une recherche préalable)</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_3377_6_image-20240715091334-2.jpeg" /></p>
</td>
<td>
<p>https://femherbier.hypotheses.org/109</p>
</td>
<td>
<p>Compréhension écrite et production écrite</p>
</td>
<td>
<p>Consigne : Servez-vous de la photo ci-jointe pour concevoir une fiche de présentation d’une plante médicinale que l’on peut trouver au Liban.</p>
<p>Une fois la fiche conçue, présentez-la à vos collègues.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_3377_6_image-20240715091334-3.jpeg" /></p>
</td>
<td>
<p>France, Doubs, Besançon, Place Victor Hugo. La pharmacie Baratte</p>
<p>Photo : F. Calargé</p>
</td>
<td>
<p>Compréhension écrite et production orale</p>
</td>
<td>
<p>Document : <a href="https://www.persee.fr/authority/175712" title="Informations sur cette personne">Jean Vasse</a>, Considérations sur l'histoire de la verrerie pharmaceutique, in <a href="https://www.persee.fr/collection/pharm">Revue d'Histoire de la Pharmacie</a>, 1957, <a href="https://www.persee.fr/issue/pharm_0035-2349_1957_num_45_155?sectionId=pharm_0035-2349_1957_num_45_155_6657">155</a> pp. 157-169</p>
<p>Consigne : À partir du texte de Vasse, vous expliquerez à vos collègues les particularités des pots à pharmacie en verre, en terre cuite ou en porcelaine en termes de conditions de stockage.</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p>Conclusion</p>
<p> L’Ordre des Pharmaciens au Liban recense 3 543 pharmaciens propriétaires et 10 858 pharmaciens toutes spécialités confondues<a href="#_ftn5" name="_ftnref5" title="">[5]</a>. Ce nombre est conséquent pour la superficie du pays. Il est donc indéniable de reconnaître qu’un professionnel en Pharmacie cultivé et sensible à l’héritage culturel et professionnel de sa profession est nettement meilleur qu’un pharmacien éduqué dont les connaissances se limitent au savoir-faire professionnel. Notre souci est de mettre ainsi en place un enseignement de la langue à visée professionnelle qui converse avec la culture de la communauté scientifique passée et actuelle dans le but de générer des ponts pour assurer le dialogue avec les spécialistes de demain. Les représentations artistiques en lien avec le domaine sont sans doute un moyen profond et fructueux qui permettra aux enseignants de langue d’accomplir une telle mission. Dans cette perspective, l’enseignant devient à la fois un véritable archéologue qui fouille dans le patrimoine hérité afin de comprendre les origines des mots et un fin architecte qui construit des ponts pour dialoguer avec les générations à venir.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p>Bibliographie</p>
<p> </p>
<p>Boudaakkar, M. (2020, octobre). La médecine arabe au Moyen Âge. Edition Dilap. URL : <a href="https://dilap.com/la-medecine-arabe-au-moyen-age/">https://dilap.com/la-medecine-arabe-au-moyen-age/</a></p>
<p> </p>
<p>Bourillet, F. (2003). Fondation de la Société de pharmacie de Paris. URL : <a href="https://francearchives.gouv.fr/fr/pages_histoire/38868">https://francearchives.gouv.fr/fr/pages_histoire/38868</a></p>
<p> </p>
<p>CERCL. Cadre européen commun de référence pour les langues, apprendre, enseigner, évaluer (2001). Strasbourg : Conseil de L’Europe. (Trad. S. Lieutaud. Paris : Didier.)</p>
<p> </p>
<p>Chaizemartin, J. (2017, 14 septembre). La faculté de pharmacie raconte l’histoire des poisons. URL : <a href="https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/fiscalite/la-faculte-de-pharmacie-raconte-lhistoire-des-poisons">https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/fiscalite/la-faculte-de-pharmacie-raconte-lhistoire-des-poisons</a></p>
<p> </p>
<p>CNRS. (2023). Quelle est la place de l’intelligence artificielle en pharmacie clinique ? URL : <a href="https://www.ins2i.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/quelle-est-la-place-de-lintelligence-artificielle-en-pharmacie-clinique">https://www.ins2i.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/quelle-est-la-place-de-lintelligence-artificielle-en-pharmacie-clinique</a></p>
<p> </p>
<p><a href="https://www.cairn.info/publications-de-Jo%C3%ABl-de-Rosnay--141747.htm">De Rosnay</a>, J. (2015). Vers la fusion homme-machine. Un Web en symbiose avec notre cerveau et notre corps, dans <a href="https://www.cairn.info/revue-societes.htm">Sociétés</a> <a href="https://www.cairn.info/revue-societes-2015-3.htm">2015/3 (n° 129)</a>, pages 41 à 47. URL : <a href="https://www.cairn.info/revue-societes-2015-3-page-41.htm">https://www.cairn.info/revue-societes-2015-3-page-41.htm</a></p>
