<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Si l’enregistrement d’un album de chansons originales à compte d’auteur est une chose banale en Occident, le faire ici, à Phnom Penh, relève du pied de nez tant aux autorités qu’au très fermé et tout puissant lobby qui règne sur le paysage musical cambodgien. En effet, au Cambodge, on n’écrit quasiment pas de chansons : dans les studios d’enregistrement des « boîtes à musique » du pays, on se contente de khmériser les airs thaïs, américains, chinois, etc. à la mode avec des paroles à l’eau de rose récurrentes. Deux jeunes étudiants francophones rêvant d’un Cambodge meilleur, débarrassé des maux qui lui empoisonnent l’existence depuis la fin de la guerre, ont décidé de proposer enfin une alternative en utilisant la langue française comme bouclier et comme arme d’expression.</p></r2r:ml>