<h2><span style="color:#8e44ad;">Résumé</span></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size:16px;">Le néolibéralisme, c'est-à-dire la croyance que les économies de marché libre constituent un meilleur moyen d'atteindre le bien-être humain, continue de dominer la vie économique, politique et sociale au Royaume-Uni, en Europe et dans le monde globalisé. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size:16px;">Au Royaume-Uni, l'État-providence a été progressivement démantelé et est devenu plus punitif, le marché a été introduit et le travail social a été déprofessionnalisé et transformé en un rôle plus étroit et plus restreint. Au lieu d'un travail basé sur les relations, les praticiens se préoccupent surtout de remplir rapidement les formalités administratives pour rationaliser les ressources et évaluer/gérer les risques. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size:16px;">De plus, en ce qui concerne les enfants et les familles, les parents doivent être auto-responsables et s'ils échouent, une sanction les attend visant à changer leur comportement/leur style de vie au risque de perdre leurs enfants proposés à l’adoption. S'appuyant sur mes travaux antérieurs (par exemple, Rogowski 2010, 2011, 2013, 2016), cet article décrit les changements néolibéraux et les défis du travail social avec les enfants et les familles au Royaume-Uni, en faisant valoir que la pratique critique est davantage nécessaire. Une telle pratique implique de travailler aux côtés des enfants et des familles sur les questions qui se trouvent à l'origine de l'injustice sociale, notamment l'inégalité croissante dans le monde néolibéral. Des exemples de ce qu'une telle pratique pourrait impliquer sont mis en évidence dans cet article</span>.</p>