<p> </p>
<p>Dehillerin, B et Goubert, J-P. (1982). À la conquête du monopole pharmaceutique : Le Collège de Pharmacie de Paris (1777-1796), Réflexions Historiques, <a href="https://www.jstor.org/stable/i40058604">Vol. 9, No. 1/2, La médicalisation de la société française 1770-1830 (Spring & Summer 1982)</a>, Berghahn Books, pp. 233-248.</p>
<p> </p>
<p>Delacourte, S. (consulté le 19 septembre 2023). Le bois de Santal en parfumerie. URL : <a href="https://www.sylvaine-delacourte.com/fr/blog/le-bois-de-santal-par-cyril-gendarme">https://www.sylvaine-delacourte.com/fr/blog/le-bois-de-santal-par-cyril-gendarme</a></p>
<p> </p>
<p>Domoticonfort. (Consulté le 21 septembre 2023). Un pilulier connecté. URL : <a href="https://domoticonfort.fr/exterieur/sante/pilulier-connecte/">https://domoticonfort.fr/exterieur/sante/pilulier-connecte/</a></p>
<p> </p>
<p>Epharma. (Consulté le 21 septembre 2023). URL : <a href="https://epharma.com.br/baixe-o-app-epharma/">https://epharma.com.br/baixe-o-app-epharma/</a></p>
<p> </p>
<p>Fialon, C-H. (1920, août). Histoire des mots « Pharmacien » et « Apothicaire », in Le bulletin de la société d’histoire de la pharmacie, <a href="http://www.persee.fr/doc/pharm_0995-838x_1920_num_8_28_1378">numéro 28 </a>, <a href="http://www.persee.fr/doc/pharm_0995-838x_1921_num_9_31_1409_t1_0370_0000_2">1er congrès de l’histoire de l’art de guérir</a>.</p>
<p> </p>
<p>Foucart, S. (2013, 11 avril). La seconde mort de l'alchimiste Paracelse. URL : <a href="https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/04/11/la-seconde-mort-de-l-alchimiste-paracelse_3158427_1650684.html">https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/04/11/la-seconde-mort-de-l-alchimiste-paracelse_3158427_1650684.html</a></p>
<p> </p>
<p>Fougerouse, M-C. (2016). Une approche de l’interculturel dans l’enseignement/apprentissage du français langue étrangère Synergies France n° 10 - 2016 p. 109-122.</p>
<p> </p>
<p>France 24, (2022, 6 avril). Des médicaments "intelligents" : vers des comprimés personnalisés et connectés. URL : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=-ksqkTos_mU&t=213s">https://www.youtube.com/watch?v=-ksqkTos_mU&t=213s</a></p>
<p> </p>
<p>France24. (2022, 2 décembre). Projets d'implantation de puces dans le cerveau : ce qu'il faut savoir. URL : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=_b4iRT2ypWM">https://www.youtube.com/watch?v=_b4iRT2ypWM</a></p>
<p> </p>
<p>Jacquart, D. (1994). La formation du vocabulaire scientifique et intellectuel dans le monde arabe, Turnhout, Belgique, Brepols, pp.112</p>
<p> </p>
<p>Jazi, R., et Shehadeh, K. (1995). « Séparation de la pharmacie de la médecine ». Dans : <a href="https://www.persee.fr/collection/pharm">Revue d'Histoire de la Pharmacie</a> Année 1996, <a href="https://www.persee.fr/issue/pharm_0035-2349_1996_num_84_312?sectionId=pharm_0035-2349_1996_num_84_312_7492">312</a>, pp. 509-511. Fait partie d'un numéro thématique : <a href="https://www.persee.fr/issue/pharm_0035-2349_1996_num_84_312">Actes du XXXIe Congrès International d'Histoire de la Pharmacie (Paris, 25-29 septembre 1995)</a></p>
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<p>Laura Gosselin et al. (2021, 1 avril). Utilisation de l’intelligence artificielle en pharmacie : une revue narrative, in The Canadian Journal of Hospital Pharmacy. URL : <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8042195/">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8042195/</a></p>
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<p>Mangiante, J.-M., et Parpette, Ch. (2004). Le français sur objectif spécifique, de l’analyse des besoins à l’élaboration d’un cours, Paris, Hachette.</p>
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<p>Medeo-Health. (Consulté le 21 septembre 2023). Téléconsultation en pharmacie, comment ça marche ? URL : <a href="https://www.medeo-health.com/blog/teleconsultation-pharmacie">https://www.medeo-health.com/blog/teleconsultation-pharmacie</a></p>
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<p>Mourlhon-Dallies, F. (2006). Du Français sur Objectif(s) spécifique(s) au Français Langue Professionnelle (FLP), dans Le Français dans le monde juillet 2006, Paris, CLE International et FIPF.</p>
