<p style="text-align: justify;"><span style="font-size:18px;"><span style="font-family:Times New Roman,Times,serif;"><span style="color:#000000;">Une dizaine d'années à peine séparent la rédaction et la publication de ces deux grands textes que sont <em>La Città del Sole</em></span><span style="color:#000000;"> (La Cité du Soleil)</span><span style="color:#000000;"> de Tommaso Campanella (1602), et <em>New Atlantis</em></span><span style="color:#000000;"><em> </em>(La Nouvelle Atlantide) de Francis Bacon (rédigée entre 1614 et 1617 et publiée posthume en 1627). Tous deux se prêtent à une lecture écocritique selon l'une des approches définies par Serenella Iovino dans son livre <em>Ecologia letteraria</em></span><span style="color:#000000;"> : non pas celle « ético-pédagogique », bien au contraire, mais celle qu'elle définit comme « historico-herméneutique », en particulier en ce qui concerne l'image culturelle du rapport humanité / nature et sa conformité ou non à l'idéologie dominante de son époque.</span></span></span></p>