<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">User de la propagande comme arme d&rsquo;influence des masses et de l&rsquo;opinion est une pratique aussi ancienne que ne le sont les soci&eacute;t&eacute;s humaines structur&eacute;es. Si les moyens utilis&eacute;s pour diffuser une information propagandiste ont &eacute;volu&eacute; au cours du temps, notamment en raison du d&eacute;veloppement des m&eacute;dias, l&rsquo;objectif a toujours &eacute;t&eacute; le m&ecirc;me&nbsp;: faire croire &agrave; quelque-chose de manifestement faux pour le profit d&rsquo;un Etat, d&rsquo;un groupe, d&rsquo;un individu ou d&rsquo;une id&eacute;ologie. L&rsquo;article a pour objectif, sous l&rsquo;angle de l&rsquo;approche des travaux de la psychologie sociale, de pr&eacute;senter et d&rsquo;analyser les m&eacute;canismes psychologiques que l&rsquo;on peut activer pour faire adh&eacute;rer et diffuser de l&rsquo;information fausse. Dans une premi&egrave;re partie, nous verrons ainsi qu&rsquo;il existe, en nous, des m&eacute;canismes cognitifs qui nous conduisent &agrave; croire ou &agrave; adh&eacute;rer partiellement ou totalement &agrave; de fausses informations et &agrave; faire de nous des vecteurs de transmission de ces fausses informations. Une seconde partie s&rsquo;int&eacute;ressera aux diff&eacute;rences de caract&eacute;ristiques sociales et/ou de personnalit&eacute;s associ&eacute;es &agrave; l&rsquo;adh&eacute;sion plus ou moins grande aux fausses informations et &agrave; leur transfert. En effet, aujourd&rsquo;hui, sur les r&eacute;seaux sociaux, l&rsquo;heure des propagandistes est au ciblage, et il n&rsquo;y a rien de plus ais&eacute; que de rep&eacute;rer des groupes ou de simples individus aux caract&eacute;ristiques particuli&egrave;res qui seront plus susceptibles de croire &agrave; ces fausses informations, &agrave; les rechercher et &agrave; les diffuser. </span></span></p>