<p style="text-align: center;"><em><strong>VARIA</strong></em></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><i><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Par Lolita Graziosi,<b> </b>doctorante en sociologie &agrave; l&rsquo;universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry, Montpellier 3.</span></span></i></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">La <i>pop culture</i>, pass&eacute;e au rang de ph&eacute;nom&egrave;ne mondial traite de tous les sujets, inspire toutes les formes d&rsquo;arts et de divertissements. Touchant aussi bien l&rsquo;art, la musique, le cin&eacute;ma, les s&eacute;ries-t&eacute;l&eacute;vis&eacute;es, les comic-books que les jeux-vid&eacute;o, ce mouvement culturel devenu international impacte d&eacute;sormais le champ du social.</span></span></span></span></span></p> <h1>Qu&rsquo;est-ce que la culture pop&nbsp;?</h1> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Dans l&rsquo;article &laquo;&nbsp;De quoi la &quot;culture pop&quot; est-elle le nom&nbsp;?&nbsp;&raquo; <a name="_ednref1"></a><a href="#_edn1" title=""><span style="color:#00000a">[1]</span></a>, Hubert Artus d&eacute;finit la culture pop comme ceci&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le mot&nbsp;&quot;pop&quot; est la contraction du terme anglais &quot;popular&quot; qui n&#39;a pas vraiment d&#39;&eacute;quivalent en fran&ccedil;ais. On le traduit commun&eacute;ment par &quot;populaire&quot; au sens &quot;de ce qui vient du peuple&quot;. Dans son acception anglo-saxonne, le mot d&eacute;signe &quot;ce qui sort de la rue&quot; par opposition &agrave; ce qui est &quot;issu de l&#39;universit&eacute;, de l&#39;&eacute;lite ou des milieux autoris&eacute;s&quot;&nbsp;&raquo;. Artus &eacute;voque la notion &laquo;&nbsp;&quot;culture de masse&quot; qui est venue s&#39;ajouter, se superposer et parfois s&#39;opposer &agrave; ce que l&#39;on appelle traditionnellement la &quot;culture de classe&quot;&nbsp;&raquo;.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">C&rsquo;est une v&eacute;ritable culture de masse qui vise &agrave; satisfaire le plus grand nombre. On peut l&rsquo;opposer &agrave; certaines formes de culture comme la culture &eacute;litiste ou la culture avant-gardiste, qui touchent, elles, une partie plus ais&eacute;e de la population. La culture populaire, aussi appel&eacute; <i>pop culture</i> en anglais, a notamment &eacute;t&eacute; abord&eacute;e dans des &eacute;tudes de sociologie, d&rsquo;anthropologie culturelle, d&rsquo;ethnologie, de litt&eacute;rature, d&rsquo;art, ou encore de philosophie, dans le cadre des sciences de la culture ou <i>Cultural Studies</i>. Les <i>Cultural Studies</i> &eacute;mergent en Angleterre dans les ann&eacute;es 1960, avec la publication de l&rsquo;ouvrage fondateur <i>La Culture du pauvre </i>de Richard Hoggart. Dans cet ouvrage, l&rsquo;auteur fait un portrait du style de vie des classes populaires anglaises. Les <i>Cultural Studies</i> sont pluridisciplinaires, m&ecirc;lant s&eacute;miotique, sociologie, anthropologie ou encore litt&eacute;rature, elles ont effectu&eacute; de nombreuses &eacute;tudes sur les sous cultures consid&eacute;r&eacute;es comme d&eacute;viantes. Aux &Eacute;tats-Unis les <i>Cultural Studies</i> se sont employ&eacute;es &agrave; produire des travaux sur la pop-culture davantage port&eacute;s sur la s&eacute;miologie. Elles s&rsquo;efforcent d&rsquo;&eacute;tudier diff&eacute;rents aspects de la culture sur ses agents d&rsquo;un point de vue social. En franchissant les fronti&egrave;res universitaires elles interrogent les rapports culture-soci&eacute;t&eacute; ainsi que les rapports strat&eacute;giques de la politisation du culturel.