<p style="text-align: center;"><span style="line-height:100%"><span style="page-break-before:always"><font color="#5b277d"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><b>Num&eacute;ro 0 &ndash; Ann&eacute;e Z&eacute;ro</b></font></font></font></font></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="line-height:100%"><font color="#5b277d"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><b>Premi&egrave;re mise en mots pour une radicalit&eacute; en Travail Social</b></font></font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">La revue Articulation(s) port&eacute;e par une &eacute;quipe de chercheuses et de travailleurs et travailleuses du social a souhait&eacute; faire para&icirc;tre un n&deg;0 et relever le d&eacute;fi que pose la r&eacute;flexion en Travail Social, critique et conscient des enjeux actuels. En effet, un appel &agrave; contribution &laquo;Tiers espace de la recherche action&nbsp;&raquo; est pr&eacute;vu depuis plusieurs semaines pour lancer le n&deg;1. L&rsquo;objectif de ce n&deg;1 &eacute;tait de remettre en visibilit&eacute; la r&eacute;flexivit&eacute; dans ses dimensions &eacute;pist&eacute;mologiques, m&eacute;thodologiques et ses prolongements actionnables pour la recherche en travail social. </font></font></font></span></p> <p class="western"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Pour autant, nous ne pouvions rester silencieuses dans ce moment in&eacute;dit o&ugrave; le champ du travail social avec ses b&eacute;n&eacute;voles, ses militant.es, ses chercheurs, chercheuses, ses professionnel.les se trouvaient, pour un certain nombre, en premi&egrave;re ligne. La particularit&eacute; de cette premi&egrave;re ligne est qu&rsquo;elle est invisible, n&rsquo;&eacute;tant ni des soignants, soignantes, ni des travailleurs ou travailleuses li&eacute;s &agrave; des activit&eacute;s de premi&egrave;re n&eacute;cessit&eacute;, comme le sont les caissi&egrave;res des supermarch&eacute;s ou les &eacute;boueurs.</font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Cette &eacute;preuve collective du confinement a mis en exergue &agrave; la fin de la premi&egrave;re quinzaine, les tensions sociales, &eacute;conomiques et politiques auxquelles se confrontent les travailleurs sociaux &agrave; longueur d&rsquo;ann&eacute;es. </font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Un premier texte de <font color="#5b277d"><i><b>Dominique Paturel</b></i></font>, chercheuse &agrave; l&rsquo;UMR 951 Innovation et co-r&eacute;dactrice en cheffe de la revue, vient rappeler ce qu&rsquo;est le care quand on le voit essentiellement &agrave; partir du risque&nbsp;; et pour cela, elle nous parle de l&rsquo;essai de Joan Tronto paru en Le care ou le Risque. </font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><font color="#5b277d"><i><b>Marie-Th&eacute;r&egrave;se Savigny</b></i></font>, &eacute;ducatrice sp&eacute;cialis&eacute;e, formatrice dans un Institut R&eacute;gional du Travail Social, titulaire d&rsquo;un doctorat en socio-anthropologie, rappelle que si la situation est in&eacute;dite, les in&eacute;galit&eacute;s sociales sont l&agrave; depuis longtemps. Elle &eacute;voque les outils du pouvoir pour dominer les corps mais aussi les esprits et interroge en particulier les formations en travail social.</font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Le troisi&egrave;me texte est celui de <font color="#5b277d"><i><b>Marie-Pierre Auger</b></i></font>, &eacute;ducatrice sp&eacute;cialis&eacute;e, cheffe de service en protection de l&rsquo;enfance, et actuellement doctorante en sciences de l&rsquo;&eacute;ducation dans le cadre d&rsquo;un CIFRE. Elle nous y explique que le confinement a engendr&eacute; un inversement des dispositifs d&rsquo;accompagnement des familles et de leurs enfants. Ces acteurs sont mis maintenant en situation d&rsquo;assurer des missions jusque-l&agrave; d&eacute;volues &agrave; certaines institutions (enseignement, aide, protection).</font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font color="#222222"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Marine Bruneau, </font></font></font></font><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">&eacute;ducatrice sp&eacute;cialis&eacute;e de formation, formatrice et conf&eacute;renci&egrave;re concernant l&#39;&eacute;galit&eacute; entre femmes et hommes et le travail social montre que ce moment o&ugrave; se m&eacute;diatise la &laquo;&nbsp;chance&nbsp;&raquo; que ce moment complexe pourrait repr&eacute;senter pour les femmes en mati&egrave;re d&rsquo;avanc&eacute;es vers l&rsquo;&eacute;galit&eacute;, est en r&eacute;alit&eacute; trompeur et qu&rsquo;il ne faut s&rsquo;y laisser prendre. </font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Puis </font></font></font><font color="#5b277d"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><i><b>Armelle S</b></i></font></font></font></font><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">, doctorante en sciences de l&rsquo;&eacute;ducation et travailleuse sociale, fait &eacute;tat de certains des d&eacute;fis auxquels sont confront&eacute;.e.s les travailleur.se.s du social et les acteur.rice.s qu&rsquo;ils accompagnement au sein des &eacute;tablissements qui accueillent des enfants au titre de la protection de l&rsquo;enfance. </font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><font color="#5b277d"><i><b>Laurent Barbe</b></i></font>, psychosociologue, consultant sp&eacute;cialis&eacute; dans les politiques publiques d&rsquo;action sociale et m&eacute;dico-sociale et enseignant insiste sur le r&ocirc;le d&rsquo;analyseur puissant de la pand&eacute;mie comme r&eacute;v&eacute;lateur de la porosit&eacute; des fronti&egrave;res entre action sociale et protection de tous, renfor&ccedil;ant les in&eacute;galit&eacute;s de situations et de territoires.</font></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">Le septi&egrave;me et dernier texte qui ferme ce n&deg;0 est celui d&rsquo; <font color="#5b277d"><i><b>Anna Rurka</b></i></font>, ma&icirc;tresse de conf&eacute;rences en sciences de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;Universit&eacute; Paris Nanterre (EA 1589), co-r&eacute;dactrice en cheffe de la revue, invite le travail social &agrave; revenir &agrave; ses racines et &agrave; ses principes fondamentaux et fondateurs, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; l&rsquo;intention de transformer les r&eacute;alit&eacute;s sociales, politiques et &eacute;conomiques. </font></font></font></span></p> <p class="western"><span style="line-height:100%"><font face="Tahoma, sans-serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2">L&rsquo;ensemble de ce num&eacute;ro 0 de l&rsquo;An Z&eacute;ro veut participer au renouveau par la reconnexion du travail social &agrave; ses origines dont l&rsquo;existence &eacute;tait guid&eacute;e par un objectif de transformation sociale collective&nbsp;: ce que nous appelons la radicalit&eacute; du travail social.</font></font></font></span></p> <p align="justify">&nbsp;</p> <p align="justify">&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p>