<p>De 2000 &agrave; 2012, 567 films et animations destin&eacute;s &agrave; un jeune public sont sortis au Br&eacute;sil, parmi lesquels 28 ont pour th&egrave;me les contes de f&eacute;es. Ces sorties sont r&eacute;parties r&eacute;guli&egrave;rement tout au long de ces 12 ann&eacute;es. L&#39;esth&eacute;tique du r&eacute;alisme, caract&eacute;ristique de l&#39;image artistique, m&eacute;diatique et cin&eacute;matographique contemporaine, p&eacute;n&egrave;tre dans les contes de f&eacute;es et favorise la m&eacute;tamorphose dans l&#39;intrigue, dans les profils et dans l&#39;apparence des personnages.&nbsp;</p> <p>Les personnages, par cons&eacute;quent, sont projet&eacute;s vers des r&ecirc;ves plus r&eacute;alistes et la fantaisie appara&icirc;t comme caract&eacute;ristique intrins&egrave;que de la vie quotidienne. Les fins heureuses (happy end) sont discr&eacute;dit&eacute;es. Les &laquo;&nbsp;histoires vraies&nbsp;&raquo; se transforment en promesses de grandes r&eacute;v&eacute;lations. Au cours des d&eacute;senchantements successifs, les personnages vont s&#39;habituer &agrave; leurs nouvelles situations et se r&eacute;enchanter avec ce qu&#39;ils peuvent, avec ce qu&#39;ils sont. Analyser l&#39;oxymore d&eacute;senchantement/r&eacute;enchantement qui apparait dans ces r&eacute;cits est la perspective de cet article.</p>