<p>La structure temporelle des deux films de Cameron est sans doute un des &eacute;l&eacute;ments qui contribuent &agrave; l&rsquo;efficacit&eacute; du r&eacute;cit. En particulier, il est utile de rappeler les diff&eacute;rents d&eacute;calages entre pass&eacute;, pr&eacute;sent et futur qui caract&eacute;risent l&rsquo;univers di&eacute;g&eacute;tique du r&eacute;cit. La plupart des &eacute;v&eacute;nements racont&eacute;s se d&eacute;roulent en 1984, pour le premier chapitre, et en 1991 pour le deuxi&egrave;me, c&rsquo;est-&agrave;-dire dans univers temporellement contemporain &agrave; celui du spectateur &agrave; la sortie du film. En revanche, dans la di&eacute;g&egrave;se, ce temps n&rsquo;est pas le pr&eacute;sent, mais le pass&eacute;. Le vrai pr&eacute;sent di&eacute;g&eacute;tique se trouve bien apr&egrave;s l&rsquo;ann&eacute;e 1997, (l&rsquo;ann&eacute;e dans lequel l&rsquo;ordinateur Skynet d&eacute;clenche l&rsquo;holocauste nucl&eacute;aire afin d&rsquo;an&eacute;antir l&rsquo;humanit&eacute;). Le pr&eacute;sent est donc constitu&eacute; par un univers post-apocalyptique, sombre, angoissant, o&ugrave; les hommes peinent &agrave; survivre parmi les ruines et les d&eacute;combres de celle qui fut, autrefois, la ville de Los Angeles.&nbsp;</p>