<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Toutes deux assistantes de service social (ASS) de formation initiale, nous avons eu diverses expériences sur le terrain durant plus de 10 ans, notamment en protection de l’enfance, insertion sociale, protection des personnes vulnérables. Parallèlement, nous avons gardé un pied en formation en effectuant des vacations pour des interventions thématiques sur nos domaines de pratique professionnelle, des guidances de travaux et mémoire, et par l’accueil d’étudiants sur nos terrains professionnels. Engagées dans nos activités professionnelles, en tant qu’ASS, en plus de faire de la formation continue sur des questions diverses (l'interculturalité dans la prise en charge en protection de l’enfance, les discriminations et le travail social, le théâtre social comme outils d’accompagnement au changement, …), nous étions mobilisées et souvent à l'initiatives de projets visant la prise de recul, l'élaboration et le partage d’expériences, la dynamique de travail d’équipe, le questionnement des dispositifs dans la relation aux personnes accompagnées, l’expression et les remontées des besoins et des demandes des publics rencontrés, à permettre l'émergence de liens entre les personnes bénéficiant de nos interventions. Progressivement, nous avons ressenti le besoin de trouver d’autres espaces pour penser le travail social et pour apporter autre chose (ou à une autre place) que dans l’action sur le terrain. Ainsi, nous avons toutes deux fait le choix de reprendre un cursus de formation, en philosophie et éthique appliquée pour l’une, en ingénierie sociale et sciences de l’éducation pour l’autre, dont les travaux de recherche sur l’accompagnement en foyers de jeunes travailleurs ont été publiés (Boukhtouche Bakou, 2020). A l’issue de ces expériences doublées d’une appétence pour la recherche, nous avons toutes les deux pris des postes de cadre pédagogique et formatrice en travail social (filière DEIS et ASS), fin 2020, au sein de deux centres de formation différents. C’est avec ce regard et cette expertise multiple (anciennes étudiantes et professionnelles de terrain, formatrices vacataires et aujourd'hui cadres pédagogiques) que nous avons partagé nos questionnements, nos doutes, nos étonnements et nos réflexions sur la formation en travail social. Nous les partageons plus largement dans cet article.<i> </i></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Il ne nous échappe pas que les formations en travail social se heurtent aux mêmes tensions que les terrains concernant les politiques de normalisation et de rationalisation du travail social (Chauvière, 2010). S’il s’agit de former les étudiants au contexte qu’ils vont trouver sur les terrains où ils seront amenés à exercer, c’est la formation en elle-même qui doit faire face à ces mêmes transformations, ce qui impacte fortement toutes ces dimensions et le sens même du travail social tel que transmis aux futurs professionnels. Or, la façon de définir le sens de l’action sociale, une action qui réponde à des critères de justice sociale, dépend directement de la façon dont<i> </i>on considère les bénéficiaires. Sont-ils de « bons chômeurs » à qui il faut proposer une aide bienveillante, ou bien des « allergiques au travail » qu’il ne faut pas entretenir dans l’assistanat, comme c’était déjà en débat il y a un siècle (Dubéchot, 2005) ? Ici, c’est la question des représentations sociales qui est posée, sujet d’importance traité dans le Rapport Bourguignon de 2015. Et c’est cela qui induit des attentes spécifiques à l’égard du travail social. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><i><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Ces attentes sont prises dans des tensions entre ce que l’ensemble des politiques publiques attendent de lui, les injonctions, illustrées notamment par les politiques de normalisation, et les objectifs que lui-même se donne, les aspirations d’aide aux personnes vulnérables. Les tensions vécues sur les terrains trouvent leur origine dans l’impossibilité à concilier injonctions et aspirations. Quant aux formations, élaborées par le travail social lui-même et dont les référentiels sont régulés par les services de l’Etat et la Commission paritaire consultative (CPC) (Jaeger, 2006), elles sont aussi le reflet direct de toutes les ambivalences corrélées à ces tensions. Alors, comment tenter de les dépasser?