<p><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:120%"><span calibri="" style="font-family:">L&#39;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;alimentation n&rsquo;est pas reconnu parmi les domaines des droits fondamentaux prot&eacute;g&eacute;s par la loi du 29 juillet 1998 relative &agrave; la lutte contre les exclusions. L&rsquo;article 1 de cette loi reconna&icirc;t que &laquo;&nbsp;La lutte contre les exclusions est un imp&eacute;ratif national fond&eacute; sur le respect de l&#39;&eacute;gale dignit&eacute; de tous les &ecirc;tres humains et une priorit&eacute; de l&#39;ensemble des politiques publiques de la nation. Le nouveau fondement de l&rsquo;approche juridique de la pauvret&eacute; est donc clairement affirm&eacute;&nbsp;: elle se fonde sur la sauvegarde des droits fondamentaux que la pauvret&eacute; et l&rsquo;exclusion qui en r&eacute;sultent, sont de nature &agrave; menacer. Toutefois, l&rsquo;alimentation n&rsquo;est pas recens&eacute;e dans les domaines list&eacute;s par cet article alors m&ecirc;me que le droit &agrave; l&rsquo;alimentation est un droit reconnu et prot&eacute;g&eacute; en droit international, parmi les droits &eacute;conomiques sociaux et culturels. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Plus encore, les r&eacute;ponses soci&eacute;tales face aux situations de pr&eacute;carit&eacute; alimentaire en France continuent de d&eacute;cliner l&rsquo;approche historique de la pauvret&eacute;, via le secours alimentaire. Cet article se propose de regarder de pr&egrave;s l&#39;acc&egrave;s &agrave; l&#39;alimentation.</span></span></span></p> <p>&nbsp;</p>