<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span liberation="" serif="" style="font-family:"><span arial="" style="font-family:">Sur fond d'histoire de peuplement du pays, de commerce colonial puis de stigmatisation, l'Amérique du nord s'est bâtie sur une domination raciale qui contribue à la construction du pays. Sur ce continent, le statut des afro-américains évolue au fil des siècles, pour donner lieu à une certaine forme d'émancipation. La guerre de Sécession, puis l'abolition de l'esclavage et enfin la lutte pour le respect des droits civiques viennent ponctuer historiquement cette dynamique sociale.<br />
Lourd d'un héritage colonial impactant encore la civilisation occidentale, le phénomène Hip hop a traduit dans la seconde moitié du XXème siècle une continuité dans la revendication sociale en faveur de l'égalité de droit et la reconnaissance culturelle. C'est dans un contexte social et politique particulier, une conjoncture économique en récession, une configuration sociale discriminatoire que cette dynamique populaire fut entreprise.<br />
Fort de sa philosophie, de son caractère universaliste, de ses codes et expressions artistiques, le Hip hop</span><sup>[1]</sup><span arial="" style="font-family:"> remplit une mission sociale en faveur d'un éveil communautaire qui propose originellement une vie sociale alternative. Dans un élan de solidarité, la collectivité renforce ses liens autour de concepts tels le respect, la transmission, la production et le partage. Par son avant-gardisme, il provoque stupéfaction et inquiétudes.<br />
Il s’agira de décrire les différentes pratiques artistiques qui composent encore de nos jours la culture Hip Hop</span><sup>[2]</sup><span arial="" style="font-family:">, à travers son univers musical, son registre chorégraphique, l’organisation des collectifs selon des codes authentiques, dans l’initiative de pacifier les violences urbaines. </span></span></span></p>