<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Nous avons le plaisir de vous pr&eacute;senter le troisi&egrave;me num&eacute;ro de la revue Articulations, consacr&eacute; aux liens entre le travail social et le changement climatique. La crise &eacute;cologique, telle que nous l&rsquo;appr&eacute;hendons ici articule les dimensions politique, sociale, &eacute;conomique et environnementale. Les articles publi&eacute;s dans ce num&eacute;ro abordent le sujet d&rsquo;une mani&egrave;re multidimensionnelle, en tenant compte de la population concern&eacute;e (flux migratoire, r&eacute;unification des familles, acc&egrave;s au travail, au logement, &agrave; la nourriture, &agrave; l&rsquo;eau, aux soins&hellip;) et de l&rsquo;activit&eacute; du travail social et humanitaire. Nous soutenons la position selon laquelle au-del&agrave; de la &laquo;&nbsp;gestion&nbsp;&raquo; des probl&egrave;mes engendr&eacute;s par les crises &eacute;cologiques, le travail social doit jouer un r&ocirc;le moteur, en s&rsquo;attaquant aux racines du probl&egrave;me, c&rsquo;est &agrave; dire &agrave; l&rsquo;injustice &eacute;cologique et aux distributions in&eacute;galitaires du pouvoir au sein de la soci&eacute;t&eacute;.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Aujourd&rsquo;hui, une dynamique articulant travail social et &eacute;cologie existe &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle internationale, avec des publications sur ce sujet qui sont produites par des auteurs (professionnel.le.s et chercheu/re/se) majoritairement anglophones. A travers ce num&eacute;ro, nous souhaitons ouvrir un espace d&rsquo;analyse qui permettra aux travailleur.euse.s soci.aux.ales de France, de mener une r&eacute;flexion critique sur leurs activit&eacute;s et de s&rsquo;inscrire dans les d&eacute;bats nationaux et internationaux qui porte sur le travail social vert.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Le num&eacute;ro commence par l&rsquo;entretien r&eacute;alis&eacute; avec Lena Dominelli, par Robert Bergougnan et l&rsquo;&eacute;quipe de ERASME-ITS. Lena Dominelli est consid&eacute;r&eacute;e comme fondatrice du travail social vert. Elle explique l&rsquo;origine de la cr&eacute;ation de ce champ de recherche &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle internationale.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Des pratiques de formation et de recherches-actions men&eacute;es en France et en Belgique (Ana&iuml;s Martin) sont pr&eacute;sent&eacute;es dans plusieurs articles qui composent ce num&eacute;ro. Ils &eacute;clair&egrave;rent d&rsquo;un cot&eacute; le lien entre intervention sociale et transition &eacute;cologique, l&rsquo;action professionnelle et citoyenne (Laure Lienard, Philippe Carbasse, Virginie Poujol) et de l&rsquo;autre l&rsquo;implication concr&egrave;te dans les projets &agrave; teneure socio-&eacute;cologique, &laquo;&nbsp;participent &agrave; la construction de comp&eacute;tences relationnelles, cognitives et pratiques&nbsp;&raquo; r&eacute;alis&eacute;s au sein des EFTS (IRTESS de Dijon&hellip;) (Cl&eacute;mant Pouponneau, Mohamed Belghrozi, Alex Roy, Sonja Kellenberger)</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">M&eacute;lanie Carr&egrave;re, quant &agrave; elle, explore le changement climatique et la justice sociale, &agrave; travers des apports th&eacute;oriques issus de champs disciplinaires vari&eacute;s. Son article met au centre la lecture critique du concept d&rsquo;Anthropoc&egrave;ne, la politique des responsabilit&eacute;s en jeu, en prenant en compte la population la plus expos&eacute;e aux risques et aux vuln&eacute;rabilit&eacute;s. </span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Afin de situer ces questions au niveau plus individuel, Martin Knapp, &agrave; travers une analyse autobiographique de son parcours montre comment les travailleurs sociaux peuvent se situer face aux enjeux contemporains des in&eacute;galit&eacute;s climatiques et des injustices environnementales. Il identifie les &laquo;&nbsp;points de rupture et de rencontre entre l&rsquo;&eacute;cologisme et le travail social au prisme des classes sociales&nbsp;&raquo;.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Comme dans le num&eacute;ro pr&eacute;c&eacute;dent, nous tenons &agrave; rapprocher les lectrices et lecteurs francophones des auteurs de r&eacute;f&eacute;rence issus du champ de travail social radical. Vous allez trouver ans ce num&eacute;ro la traduction d&rsquo;un article publi&eacute; par Filipe Duart&eacute; qui invite &agrave; repenser d&rsquo;une mani&egrave;re critique l&rsquo;id&eacute;ologie politique dans le travail social. </span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Pour cl&ocirc;turer, nous avons souhait&eacute; attirer votre attention sur l&rsquo;ouvrage de Jean Louis Laville et Anne Salmon publi&eacute; en 2022 par Er&egrave;s et intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Pour un travail social indisciplin&eacute; : Participation des citoyens&nbsp;&raquo;. La lecture critique de cette publication a donn&eacute; lieu &agrave; une note de recension qui contribue &agrave; la discussion initi&eacute;e par les auteurs de l&rsquo;ouvrage.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Le prochain num&eacute;ro d&rsquo;Articulation(s) sera consacr&eacute; aux enjeux de d&eacute;mocratie alimentaire. Pour que ceux-ci puissent &ecirc;tre pris en compte, partager les connaissances issues de la recherche-action nous paraissent une premi&egrave;re &eacute;tape. Nous avons donc demand&eacute; &agrave; de jeunes chercheuses et chercheurs de participer &agrave; ce n&deg;4 qui s&rsquo;intitulera &laquo;&nbsp;L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;alimentation durable en d&eacute;mocratie :&nbsp; quelles perspectives pour le travail social ?&nbsp;&raquo;. </span></span></span></span></span></span></p>