<p>Résumé</p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">Retour d’expérience et de besoin d’une recherche action civile ayant rencontré le besoin discuté dans les années 80, ansi que les problématiques de la multitude, de l’ontique du savoir, de la technosophie (non évoquée), etc., dont la réponse d’alors a été stratégiquement dégradée en l’internet actuel et celle de maintenant s’appuie sur une achitecture ouverte des couches hautes (non discutée) technologiquement compatible avec une « indexation » par rapport à un référentiel architectonique, donc commun, dont le vocable propre est d’interêt commun.</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">-----</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><strong>INTLNET</strong></span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">La recherche-action de la micro-association <strong>Intlnet</strong>, créée mi-1978, porte sur la <strong>capacitation concitoyenne de la personne au sein de la multitude augmentée</strong>, c'est-à-dire sur la <strong>nomologie</strong>, la capacité d'adaptation (<em>ou <strong>capax</strong></em>) individuelle et sociétale, et les moyens numériques et conséquences multisectorielles, <u>de tout ordre et discipline,</u> au respect du <strong>principe de centricité humaine</strong> de la Société "<strong>plus machina</strong>" du <strong>Savoir</strong>, tel qu'établi par le double Sommet Mondial de la Société de l'Information (<a href="https://www.itu.int/net/wsis/index-fr.html" style="color:#0563c1; text-decoration:underline"><strong><em>SMSI</em></strong></a><em> Genève 2003/Tunis 2005</em>). </span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">A ce titre, cette recherche-action ouverte et de longue-haleine, a été confrontée aux problématiques liées aux “<strong>vocables</strong>” encadrant les activités, les pratiques et la culture des différentes communautés de politiques, de législateurs et normalisateurs, de décideurs, d’utilisateurs, de développeurs, de fournisseurs, de chercheurs de tout niveau, dans des contextes publics, compétitifs, collectifs, libres et intergouvernementaux. </span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><strong>Expérience</strong></span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Elle en a tiré une certaine expérience de la cognition opérationnelle en milieu réel par : </span></p>
<ul>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">la catalyse de l'<strong>IPSS</strong> (<em>réseau international à commutation de paquet des opérateurs des monopoles publics</em>), allant :</span></li>
</ul>
<ul style="margin-left:40px">
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">jusqu'à l'introduction de ses services étendus (aux contenus transportés, notamment <em>en support opérationnel du <strong>QI collectif</strong> de <strong>Doug Engelbart</strong></em>), </span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">et à leur blocage par sa dégradation stratégique de l’IPSS en l'<strong>internet</strong> à partir de 1986, </span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">respectant son fichier référentiel du nommage (« la racine » qui contrôle l’internet).</span></li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">l’acquis noogitiel (<em>brainware</em> : le savoir utiliser) </span></li>
</ul>
<ul style="margin-left:40px">
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">du mécanisme de la gouvernance quadripartite de la <strong><u>multitude</u></strong> anthropobotique (confirmée par le SMSI : régalien, société civile, secteur privé, intergouvernemental) par <strong>propagation autocatalytique</strong> du sens et de l’action au sein de l’interligence (le « ce par quoi tout est lié ») dont l’internet est une facette numérique.</span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">et de sa fractalité nomologique (indépendance à l’échelle des lois et solutions)</span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">lui permet d’explorer par de multiples projets à sa mesure citoyenne (<em>avec un souci participatif à mette en pratique</em>) les conditions de déploiement initialement visé pour le monde des <strong>utilisateurs</strong>, « les <strong>"chacuns" de nous</strong> de la multitude » : celui de l’<strong>intersem</strong> :</span></li>
</ul>
<ul style="margin-left:80px">
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">si l'<strong>internet</strong> est le nom utilisé pour le support des interliens syntaxiques (<em>couches basses</em>) </span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">"<strong>intersem</strong>" (<em>internet sémiotique</em>) est celui des couches hautes des interliens sémantiques. </span></li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">le soutien de l'analyse principielle et de la validation appliquée (vue du côté utilisateur) :</span></li>
</ul>
<ul style="margin-left:40px">
