<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:">Nous souhaitons réinterroger la pertinence de l’analyse foucaldienne qui a témoigné que l’étalement de la ville fordienne au-delà de son mur d’enceinte promptement abattu, a seulement transféré de l’extérieur vers l’intérieur les dispositifs de séparation et de contrôle des individus dans le territoire. Notre réflexion prend sens dans le cadre de la mutation à partir du milieu des années 1970 de la ville fordienne en ville post-fordienne. À la différence de la première, la ville occidentale d’aujourd’hui se caractérise par l’effacement du modèle de la grande industrie et du système productiviste du secteur secondaire au profit du déploiement de la tertiairisation de ses activités à même de répondre aux nouveaux enjeux de la division internationale des tâches dans les processus de production. À l’activité industrielle externalisée se substitue la mise en place de dispositifs souples et évolutifs permettant le déploiement de services dans les domaines de l’innovation technologique, de la recherche scientifique et de l’échange d’informations entre entreprises. </span></span></span></span></p>