<p style="text-align: left;"><span style="font-size:12pt"><span style="background:white"><span style="font-family:Arial, sans-serif">Dans l’adaptation cinématographique d’<i>I-Robot </i>d’Isaac Asimov, Alex Proyas montre des robots voulant rendre les humains semblables à des robots. S’ils respectaient un programme, alors ils cesseraient de s’autodétruire. Il ne s’agit pas de la révolte des robots contre leur créateur, mais de la réalisation de leur programme. Ils sont conçus pour protéger les hommes et en concluent qu’ils doivent les protéger contre eux-mêmes. Ce sont les humains qui se révoltent contre cette tentative dont ils sont pourtant à l’origine. Ce film met ainsi en récit une critique néolibérale de la société. D’un côté, la robotisation de l’humanité correspond à l’aboutissement fasciste d’une société disciplinaire que le néolibéralisme voit en germe dans le libéralisme bourgeois. D’un autre côté, c’est la capacité d’un robot à être un individu libre introduisant un désordre imprévisible qui sauve les humains, et non leur conscience commune d’un projet politique.</span></span></span></p>