</span></span></i></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:11px"> </p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Nous construirons notre première partie autour de la question « Qu’attendez-vous de nous ? » (Rapport Bourguignon, 2015) que posent les travailleurs sociaux de terrain aux décideurs de leur secteur, mais sous un angle inédit. En effet, nous souhaitons traiter cette question comme si l’ensemble du monde du travail social la posait au reste des pouvoirs publics. Cela passera nécessairement par sa politisation, ce qui ne veut pas dire que nous entrerons dans des considérations politiciennes ou partisanes. Le fait de « politiser » cette question, nous l’entendrons en référence à Hannah Arendt, qui a développé une philosophie de l’action (autour de son fameux </span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">« </span></span></span><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">penser ce que nous faisons</span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black"> »)</span></span></span><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">, notamment autour de l’importance de la politique qui seule peut permettre de donner un sens à nos actions au sein de notre monde commun (Arendt, 1983/1958). Quoi de plus pertinent, dès lors que l’on parle d’action sociale et du sens que nous essayons de lui donner ? Nous défendrons ainsi le fait que le social ne peut plus faire l’économie d’une analyse politique des phénomènes qui le traversent.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Nous reviendrons ainsi sur les tensions évoquées qui relèvent selon nous d’un impensé, directement en lien avec cette question politique, qui nous paraît structurel, fondamental et déterminant : ce qui est attendu du social par l’ensemble des pouvoirs publics, et qui se décline notamment en politiques de normalisation, c’est avant tout une injonction de conformation à l’ordre social. Nous ancrerons nos réflexions dans l’analyse du cloisonnement délétère entre les différentes politiques publiques, alors qu’elles forment un tout cohérent au sein d’une orientation politique très marquée, celle du paradigme capitaliste néolibéral, qui agit puissamment sur la définition et la préservation d’un ordre social très inégalitaire. Ici, nous nous appuierons sur des travaux concernant le choix rationnel et l’action publique, autour de la manière dont sont définies les politiques publiques et le sens des actions publiques (Balme et Brouard, 2005). Nous recourrons à la notion de néolibéralisme, souvent utilisée par ses détracteurs, mais dont la dimension définissable et observable nous intéresse ici dans le rapport que l’État entretient avec le pouvoir économique (Smith, Hayek, Friedman pour les penseurs / Thatcher, Reagan pour ses incarnations politiques). Nous ferons également référence à de nombreux travaux scientifiques qui pointent les effets sociaux du néolibéralisme (les économistes hétérodoxes comme T. Piketty, des historiens comme C. Bonneuil et J-B. Fressoz, des philosophes comme Foucault). Nous analyserons de quoi nous parlons quand nous évoquons l’ordre social établi par le paradigme néolibéral, en nous appuyant également sur toutes les données recensées par Oxfam : un ordre fondamentalement inégalitaire (Piketty, 2004). Nous pourrons ainsi faire un lien direct avec ce qui est attendu du travail social dans le traitement des conséquences sociales des inégalités, pourtant entretenues par le système lui-même : le développement d’une société de contrôle, thème développé par Deleuze à partir des travaux de Foucault. Nous nous attacherons ici à comprendre comment ce dernier considère les « dispositifs », objets familiers du travail social (Foucault, 1975). Nous verrons alors que ces attentes sont précisément le contraire de l’objectif que se fixe le travail social. A savoir : individualiser la responsabilité des parcours (par exemple jusqu’à délégitimer l’aide apportée aux sans emploi), contrôler plutôt qu’autonomiser. Nous pourrons donc ensuite développer notre réflexion sur ce décalage avec l’objectif affiché du travail social, explicité dans le rapport Bourguigon, et qui constitue selon nous les aspirations profondes de toute personne qui s’engage dans le social. Alors, nous ferons un lien entre la définition de ces objectifs paradoxaux et les représentations sociales, non seulement au sein-même du social, mais aussi plus largement dans la société. Ainsi, nous ferons référence aux constats issus du Rapport sur les inégalités (Maurin, 2019) concernant « la vague de mépris social » qui aurait en partie causé le mouvement des Gilets Jaunes, aux travaux concernant le mépris et les luttes pour la reconnaissance (Honneth, 2013/1992), afin de soutenir le fait que des représentations sociales puissantes sont à l’œuvre (Jodelet, 2003). Tandis que le travail social considère les personnes sans emploi comme des personnes pleines de potentialités qu’il faut aider, nous montrerons, en nous appuyant sur Bourdieu, que notre société, à l’inverse, les dévalorise. En effet, en camouflant les phénomènes d’héritage de capital social et culturel visant précisément à reproduire l’ordre social établi, elle valorise la prééminence du travail et du mérite (Bourdieu, 1976). Nous verrons alors qu’il faut élargir les considérations faites au sujet des représentations sociales dans le rapport Bourguignon à l’ensemble de la société, et non pas les contenir dans l’entre-soi du social. Enfin, pour conclure cette première partie, nous verrons comment tout cela impacte directement les pratiques du social à travers l’exemple du FJT où Tinhinane Bouktouche Bakou a mené son travail de recherche.