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">par l’exploration, le développement et la validation de "running code" d’architectures fonctionnelles d’utilisation et outillage numériques citoyens<em> (système de coexploitation MTX)</em></span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">à la précaution normative, au sein de l'<strong>IETF </strong>et par la<em> </em>cocréation avec l’ACALAN, l’UNESCO et l’UIT du réseau MAAYA) notamment sur l’interface culture-machine du multilinguisme au niveau de l’équivalent d’un « indexage sémantique » multi-local/multi-métier/invariants.</span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">l'investigation du projet <strong>Diktya,</strong> d'une diktyologie d'ontologies participatives ouvertes et de son <strong>outillage multimatique</strong>, de l'architecture uniforme d’une technologie sémiotique, dont les gens et pas seulement les systèmes ont simultanément besoin, privilégiant l’exploration des deux axes de la <strong>multilinguistique</strong> et du vécu <strong>plus machina</strong> (HMH, homme-machine-homme). </span></li>
</ul>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><strong>Position</strong></span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Ce qu’a rencontré<strong> Intlnet</strong> en 1986 est un blocage stratégique au niveau des quatre couches internet, alors qu’elle avait engagé un projet fondé sur le standard à sept couches OSI (UIT), le continuant par celle des « services étendus » ((inter)traitement des contenus transportés). Ce blocage a montré la prégnance à l’époque, sur l’Etat, la recherche US (vs Inria), et l’industrie :</span></p>
<ul>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">du paradigme ancien (protection de l’économie américaine engagée dans la « dérégulation » des monopoles télécoms et une théorisation de Shannon ignorant la néguentropie relationnelle ;</span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">de la crainte du nouveau paradigme (pourtant adopté à travers le monde par cinquante opérateurs publics) pour l’économie de la cognition (face à la montée en puissance du <strong>savoir</strong>), et la <strong>défense</strong> des USA : perte du contrôle des échanges « glocaux » et immaîtrise de l’information.</span></li>
</ul>
<p style="margin-left:36pt; margin-right:0cm; text-align:justify">(revenir à la marge m'est impossible ?)</p>
<p style="margin-left:36pt; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">La lenteur de la recherche des trente dernières années (1986-2016) a donné raison à Varela (qui en 1988 envisageait une <strong>nuit de l’énaction</strong> comparable à celle de la cybernétique). Il a fallu ce temps pour que les USA changent de position (1.10.2016), après avoir partiellement compris l’économie de leur intérêt face à la double problématique universelle de la nature de la multitude et de l’interobjectivité (pollution du raisonnement au sujet de la <strong>société du savoir</strong> (les documents internationaux utilisent « knowledge/connaissance » et « true knowledge/savoir »). Ils ont joué sur le bug d’une limitation à l’architecture internet (conduisant aux GAFA), qu'il faut aujourd'hui contre-balancer sous dix ans, face à l'IoT, la Chine, au multifonctionnel, à l’étouffement du routage et aux phénomènes de multitude.</span></p>
<p style="margin-left:36pt; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Ce qu’Intlnet observe est la montée du besoin d’un nouveau <strong>sens commun</strong> fondé sur les concepts communs dont les <strong>polynymes</strong> (synonymes sémantiques stricts) idiolectiques doivent conduire à une ontologie des « lieux communs » (selon Aristote) de la "<strong><u>sapience</u>" commune</strong> : le <strong>bien commun du savoir</strong> <strong>participatif</strong>, à garder en phase avec<strong> l</strong>es limitations autopoïétiques des autonomies artificielles. </span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><strong>Frein de l’"encore trop" constructiviste</strong></span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Le projet Intlnet rencontre aujourd’hui un nouveau blocage, non plus des Etats mais d’une recherche établie qui demeure trop strictement constructiviste. Ce dont il a besoin ce sont des mots pour les concepts qui lui sont devenus banals pour décrire les schèmes d’un savoir ontique. Pour cela il explore une <strong>achitectonie</strong> modélisante de l’univers à doter d'une taxonomie, d'un thésaurus et d'une ontologie transdisciplinaire des lieux communs aux multitudes (catégorie de ce qui est sans rapport avec la cause formelle, la cause efficiente ou la cause finale qui permettent la compréhension de ce qui est. Aristote)</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Le questionnement de l'alignement ontologique lui est insuffisant, car : </span></p>
