<p style="text-align:justify; margin-bottom:14px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Cet article fait part d&rsquo;une investigation plus ample qui vise le pouvoir, sa morphologie et ses marques discursives (la propagande, la langue de bois, la d&eacute;magogie de langage, les gestes symboliques). On discutera du lien entre le pouvoir et la d&eacute;magogie, leurs influences r&eacute;ciproques, et l&rsquo;accommodation du langage et du discours &agrave; la nature du pouvoir. &Agrave; notre avis, il y a quelques traits qui s&rsquo;associent toujours et partout au discours d&eacute;magogique du pouvoir&nbsp;: le lien intime avec la d&eacute;mocratie, la pr&eacute;sence presque in&eacute;vitable des contradictions, l&rsquo;appel au populisme et au mensonge, l&rsquo;association aux v&eacute;rit&eacute;s convenables, la pr&eacute;occupation d&rsquo;&eacute;viter les complications s&eacute;mantiques, la construction du <i>pathos </i>d&eacute;magogique. Certes, un peu de d&eacute;magogie est pr&eacute;sente dans tout discours du pouvoir. Mais le discours politique constitue, sans doute, le cadre qui facilite presque sans limite la manifestation de la d&eacute;magogie du pouvoir. </span></span></span></span></span></p>