</span></span></span></span></span></p> <h1>La culture pop comme exp&eacute;rience identitaire</h1> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">La culture populaire est une forme de culture accessible &agrave; tous, n&eacute;anmoins, elle demande une connaissance globale des &oelig;uvres qui la constituent. La culture populaire se d&eacute;finit g&eacute;n&eacute;ralement par ce &agrave; quoi elle s&rsquo;oppose, car il n&rsquo;y a pas de d&eacute;finition pr&eacute;cise qui soit unanime au sein de la communaut&eacute; scientifique. Elle se concr&eacute;tise au travers de nombreux m&eacute;dias tels que le cin&eacute;ma, les s&eacute;ries, la musique, les jouets et figurines, les jeux vid&eacute;o ou la bande dessin&eacute;e. En passant de la saga &laquo;&nbsp;Star Wars&nbsp;&raquo;<a name="_ednref2"></a><a href="#_edn2" title=""><span style="color:#00000a">[2]</span></a>, au jeu vid&eacute;o &laquo;&nbsp;Mario&nbsp;&raquo;<a name="_ednref3"></a><a href="#_edn3" title=""><span style="color:#00000a">[3]</span></a>, &agrave; la s&eacute;rie &laquo;&nbsp;The Big Bang Theory&nbsp;&raquo;<a name="_ednref4"></a><a href="#_edn4" title=""><span style="color:#00000a">[4]</span></a> ou encore &agrave; la chanteuse &laquo;&nbsp;Lady Gaga&nbsp;&raquo;<a name="_ednref5"></a><a href="#_edn5" title=""><span style="color:#00000a">[5]</span></a>, ces diff&eacute;rents avatars de la culture populaire partagent une esth&eacute;tique propre. Pour Richard M&egrave;meteau, la <i>pop culture</i> peut &ecirc;tre per&ccedil;ue comme une &laquo; structure esth&eacute;tique sp&eacute;cifique&nbsp;&raquo;<a name="_ednref6"></a><a href="#_edn6" title=""><span style="color:#00000a">[6]</span></a><i>&nbsp; </i>comme il le propose dans son ouvrage <i>Pop culture. R&eacute;flexions sur les industries du r&ecirc;ve et l&rsquo;invention des identit&eacute;s&nbsp;</i>:</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left; margin-left: 40px;"><q><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Ma premi&egrave;re hypoth&egrave;se est historique et sociale. L&rsquo;attitude fondamentale de la <i>pop culture</i> est h&eacute;rit&eacute;e de cette int&eacute;gration n&eacute;cessaire des musiciens noirs, des dessinateurs et sc&eacute;naristes de comic books juifs et de l&rsquo;invention par les homosexuels d&rsquo;une certaine posture camp. Ce genre de posture permettait de se frayer un chemin parmi les normes d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; hostile tout en ne perdant pas sa propre voie. La deuxi&egrave;me hypoth&egrave;se est historique et pragmatique. Elle consiste &agrave; suivre les recettes qui se sont transmises dans l&rsquo;industrie d&rsquo;Hollywood, toujours encline &agrave; plus de rationalisation, compte tenu des investissements colossaux qu&rsquo;elle engage &ndash; quitte &agrave; parier sur les travaux &eacute;rudits d&rsquo;un mythologue nietzsch&eacute;en et jungien<a name="_ednref7"></a><a href="#_edn7" title=""><span style="color:#00000a">[7]</span></a>.</span></span></span></span></span></q></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">M&egrave;meteau propose donc deux hypoth&egrave;ses permettant de comprendre l&rsquo;&eacute;mergence et la continuit&eacute; du ph&eacute;nom&egrave;ne. Dans son travail d&rsquo;exploration il propose une analyse fine des comic-books, romans, s&eacute;ries, films et chansons. Il admet qu&rsquo;il &laquo;&nbsp;n&rsquo;existe tout simplement pas de public si homog&egrave;ne qu&rsquo;il consommerait indiff&eacute;remment tout ce qui est pop&nbsp;&raquo;<a name="_ednref8"></a><a href="#_edn8" title=""><span style="color:#00000a">[8]</span></a> la culture pop se comprend comme un ph&eacute;nom&egrave;ne bien plus complexe qu&rsquo;il n&rsquo;y para&icirc;t. En effet, la r&eacute;flexion se porte &eacute;galement sur des enjeux de strat&eacute;gie visant &agrave; savoir ce que veulent les masses et le ressenti des acteurs de la <i>pop culture</i> en tant qu&rsquo;exp&eacute;rience de l&rsquo;identit&eacute;. Enfin, M&eacute;m&eacute;teau nous permet de voir que dans cette soci&eacute;t&eacute; si souvent d&eacute;crite comme ultra-individualiste et d&eacute;chir&eacute;e par le multiculturalisme, la <i>pop culture</i> s&rsquo;inscrit dans un mouvement communautaire : &laquo; Nos r&eacute;cits pop ne rendent peut-&ecirc;tre pas la vie d&eacute;mocratique meilleure, mais ils la rendent au moins possible en reconduisant sans cesse les bases minimales d&rsquo;un id&eacute;al de solidarit&eacute; &raquo;<a name="_ednref9"></a><a href="#_edn9" title=""><span style="color:#00000a">[9]</span></a>.