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<p>Mousa, A. (2012). Acquérir une compétence interculturelle en classe de langue entre objectifs visées, méthodes adoptées et difficultés rencontrées, le cas spécifique de l’apprenant jordanien. Thèse de doctorat en sciences du langage et didactique des langues. Université de Lorraine. URL : <a href="http://www.docnum.univ-">http://www.docnum.univ-</a><a href="http://www.docnum.univ-lorraine.fr/public/DDOC_T_2012_0180_MOUSA.pdf" target="_blank">lorraine.fr/public/DDOC_T_2012_0180_MOUSA.pdf</a></p>
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<p dir="RTL">أبو منصور الجواليقيّ، المعرّب من الكلام الأعجميّ على حروف المعجم، تحقيق: عبد الرحيم، دار القلم، دمشق، 1990.</p>
<p dir="RTL">أحمد عوف عبدالرحمن: الأوقاف والحضارة الطبية الإسلامية، كتاب الأمة، قطر، 2006.</p>
<p dir="RTL"><a href="https://lite.almasryalyoum.com/author/hussein-said/" title="حسين سعيد">حسين سعيد</a>، (يوليو 16, 2017). قصة دور العرب في نشأة «الصيدلة»: تم إنشاء أول صيدلية في التاريخ ببغداد. الرابط : <span dir="LTR" lang="FR" style="font-size:12.0pt">https://lite.almasryalyoum.com/extra/150706/ </span></p>
<p dir="RTL">راغب السرجانيّ، ماذا قدّم المسلمون للعالم؟، مصر، 2009.</p>
<p dir="RTL">طه عبدالمقصود عبد الحميد أبو عبية: الحضارة الإسلامية، دراسة في تاريخ العلوم الاسلامية، دار الكتب العلمية، 2004.</p>
<p dir="RTL">عبد الله الدفاع ، أعلام العرب والمسلمين في الطب، مؤسسة الرسالة، بيروت، 1983.</p>
<p dir="RTL">المجلس الأعلى للشئون الاسلامية، كتاب موسوعة المفاهيم الإسلامية العامة، مصر، 1998.</p>
<p dir="RTL">محمد كامل حسين، الموجز في تاريخ الطب والصيدلة عند العرب، ا لمنظمة العربية للتربية والثقافة والعلوم، 2013.</p>
<p><span dir="RTL" lang="AR-SA" style="font-size:12.0pt">مشروعات الترجمة في العالم العربي، في "إعادة إصدار مختارات من التراث الإسلامي الحديث في القرنين الثالث عشر والرابع عشر الهجريَّيْنِ/ التاسع عشر والعشرين الميلادِيَّيْن". الرابط : </span>https://bibalex.org/islamicthought/Home</p>
<div>
<hr size="1" />
<div id="ftn1">
<p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1]</a> En arabe on utilise le terme « <span dir="RTL" lang="AR-LB" style="font-family:"Times New Roman",serif">العطّار</span> » qui désigne le commerçant qui vend des parfums, des épices et des plantes médicinales. On le trouve encore dans les souks de certains pays arabes comme le Royaume Hachémite de Jordanie</p>
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<div id="ftn2">
<p><a href="#_ftnref2" name="_ftn2" title="">[2]</a> Pharmakon : drogues qui guérissent et qui empoisonnent (d’où l’on confondait les pharmaciens aux empoisonneurs et aux sorciers).</p>
<p>Pharmakeia (ou pharmacie) : l’art d’employer les médicaments.</p>
<p>Pharmakeus (ou pharmacien) : appellation problématique qui change de sens à travers les siècles.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a href="#_ftnref3" name="_ftn3" title="">[3]</a> Nous proposons la traduction suivante : « Avec la prospérité de l’industrie pharmaceutique, les pharmaciens musulmans ont découvert un terrain fertile de créativité dans lequel ils ont fini par synthétiser des médicaments issus de l’environnement local, avec des poids connus, et ils ont fait de grands progrès en bénéficiant de la science de la chimie pour trouver de nouveaux médicaments. Ces derniers ont eu pour effet de guérir certaines maladies, comme les composés de mercure et le sel d'ammoniaque ; et d'inventer des sirops, des émulsions et des extraits fongiques ; et des recherches sérieuses les ont amenés à classer les médicaments en fonction de leur origine et de leur force. Leurs expériences les ont également amenés à découvrir des effets thérapeutiques de plantes médicinales jusqu’alors inconnues tel que le camphre, le melon amer et le henné. »</p>
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<div id="ftn4">
<p><a href="#_ftnref4" name="_ftn4" title="">[4]</a> Pour des exemples de fiches didactiques, nous renvoyons le lecteur aux modèles publiés sur : https://www.lepointdufle.net/penseigner/interculturel-fiches-pedagogiques.htm</p>
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<div id="ftn5">
<p><a href="#_ftnref5" name="_ftn5" title="">[5]</a> <a href="https://www.opl.org.lb/Pharmacist.php">https://www.opl.org.lb/Pharmacist.php</a>, consulté le 21 septembre 2023.</p>
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