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Dans un deuxième temps, après avoir compris qu’il est ardu de répondre à la question « Qu’attendez-vous de nous ? » lorsque nous la posons de façon décloisonnée, nous verrons qu’au sein même du travail social, aucune réponse claire ne se dégage non plus. C’est à travers la façon dont sont conçus les référentiels de formation qu’il est possible de percevoir les réponses que les décideurs donnent à cette question. Nous mènerons donc une réflexion sur les évolutions et les dernières réformes des formations en travail social. Nous verrons comment l’architecture des formations (axées sur les compétences) et le vocable associé, instaurées par les réformes de 2004 et 2018 pour les diplômes d’état des professions canoniques notamment, est le reflet de la poursuite du mouvement de professionnalisation des métiers du social (Haeringer et Traversaz, 2002 / Dubéchot, 2005) mais également des évolutions du monde du travail où l’expertise métier a laissé la place aux catégorisations par les compétences, de sorte que la formation œuvre désormais à « la fabrique des compétences » (Wittorski, 1998). Établies dans une logique descendante, ces réformes peinent à obtenir d’adhésion des professionnels de terrain, malgré, paradoxalement, un mouvement pour redonner une place centrale à l’expérientiel (augmentation du volume horaire des stages dans la formation). Nous discuterons alors dans une approche critique quelle place est donnée aux travailleurs sociaux dans les processus d’élaboration des référentiels, notamment avec l’exemple de la CPC ayant produit le Rapport Bourguignon, et quelle méthode participative nous paraîtrait plus efficace et reconnaissante des expertises de terrain. Puis nous montrerons que le paradoxe évoqué se traduit également par la volonté ambiguë, inscrite formellement dans les référentiels, de déconstruire les représentations sociales dans la formation des étudiants en travail social, tout en catégorisant les questions sociales et les publics. Nous verrons ici le lien puissant qui existe entre catégorisation et phénomènes de stigmatisation, ce qui nourrit le problème du travail social lié aux représentations (Delacollette, 2010 / Bourguignon, 2007). Enfin, nous interrogerons la façon dont les formations en travail social doivent composer avec ces tensions pour former des professionnels en prise avec les attentes des politiques tout en conservant le sens de leur action à savoir l’intérêt et l’aide aux personnes vulnérables. Le maintien d’une formation de qualité et exigeante semble indispensable pour affiner le regard réflexif sur les pratiques et ainsi, pour permettre de les ajuster au mieux, mais l’arrivée de « parcours sup » et de la réforme des financements de la formation tendent à favoriser une baisse générale du niveau des étudiants. De plus, les dernières réformes amènent des changements profonds nécessitant une réingénierie des formations en travail social et transforment l'activité des formateurs. Les modalités pédagogiques doivent s’adapter au tournant numérique (FOAD et plateformes numériques) que les formations en travail social ont tardé à prendre sans réels moyens associés ainsi qu’à la diversification des parcours de formation (découpage en bloc de compétences pour permettre la formation continue par thématique, la cohabitation des formations initiales avec l’apprentissage, et l’universitarisation avec le découpage en semestrialisation). Ces contraintes organisationnelles et économiques, conjuguées aux mutations des formations en travail social complexifient la tâche des cadres pédagogiques et des formateurs tant sont multiples, encore, les injonctions paradoxales. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Dans un troisième temps, nous proposerons quelques pistes de réflexion qui nous semblent essentielles pour y parvenir. Tout d’abord, nous insisterons sur l’importance d’approfondir le lien entre le travail social et la recherche (la recherche en, par et pour le travail social) comme moyen privilégié de dépasser les représentations sociales. En effet, grande absente des réflexions ayant animé les Etats généraux du travail social en 2015 qui avaient essentiellement été l’occasion de s’intéresser au lien entre la formation et les terrains, c’est pourtant la recherche qui peut apporter les moyens de définir le sens des actions. Ensuite, nous proposerons un ancrage à l’éthique du <i>care </i>comme sens premier du travail social, susceptible de rassembler l’ensemble des professions du social. Ce serait aussi un cadre de pensée permettant d’envisager l’action sociale de façon décloisonnée au sein de l’ensemble de l’action publique, en tant qu’« activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer ou réparer notre monde, en sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible » (Fisher et Tronto, 1990).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Références bibliographiques </span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Arendt, H. (1983). <i>Condition de l'homme moderne </i>(G. Fradier, Trad.). Paris, Calmann-Lévy, coll. Pocket Agora (œuvre originale publiée en 1958).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Albarello, L. (2012). <i>Apprendre à chercher</i>. Belgique : De Boeck.