</span></span></span></span></span></p> <h1>La culture pop, cr&eacute;atrice de lien social</h1> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Si la <i>pop culture</i> est aujourd&rsquo;hui une v&eacute;ritable exp&eacute;rience de l&rsquo;identit&eacute;, elle permet dans ce cadre la cr&eacute;ation de liens sociaux. La <i>pop culture</i> en tant qu&rsquo;objet culturel est un objet social. En effet, dans le monde social la cr&eacute;ation d&rsquo;un lien peut s&rsquo;effectuer en cherchant les r&eacute;f&eacute;rences communes avec l&rsquo;autre. Cette recherche se positionne naturellement sur les r&eacute;f&eacute;rences culturelles cin&eacute;matographiques, musicales, artistiques, etc., qui permettent aux individus de partager leurs exp&eacute;riences et leurs go&ucirc;ts. En outre, il est n&eacute;cessaire de prendre en compte que chaque individu per&ccedil;oit le monde &agrave; travers ses lunettes culturelles. Selon les cultures il y a diff&eacute;rentes formes de politesse, diff&eacute;rentes fa&ccedil;ons de se rencontrer et d&rsquo;appr&eacute;hender le monde. La <i>pop culture</i>, permet aujourd&rsquo;hui une nouvelle fa&ccedil;on d&rsquo;envisager l&rsquo;alt&eacute;rit&eacute;. En effet, sur la toile la culture pop est omnipr&eacute;sente et dans le cadre de la cr&eacute;ation de liens sociaux, les &laquo;&nbsp;memes&nbsp;&raquo; sont une nouvelle forme de communication. Ils permettent aux individus de s&rsquo;accorder sur des ressentis de la vie quotidienne, d&rsquo;appr&eacute;hender le monde social selon des r&eacute;f&eacute;rences communes ou encore de rendre compte d&rsquo;un type de solidarit&eacute; v&eacute;cu individuellement puis collectivement. En outre, certains &eacute;v&egrave;nements</span></span><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black"> permettent de r&eacute;els rassemblements visant &agrave; c&eacute;l&eacute;brer la <i>pop culture. </i>On peut notamment citer le Comic-Con International de San Diego</span></span><a name="_ednref10"></a><a href="#_edn10" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">[10]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">: une <span style="background:white">convention d&eacute;di&eacute;e aux comic-books et super-h&eacute;ros</span>. Ce festival a rassembl&eacute; environ </span></span><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#222222">130 000 personnes </span></span><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">en 2010. Le fait que la <i>pop culture</i> soit aussi importante dans l&rsquo;univers social se construit sur le fait que son contenu nous d&eacute;finis et nous rapproche. En effet, </span></span><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">la <i>pop culture </i>permet une connexion collective de nos &eacute;motions d&eacute;passant les barri&egrave;res de la langue et les fronti&egrave;res.</span></span></span></span></span></p> <h1>Culture populaire et autor&eacute;f&eacute;rence</h1> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Peu &agrave; peu on voit la &laquo;&nbsp;geek culture&nbsp;&raquo; &eacute;merger dans la culture populaire. Le terme &laquo;&nbsp;geek&nbsp;&raquo; est d&eacute;fini dans le dictionnaire Larousse comme : &laquo;&nbsp;Fan d&rsquo;informatique, de science-fiction, de jeux vid&eacute;o, etc., toujours &agrave; l&rsquo;aff&ucirc;t des nouveaut&eacute;s et des am&eacute;liorations &agrave; apporter aux technologies num&eacute;riques&nbsp;&raquo;. Cependant, d&rsquo;autres domaines culturels peuvent y attach&eacute;s tels que le cin&eacute;ma, la bande dessin&eacute;e, les jeux de r&ocirc;le. Autrefois marginalis&eacute;<a name="_ednref11"></a><a href="#_edn11" title=""><span style="color:#00000a">[11]</span></a>, le terme &eacute;merge au niveau mondial, notamment sur internet, d&eacute;fendu par des individus qui s&rsquo;identifient eux-m&ecirc;mes comme &laquo;&nbsp;geeks&nbsp;&raquo;. Le terme change de connotation pour devenir m&eacute;lioratif. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne est appuy&eacute; par l&rsquo;essor des nouvelles technologies. D&eacute;sormais communautaire dans un internet toujours plus florissant la &laquo;&nbsp;geek culture&nbsp;&raquo; peut devenir une partie importante de la culture populaire. Les diff&eacute;rentes &oelig;uvres qui y sont d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sentes deviennent cultes et repr&eacute;sentent un puits de savoir qui s&rsquo;autoalimente de fa&ccedil;on permanente. Aussi bien sur internet que dans de nombreux autres m&eacute;dias, l&rsquo;image du geek se veut tendance. On peut &eacute;voquer ici la s&eacute;rie <i>The Big Bang Theory</i> qui met en sc&egrave;ne un groupe d&rsquo;amis, tous repr&eacute;sent&eacute;s comme geeks et revendiquant l&rsquo;ensemble des caract&eacute;ristiques d&rsquo;attraits qui d&eacute;finissent un &laquo;&nbsp;geek&nbsp;&raquo;, tout y est, si bien que tous types de geeks peuvent alors y trouver leur compte. D&eacute;sormais la tendance &laquo;&nbsp;geek is the new sexy&nbsp;&raquo;<a name="_ednref12"></a><a href="#_edn12" title=""><span style="color:#00000a">[12]</span></a> est commune au sein de la culture pop. Cependant, le ph&eacute;nom&egrave;ne prenant de plus en plus d&rsquo;ampleur, une certaine c&eacute;sure va se former entre les connaisseurs et ceux qui s&rsquo;approprient cette tendance sur la forme plus que sur le fond, ouvrant de grands d&eacute;bats de <i>pop culture</i> au sein des diverses communaut&eacute;s qui lui sont rattach&eacute;es. On peut alors &eacute;voquer la &laquo;&nbsp;mort de la <i>pop culture&nbsp;</i>&raquo; devenue <i>mainstream</i><a name="_ednref13"></a><a href="#_edn13" title=""><b><i><span style="color:#00000a">[13]</span></i></b></a>. En effet, aujourd&rsquo;hui vaste est en perp&eacute;tuel enrichissement, la <i>pop culture </i>nous am&egrave;ne &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur son contenu qualitatif. Dans cette optique on peut parler de contre-culture<i>&nbsp;</i>:</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left; margin-left: 40px;"><q><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Elle est alors ironique. Mais la dimension artistique a tendance &agrave; s&rsquo;&eacute;clipser quand l&rsquo;attitude vis-&agrave;-vis de la soci&eacute;t&eacute; de consommation se confond avec la promotion de l<i>&rsquo;American Way of Life</i> ou de n&rsquo;importe quel <i>soft-power</i> d&eacute;di&eacute; &agrave; la c&eacute;l&eacute;bration du statu quo. La <i>pop culture</i> appara&icirc;t comme ce vecteur par lequel chacun r&eacute;investit la vie quotidienne pour en faire une aventure. Elle peut &ecirc;tre minuscule ou gigantesque, peu importe<a name="_ednref14"></a><a href="#_edn14" title=""><span style="color:#00000a">[14]</span></a>.</span></span></span></span></span></q></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Cette contre-culture, en r&eacute;investissant l&rsquo;espace de la vie quotidienne, tend &agrave; &ecirc;tre une caract&eacute;ristique de la postmodernit&eacute;. Effectivement, partir d&rsquo;une situation quotidienne et lui r&eacute;int&eacute;grer un aspect mythique, c&rsquo;est &ccedil;a la postmodernit&eacute;. Pour &eacute;tayer le fait que le retour du mythe dans le quotidien participe aux dynamiques de la postmodernit&eacute;, nous pouvons citer le &laquo; monomythe &raquo; de Joseph Campbell. Dans la th&eacute;orie du &laquo;&nbsp;monomythe&nbsp;&raquo;, le h&eacute;ros serait anim&eacute; par un voyage initiatique sp&eacute;cifique, r&eacute;utilis&eacute; sous forme de r&eacute;elle technique d&rsquo;&eacute;criture. Le mod&egrave;le &laquo;&nbsp;monomythique&nbsp;&raquo; a su exercer une forte influence sur les genres et les r&eacute;alisateurs notamment &agrave; Hollywood. En tant que v&eacute;ritable &laquo;&nbsp;contamination