<p class="x" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="background:white"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span arial="" style="border:none windowtext 1.0pt; font-family:"><span style="color:black">Si le pétrole, ses dérivés et ses imaginaires ont été socle et tremplin de la société de consommation – la profusion matérielle et l’arraisonnement de la nature étant synonymes de bonheur matériel et ethique de la confiance en des lendemains qui chantent –, désormais, l’exploitation des énergies fossiles est perçue comme l’une des principales causes de notre effondrement à venir. <span style="background:white">Pour une frange toujours plus grandissante de la population (effondristes, collapsologues, minimalistes, décroissants, survivalistes, <i>preppers</i>…), l’abondance matérielle et le bonheur immédiat ne restent que de lointains souvenirs d’une période transitoire (l’anthropocène)… En conséquent, le futur est en panne. Plus aucun espoir de retrouver de la croissance. Plus d’espoir en l’avenir.</span> </span></span></span></span></span></p>
<p><span style="border:none windowtext 1.0pt; font-size:12.0pt; padding:0cm"><span style="line-height:115%"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">Cet article examine l’influence morale des univers narratifs du pétrole sur nos modes de vie et vision de l’avenir. Il propose, via l’idée de pétro-mélancholie, une interprétation du « <i>No Future</i> » et de la panne des imaginaires du futur.</span></span></span></span></p>