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Autès, M. (1999). <i>Les paradoxes du travail social</i>. Paris, Dunod. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Boukhtouche Bakou, T. (2020). <i>L’accompagnement en foyer de jeunes travailleurs. Injonctions paradoxales, temporalités et stratégies à l'œuvre.</i> Paris, Coll. Tessiture’S. L’harmattan. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Chauvière, M. (2010). <i>Trop de gestion tue le social: Essai sur une discrète chalandisation</i> (pp. 25-28). Paris : La Découverte.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Deleuze, G. (2004). <i>Foucault</i>. Paris, Les Editions de minuit (œuvre originale publiée en 1986).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Dubéchot, P. (2005). <i>La sociologie au service du travail social.</i> Paris, La Découverte.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Foucault, M. (1975). <i>Surveiller et punir, naissance de la prison.</i> Paris, Gallimard.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Gaymard, S. (2021). <i>Les fondements des représentations sociales : Sources, théories et pratiques</i>. Paris : Dunod.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Jodelet, D. (2003). <i>Les représentations sociales</i>. Paris cedex 14, France : Presses Universitaires de France.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Honneth, A. (2013). <i>La lutte pour la reconnaissance </i>(P. Rusch, Trad.). Paris, Gallimard folio essais (œuvre originale publiée en 1992).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="background:white"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Lièvre, P. (2016). <i>Manuel d'initiation à la recherche en travail social</i>. Rennes, France : Presses de l’EHESP. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="background:white"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Merck, B., Sutter, P. (2009). <i>Gestion des compétences, la grande illusion : Pour un new deal "compétences"</i>. Louvain-la-Neuve, Belgique : De Boeck Supérieur. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Piketty, T. (2004). <i>L’économie des inégalités</i>. Paris, La Découverte.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"> </span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Aballéa François. “Travail social et intervention sociale : de la catégorisation à l'identité.” In: <i>Recherches et prévisions,</i> n°62, 2000. Villes et logements. pp. 71-81.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Balme, R. & Brouard, S. (2005). “Les conséquences des choix politiques : choix rationnel et action publique.” <i>Revue française de science politique</i>, 55, 33-50.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Bourguignon, D. et autres (2007). “Activation du stéréotype, performance intellectuelle et intentions d'action : Le cas des personnes sans emploi.” <i>Revue internationale de psychologie sociale</i>, Tome 20.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Delacollette, N. et autres (2010). “Stéréotypes prescriptifs et avantages des groupes dominants.” <i>L’Année psychologique</i>, Vol. 110.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Fischer, B. & Tronto, J. (1990). “Towards a Feminist Theory of Caring.” <i>Circles of Care</i>, Albany, SUNY Press. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="background:white"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Jaeger, M. (2006). “Les référentiels pour la formation des travailleurs sociaux : une affaire d'import-export.” <i>Vie sociale</i>, 2, 57-65. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="background:white"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Lechaux, P., Lyet, P. & Wittorski, R. (2019). GIS HYBRIDA-IS. “Réseau mixte et international de recherche en intervention sociale.” <i>Forum</i>, 157, 98-103.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="background:white"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Wittorski, R. (2008). “La professionnalisation.” <i>Savoirs</i>, 17, 9-36.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Wittorski, R. (1998). “De la fabrication des compétences.” <i>Éducation permanente, Arcueil : Éducation permanente. </i>Numéro 135, pp.57 à 69.</span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:11px"> </p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><i><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Reconnaître et valoriser le travail social</span></span></i><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">, dans le cadre des Etats généraux du travail social, au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Sous la direction de Brigitte Bourguignon, septembre 2015.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><i><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Rapport sur les inégalités en France, édition 2019</span></span></i><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">. Sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin, édité par l’Observatoire des inégalités, juin 2019.</span></span></span></span></span></p>