mythique&nbsp;&raquo;, cette recette faite en diff&eacute;rentes &eacute;tapes est largement utilis&eacute;e dans les films de super-h&eacute;ros, qui sont de v&eacute;ritables <i>blockbusters</i> aujourd&rsquo;hui. Cette &laquo;&nbsp;contamination mythique&nbsp;&raquo; nous am&egrave;ne &agrave; penser une v&eacute;ritable &laquo;&nbsp;</span></span><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">remythologisation du monde&nbsp;&raquo;</span></span><a name="_ednref15"></a><a href="#_edn15" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">[15]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">.</span></span></span></span></span></p> <h1>Fandom et appropriation d&rsquo;un mouvement culturel</h1> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">Au sein de l&rsquo;univers de la <i>pop culture</i>, nous pouvons constater une &eacute;volution des r&eacute;actions des internautes sur la toile. Les&nbsp; connaissances des fans, assez cibl&eacute;es, am&egrave;nent &agrave; une appropriation du contenu de la culture pop. Cette appropriation, en tant que construction identitaire am&egrave;ne au sein des communaut&eacute;s de fans une forme &laquo;&nbsp;d&rsquo;extr&eacute;misation&nbsp;&raquo; des discours. Retranch&eacute;s dans leurs opinions, les d&eacute;bats se transforment parfois en une forme de replis identitaire o&ugrave; le d&eacute;bat semble st&eacute;rile. Aujourd&rsquo;hui, ne pas aimer la saga &laquo; Star Wars&nbsp;&raquo;<i> </i>ou la s&eacute;rie &laquo;&nbsp;Game of Thrones&nbsp;&raquo; <a name="_ednref16"></a><a href="#_edn16" title=""><span style="color:#00000a">[16]</span></a>&nbsp; semblent presque socialement inacceptable parce qu&rsquo;elles sont largement inscrites dans la culture pop. M&ecirc;me sans conna&icirc;tre directement ces deux r&eacute;f&eacute;rences du genre, les personnages qui y sont repr&eacute;sent&eacute;s sont connus et leur actions ou leurs citations sont entr&eacute;es dans les repr&eacute;sentations collectives. On peut notamment &eacute;voquer la r&eacute;plique &laquo;&nbsp;Je suis ton p&egrave;re&nbsp;&raquo; de Dark Vador dans <i>Star Wars&nbsp;: Episode V &ndash; L&rsquo;empire contre-attaque</i><a name="_ednref17"></a><a href="#_edn17" title=""><span style="color:#00000a">[17]</span></a>, c&eacute;l&egrave;bre aussi bien pour les adorateurs de la saga que pour les non-initi&eacute;s. On ne peut plus &eacute;mettre l&rsquo;argument selon lequel la saga &laquo; Star Wars&nbsp;&raquo; n&rsquo;est qu&rsquo;une suite de films dans la mesure o&ugrave; elle a v&eacute;ritablement chang&eacute; la culture. Dans la culture internet o&ugrave; l&rsquo;information doit &ecirc;tre extr&ecirc;mement rapide, le traitement de ces informations n&rsquo;est plus nuanc&eacute; ou analys&eacute;, les erreurs n&rsquo;y sont plus admises, les spectateurs sont, face aux grosses productions, de moins en moins indulgents. Les d&eacute;bats, parfois enflamm&eacute;s, que l&rsquo;on retrouve sur la toile montrent une forme de sacralisation des r&eacute;cits, o&ugrave; chacun d&eacute;fend ses pr&eacute;ceptes avec conviction. On retrouve cette pens&eacute;e chez Le Fossoyeur de Films<a name="_ednref18"></a><a href="#_edn18" title=""><span style="color:#00000a">[18]</span></a>, dans sa vid&eacute;o : <i>Batman V Superman (ou le probl&egrave;me actuel de la pop culture)</i>. Cette vid&eacute;o aborde la sacralisation de Superman dans le film ainsi que la sacralisation du personnage au sens large, longuement &eacute;voqu&eacute;e dans les d&eacute;bats critique du film.