<p>L&rsquo;article propos&eacute; fait dialoguer le travail d&rsquo;Alexandre Jollien avec celui de Nicholas Taleb afin de mettre en &eacute;vidence la pertinence du concept d&rsquo;antifragilit&eacute; pour penser la vuln&eacute;rabilit&eacute; et la fragilit&eacute; sous un angle nouveau. Il d&eacute;veloppe les ressorts d&rsquo;une fragilit&eacute; positive, comme force sup&eacute;rieure capable de prendre en compte les chocs en s&rsquo;am&eacute;liorant, ce qui va &agrave; l&rsquo;encontre du sens commun consid&eacute;rant la fragilit&eacute; comme faiblesse. L&rsquo;article se structure en trois parties&nbsp;; les deux premi&egrave;res sont centr&eacute;es sur le travail de Nicholas Taleb et l&rsquo;explicitation du concept d&rsquo;antifragilit&eacute;, la troisi&egrave;me se focalise sur l&rsquo;&oelig;uvre d&rsquo;Alexandre Jollien comme philosophe incarnant ce concept dans sa vie et ses travaux philosophiques. L&rsquo;auteur de ce travail s&rsquo;attache notamment &agrave; d&eacute;montrer en quoi la pens&eacute;e d&rsquo;Alexandre Jollien peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme antifragile. Dans le contexte de mise en r&eacute;cit actuel d&rsquo;un&nbsp;&laquo;&nbsp;effondrement&nbsp;&raquo; n&eacute;gatif, cet article nous semble d&rsquo;un grand int&eacute;r&ecirc;t pour penser une mani&egrave;re de se relier aux &eacute;v&egrave;nements impr&eacute;visibles sans d&eacute;ni ni d&eacute;sespoir.</p>