<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Très fréquemment, lorsque les journalistes rendent compte d’un conflit postélectoral en Afrique subsaharienne, les explications qu’ils proposent s’appuient sur les différences ethniques ou religieuses des populations impliquées dans ce conflit. Ce faisant, ils passent bien souvent sous silence les sources réelles du conflit. <br />Se basant sur les récents cas du Nigeria et de la Côte d’Ivoire, cet article poursuit deux buts. Tout d’abord, il souhaite mettre en évidence les éléments qui sont généralement à l’origine des conflits postélectoraux en Afrique subsaharienne. Dans un second temps, il vise à présenter certaines hypothèses qui peuvent expliquer pourquoi les journalistes privilégient souvent une explication des conflits basée sur l’identité des protagonistes plutôt qu’une présentation des enjeux qui sous-tendent les hostilités. </p></r2r:ml><r2r:ml lang="en"><p class="abstract" dir="ltr"><strong>Postelectoral conflicts in subsaharian Africa<br /></strong>When journalists write or speak about a postelectoral conflict in subsaharian Africa, they frequently base their explanations on ethnical or religious differences between the populations implicated. Acting so, they often neglect to mention the reel sources of the conflict. <br />Based on Nigerian and Ivory Coast recent conflicts, this article has two main objectives : first to expose the elements generally at the root of postelectoral conflicts in subsaharian Africa ; second to present some of the hypothesis that could explain why journalists often give priority to explanations on the identity of the protagonists instead of issues at the root of the hostility. </p></r2r:ml>