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">La culture pop est un totem aliment&eacute; par un fort apport d&rsquo;imaginaire culturel, ce qui lui permet de subsister au travers l&rsquo;ensemble des m&eacute;dias par lesquels elle passe, qu&rsquo;ils soient cin&eacute;matographiques, vid&eacute;o-ludiques, musicaux, t&eacute;l&eacute;visuels, etc. La <i>pop culture</i> a su envahir le quotidien au travers ses nombreux objets de consommation mais &eacute;galement le champ du social. En effet, si la consommation est une dimension centrale dans nos soci&eacute;t&eacute;s, la <i>pop culture</i> poss&egrave;de des objets de consommation vari&eacute;s. Aussi bien au cin&eacute;ma, dans la papeterie, dans le pr&ecirc;t &agrave; porter, les jeux vid&eacute;o, dans diverses publicit&eacute;s &agrave; grande &eacute;chelle mais aussi dans le secteur de la grande distribution, en objets de d&eacute;coration ou encore dans les jouets, sa pr&eacute;sence tot&eacute;mique investit aussi bien l&rsquo;espace public que priv&eacute; et, fait de ce mouvement culturel une nouvelle culture globale.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;">&nbsp;</p> <h1>Bibliographie</h1> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">BAUDOUIN E., &laquo;&nbsp;De quoi la &quot;culture pop&quot; est-elle le nom&nbsp;?&nbsp;&raquo;,&nbsp;&nbsp;<em>in&nbsp;</em><em>Le Point</em>, [<a href="http://www.lepoint.fr/pop-culture/livres/de-quoi-la-culture-pop-est-elle-le-nom-13-02-2017-2104333_2945.php">en ligne</a>],&nbsp;13/02/2017, [consult&eacute; le 06/05/17].</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">CAMPBELL J.,&nbsp;<i>Le H&eacute;ros aux mille et un visages, </i>trad. de l&#39;anglais par H. Cr&egrave;s, Paris, J&#39;ai lu, 2013. </span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">FOUILLET A. et&nbsp;GAUCH&Eacute;E M., &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;est ce qui rend la pop culture d&rsquo;aujourd&rsquo;hui si excitante&nbsp;?&nbsp;&raquo;, <i>Panorama Des Id&eacute;es</i>, n&deg;4 &laquo;&nbsp;Bons Baisers De La Pop-Culture&nbsp;&raquo;, Paris, Lemieux &Eacute;diteur, 2015.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">M&Egrave;METEAU R.,<i> Pop culture. R&eacute;flexions sur les industries du r&ecirc;ve et l&rsquo;invention des identit&eacute;s</i>, Paris, La D&eacute;couverte, Zones, 2015.</span></span></span></span></span></p> <div align="center" style="text-align:center"> <hr align="center" size="3" width="100%" /></div> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn1"></a><a href="#_ednref1" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[1]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;</span><span style="color:black">BAUDOUIN E.,&nbsp;</span><span style="color:#00000a">&laquo;&nbsp;<a href="http://www.lepoint.fr/pop-culture/livres/de-quoi-la-culture-pop-est-elle-le-nom-13-02-2017-2104333_2945.php">De quoi la &quot;culture pop&quot; est-elle le nom</a>&nbsp;?&nbsp;&raquo;, [consult&eacute; le 06/05/17].</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn2"></a><a href="#_ednref2" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[2]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Cr&eacute;&eacute; en 1977 par George Lucas, la saga <i>Star Wars</i> m&ecirc;le fantastique et science-fiction. Elle a d&rsquo;ailleurs jou&eacute; un r&ocirc;le important au cin&eacute;ma en remettant au go&ucirc;t du jour la science-fiction qui, &agrave; cette &eacute;poque, &eacute;tait per&ccedil;ue comme d&eacute;pass&eacute;e. <i>Star Wars </i>fait figure de monument au sein de la culture populaire. Les films se composent d&rsquo;une pr&eacute;logie comptant trois &eacute;pisodes de 1999 &agrave; 2005, de la trilogie originale de 1977 &agrave; 1983 et enfin de la trilogie de 2015 et pr&eacute;vue jusqu&rsquo;en 2019.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn3"></a><a href="#_ednref3" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[3]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Cr&eacute;&eacute; par Shigeru Miyamoto, Mario est le plombier mascotte de Nintendo. Il fait sa premi&egrave;re apparition en 1981 dans le jeu <i>Donkey Kong</i>, dans lequel il s&rsquo;appelait Jumpman. C&rsquo;est &agrave; partir de 1985 qu&rsquo;il devient c&eacute;l&egrave;bre dans la s&eacute;rie de jeux vid&eacute;o <i>Super Mario</i>. </span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn4"></a><a href="#_ednref4" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[4]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Cr&eacute;&eacute;e par Chuck Lorre et Bill Prady, la sitcom am&eacute;ricaine <i>The Big Bang Theory</i> est diffus&eacute;e depuis 2007 aux &Eacute;tats-Unis et au Canada, puis pour la premi&egrave;re fois en France en 2008. La s&eacute;rie eu un tel succ&egrave;s qu&rsquo;en 2009, elle remporta le prix du Teen Choice Awards dans la cat&eacute;gorie Meilleure s&eacute;rie comique et le prix de la meilleure prestation de cette m&ecirc;me cat&eacute;gorie fut attribu&eacute; &agrave; Jim Parsons.