<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">Cet article propose une réflexion sur la notion (holographique) d’auteur cinématographique, en s’intéressant à la société et à la personnalité du réalisateur - François Truffaut (1932-1984) dans notre cas - qui symbolise une mise-en-scène ou ce que l’on appellera « l’image de soi ». Nous avons beaucoup parlé et nous parlons encore de la disparition de l’auteur. Il reste cependant singulier, que ce soit en musique, en littérature ou au cinéma par la poétique et la sensibilité, mais pas comme une identité fermée. L’auteur cinématographique revient sur le devant de la scène à un moment opportun de remise en cause des paradigmes (le postmoderne) qui ont prévalu au cours des siècles précédents. Dans le cinéma contemporain, celui d’aujourd’hui, celui de la postmodernité, il semble y avoir une tendance à (re)valoriser l’auteur, dont la présence n'aurait été possible, en grande partie, qu’à travers le cinéma d’auteur. C’est un cinéma, né dans les années 1950 et 1960, appelé « Nouvelle Vague » duquel Truffaut est l’un des principaux représentants.</span></span></span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">Abstract :</span></span></span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">This article reflects on the (holographic) notion of the cinematographic author, focusing on the society and personality of the director - in the case of François Truffaut (1932-1984) - which symbolizes a style (mise-en-scène) or what we will call the “self-image”. Much has been said, and still is, about the author’s disappearance. However, it remains unique, whether in music, literature or cinema through poetics and sensitivity, but not as a closed identity. The cinematographic author returns to the scene at an opportune moment of questioning (the postmodern) of the paradigms that prevailed in previous centuries. In contemporary cinema, that of today, that of the postmodernity, there seems to be a tendency to (re)value the author, whose presence would have been possible, to a large extent, only through the Cinéma d’Auteur. This is a cinema, spawned in the 1950s and 1960s, called Nouvelle Vague which had Truffaut, above all, as one of its main defenders.</span></span></span></span></p>