<p><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Calibri"><span style="font-family:Helvetica"><span style="letter-spacing:-.1pt">D&eacute;cri&eacute;e dans l&rsquo;entre-deux-guerres et tr&egrave;s vite oubli&eacute;e, partiellement red&eacute;couverte &agrave; la fin du XX<sup>e</sup> si&egrave;cle et &agrave; nouveau attaqu&eacute;e, l&rsquo;&oelig;uvre de Jean Norton Cru reste controvers&eacute;e, et parfois ignor&eacute;e, alors m&ecirc;me qu&rsquo;elle constitue un jalon essentiel de l&rsquo;histoire du t&eacute;moignage. Nous voudrions mettre en lumi&egrave;re l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la r&eacute;flexion de Jean Norton Cru et faire valoir la f&eacute;condit&eacute; de son approche. Apr&egrave;s avoir rappel&eacute; les principes fondamentaux de la m&eacute;thode critique qu&rsquo;il a mise au point dans <i>T&eacute;moins, </i>nous prolongerons ses analyses par une &eacute;tude des sp&eacute;cificit&eacute;s linguistiques de trois grands genres parmi les &eacute;crits de combattant : romans, lettres et journaux.</span></span></span></span></p>