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn5"></a><a href="#_ednref5" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[5]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Surnomm&eacute; Gaga, Queen of pop, Mother Monster, Joanne, Lady Gaga est une chanteuse, auteure-compositrice-interpr&egrave;te, productrice et actrice. C&rsquo;est en 2008, apr&egrave;s la sortie de son album<i> The Fame</i> que Lady Gaga devient c&eacute;l&egrave;bre. Selon le magazine am&eacute;ricain <i>Billboard</i> consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;industrie musicale, les ventes de disques de Lady Gaga &agrave; travers le monde sont estim&eacute;es &agrave; 180 millions, soit environ 30 millions d&rsquo;albums, et pr&egrave;s de cent cinquante millions de singles.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn6"></a><a href="#_ednref6" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[6]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;M&Egrave;METEAU R.,<i> Pop culture. R&eacute;flexions sur les industries du r&ecirc;ve et l&rsquo;invention des identit&eacute;s</i>, Paris, La D&eacute;couverte, Zones, 2015, 250 p. pp. 238-239.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn7"></a><a href="#_ednref7" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[7]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;En r&eacute;f&eacute;rence au &laquo; monomythe &raquo; de Joseph Campbell, auteur du livre <i>Le H&eacute;ros aux mille et un visage</i> o&ugrave; l&rsquo;auteur &eacute;voque la structure et la composition du h&eacute;ros. Les travaux de Campbell sont influenc&eacute;s par la psychologie analytique et notamment par les travaux de Jung. </span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn8"></a><a href="#_ednref8" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[8]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;M&Egrave;METEAU R.,<i> Pop culture, op. cit.</i>, p. 39.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn9"></a><a href="#_ednref9" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[9]</span></span></a><i><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Idem</span></span></i><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">, p. 21.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn10"></a><a href="#_ednref10" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[10]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">&nbsp;Le Comic-Con International: San Diego a &eacute;t&eacute; fond&eacute; en&nbsp;<span style="background:white">1970</span>&nbsp;par&nbsp;<span style="background:white">Shel Dorf</span> et un groupe d&#39;habitants de San Diego.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn11"></a><a href="#_ednref11" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[11]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Au d&eacute;but du XX<sup>e</sup> si&egrave;cle, les diff&eacute;rents domaines associ&eacute;s &agrave; la culture faisait du &laquo;&nbsp;geek&nbsp;&raquo; un individu per&ccedil;u comme intelligent et maladroit socialement. &Agrave; partir de la seconde moiti&eacute; du XX<sup>e</sup> si&egrave;cle, le terme &laquo;&nbsp;nerd&nbsp;&raquo; est associ&eacute; aux individus jug&eacute;s &laquo;&nbsp;trop c&eacute;r&eacute;braux&nbsp;&raquo;, &eacute;galement per&ccedil;us de mani&egrave;re n&eacute;gative. Au XX<sup>e</sup> si&egrave;cle les deux termes &eacute;voluent et deviennent synonymiques. Ce n&rsquo;est qu&rsquo;au terme de cette &eacute;volution que des individus s&rsquo;approprient le terme &laquo;&nbsp;geek&nbsp;&raquo;&nbsp; devenant m&eacute;lioratif.