<p style="text-indent:21pt; text-align:justify"><span style="font-size:10.5pt"><span style="line-height:150%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span arial="" style="font-family:">Comment la notion occidentale de &laquo;&nbsp;libert&eacute;&nbsp;&raquo; a-t-elle &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;e dans les textes chinois de l&rsquo;&eacute;poque moderne&nbsp;? Cette &eacute;tude se concentre sur le r&ocirc;le jou&eacute; par Liang Qichao, penseur majeur de la fin de la dynastie des Qing (fin du XIX<sup>e</sup> si&egrave;cle - d&eacute;but du XX<sup>e</sup> si&egrave;cle), dans la r&eacute;ception de cette notion en Chine. Si Liang Qichao cherche &agrave; comprendre ce concept des Lumi&egrave;res &agrave; travers les traductions japonaises des classiques de Rousseau, Kant et John Mill, il le r&eacute;interpr&egrave;te selon les bases culturelles et philosophiques chinoises, tout en r&eacute;fl&eacute;chissant aux diff&eacute;rents aspects de la libert&eacute;&nbsp;: dans l&rsquo;Empire chinois, la primaut&eacute; doit-elle &ecirc;tre accord&eacute;e &agrave; la libert&eacute; collective ou bien &agrave; la libert&eacute; individuelle&nbsp;? Quelles sont les limites de la libert&eacute;&nbsp;? Si le peuple chinois n&rsquo;est pas apte &agrave; participer &agrave; la vie politique et &agrave; construire un &Eacute;tat de droit, comment d&eacute;finir les rapports entre libert&eacute;, loi et autorit&eacute;&nbsp;?</span></span></span></span></span></span></p>