<ul>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">diktyologiquement (discipline des réseaux), il s'agit d'une rétronovation qui va déboucher sur la <strong>réticularité </strong>ontologique<strong> (informatique) </strong>qu’elle a déjà apportée, validée et déployée et donc sur la conception architecturale d’une indexation pré-sémantique (architectonique) et non seulement numérique et des <strong>services étendus</strong>, déjà normativement solidement ébauchés (RFC sur les DDDS, OPES, IDNS, draft frange-à-frange).</span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">l’approche d’alignement logique (dialectique) n'est pas encore intégrée à la perspective de la raison nouvelle que d'expérience d'exploitation opérationnelle, commerciale, multilingue et interdisciplinaire internationale publique et citoyenne (intérêt commun sous-jacent) a montré comme devant être <strong>agorique</strong>.</span></li>
</ul>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">La notion d'<strong>agorique</strong> est intrinsèquement pertinente aux considérations ontologiques de la complexité, et de sa transdisciplinarité, car elle concerne ce qui : </span></p>
<ul>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">n'est pas limité à la dialectique du syllogisme logique des mathématiques et de l'informatique classique de la raison dialoguée (strictement calculable) ou de la monolectique énactée (cybernétique), </span></li>
<li style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt">mais aux émergences polylectiques de la tenségrité (<em>maillage tensions/contraintes</em>) des influences sémantiques statistiques (<em>contexture innalytique</em>) ou digitalement calculables par une algorithmie parallèle et répartie (<em>réticulaires</em>) des places de marché (<em>agoras</em>) que l’on peut qualifier de "Troisième ordre" ; </span></li>
</ul>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Ceci correspond en partie au point de vue fondant la normalisation informatique et réseau actuelle (<a href="http://tools.ietf.org/html/rfc6852" style="color:#0563c1; text-decoration:underline"><em>RFC 6852</em></a><em>, Affirmation of the Modern Paradigm for Standards</em>). Ce<em> </em>troisième ordre relationnel de ce qui est ici interlié (<em>intriqué</em>) aux deux autres à travers la notion de direction par le marché (<strong>agora</strong>) est donc déjà là. A travers la norme, le coaffinage du réel, des savoirs et des besoins conjugués.</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><strong>Anoptique</strong></span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">L’utilisation dans cette note de nombreux mots nouveaux illustre le besoin et la faisabilité d’une taxonomie uniforme, architectonique - ou première - aux différentes disciplines, dans le cadre d'une "architectonie" (modélisation fondamentale ouverte par et à tous). Ce que Lévy propose aussi à travers IEML, mais sans tenir compte de la porosité paradigmatique (le réel est le partage cyclique des savoirs). Il ne s’agit pas de partir d’une confluence hasardeuse de divergences spécialisées, mais de remonter à une source commune (il peut y en avoir plusieurs) dont le premier explorateur ne peut être que la discipline du traitement commun : l’<strong>augmentation numérique multifonctionnelle en réseau</strong>.</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Ceci procède de l'onticité du savoir. Je suis par ce que je sais (<em>sapience</em>) et du fait que je sais que je sais (<em>conscience</em>). Ce que je sais de moi et ce que je sais d’autrui et de l’univers (les "<strong>mnèmes</strong>" : ensembles présents des traces passées qui en conditionnent l'avenir, sur lequel nous coconstruisons nos futurs). La documentation que vient de publier <strong>Olivier Auber (</strong>Anoptikon<strong>)</strong> et son identification ontique de l'"<strong>Etre en réseau</strong>" en est une exposition expérimentale scientifique solide, sur trente ans.</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:right"><span style="font-size:11pt"><em>ous ne pouvez pas utiliser une vieille carte pour explorer un Nouveau Monde.</em><br />
(Albert Einstein).</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">Aujourd’hui nous avons besoin de nouveaux concepts et des outils logiciels pour peupler cette carte. Donnons-nous les mots et les bots nécessaires. </span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">Par exemple, définissons avec Cicéron ce qu’est un "<strong>perférent</strong>" (perférendum) comme publication numérique évolutive et/ou participative constituée par sa version courante et la fiducie de ses livraisons officielles (wiki, git), finalisons la spécification de son ecritlectureur, utilisons-le pour bâtir ensemble une diktyologie d’ontologies où chacun pourra apporter ses mots et comparer/relier les concepts qui les sous-tendent. Le<strong> thésaurus</strong> en sera l'"indexation" pragmatique (il y aura de multiples indexations technoculturelles au fil des perspectives et recherches à venir). Ce sera source d’<strong>intellition</strong>.</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:right"><span style="font-size:11pt"><em>Vous ne pouvez pas utiliser une vieille carte pour explorer un Nouveau Monde.</em></span></p>