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn12"></a><a href="#_ednref12" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[12]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;En tant que nouveau ph&eacute;nom&egrave;ne tendance, cette expression peut se traduire par &laquo; est le nouveau ph&eacute;nom&egrave;ne tendance&nbsp;&raquo;.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn13"></a><a href="#_ednref13" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[13]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Est &laquo; mainstream &raquo; tout ce qui qui est de l&rsquo;ordre du courant principal d&rsquo;influence sur le plus grand nombre, est repr&eacute;sent&eacute; par ce qui est d&rsquo;actualit&eacute;, &agrave; la monde, dans la tendance. On peut opposer ce qui est &laquo; mainstream &raquo; des contres-cultures ou des subcultures.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn14"></a><a href="#_ednref14" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[14]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;FOUILLET A. et GAUCH&Eacute;E M., &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;est ce qui rend la pop culture d&rsquo;aujourd&rsquo;hui si excitante&nbsp;?&nbsp;&raquo;, <i>Panorama Des Id&eacute;es</i>, n&deg;4 &laquo;&nbsp;Bons Baisers De La Pop-Culture&nbsp;&raquo;, Paris, Lemieux &Eacute;diteur, 2015, 176 p., p. 21.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn15"></a><a href="#_ednref15" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[15]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Michel Maffesoli, sociologue est&nbsp;Professeur &eacute;m&eacute;rite &agrave; l&#39;universit&eacute; Paris Descartes. Il est l&rsquo;auteur des publications&nbsp;: <i>La Conqu&ecirc;te du pr&eacute;sent. Pour une sociologie de la vie quotidienne</i>, Paris, Presses universitaire de Frande, 1979&nbsp;; <i>L&#39;Ombre de Dionysos</i>, Le Livre de Poche, 1982&nbsp;; <i>Le Temps des tribus</i>, 1988 ou encore <i>Le R&eacute;enchantement du monde. Morales, &eacute;thiques, d&eacute;ontologies</i>, Paris, &eacute;d. Table Ronde, 2007.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn16"></a><a href="#_ednref16" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[16]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Adapt&eacute;e des romans de George R. R. Martin, <i>Le Tr&ocirc;ne de fer</i>,<i> </i>Game of Thrones est une s&eacute;rie t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e cr&eacute;e par David Benioff et D. B. Weiss et diffus&eacute;e depuis le 17 avril 2011 sur la cha&icirc;ne am&eacute;ricaine HBO.</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn17"></a><a href="#_ednref17" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[17]</span></span></a><i><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#222222">&nbsp;L&#39;Empire contre</span></span></i><i><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">-attaque </span></span></i><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">ou<b><i> </i></b><i>The Empire Strikes Back, </i>sorti en&nbsp;<span style="background:white">1980</span>, co-&eacute;crit par&nbsp;<span style="background:white">George Lucas</span>&nbsp;et&nbsp;<span style="background:white">Lawrence Kasdan</span>, et r&eacute;alis&eacute; par&nbsp;<span style="background:white">Irvin Kershner.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><a name="_edn18"></a><a href="#_ednref18" title=""><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">[18]</span></span></a><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#00000a">&nbsp;Youtubeur fran&ccedil;ais, Fran&ccedil;ois Theurel anime une cha&icirc;ne critique de cin&eacute;ma appel&eacute; &laquo; Le Fossoyeur de films &raquo; depuis le 15 septembre 2012. Sa cha&icirc;ne comprend au 24/04/17, six cent dix-sept mille sept cent cinquante-cinq abonn&eacute;s.</span></span></span></span></span></p>