<p><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Depuis quelques d&eacute;cennies, de nombreux travaux, quasi exclusivement fran&ccedil;ais, ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s pour tenter de prouver l&rsquo;existence d&rsquo;une norme d&rsquo;internalit&eacute; consistant en la valorisation sociale des attributions accentuant le poids de l&rsquo;acteur dans ce qu&rsquo;il fait ou dans ce qui lui arrive. Cette responsabilisation de l&rsquo;acteur aurait pour corollaire la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement social de toute remise en cause, et notamment de toute remise en cause de ses structures de pouvoir. Pour autant, &eacute;galement depuis quelques d&eacute;cennies, un autre courant de travaux, men&eacute;s tant en France qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, a abouti &agrave; des r&eacute;sultats mettant en doute la validit&eacute; des conclusions concernant cette dite norme. Ce second courant met en &eacute;vidence l&rsquo;existence d&rsquo;une norme d&rsquo;all&eacute;geance consistant en la valorisation sociale des conduites pr&eacute;servant l&rsquo;environnement social de toute remise en cause, et notamment de toute remise en cause de ses structures de pouvoir. Cette norme d&rsquo;all&eacute;geance, qui aurait pour corollaire l&rsquo;accentuation du poids de l&rsquo;acteur dans ce qu&rsquo;il fait ou de ce qui lui arrive, permettrait d&rsquo;int&eacute;grer, en acceptant de les consid&eacute;rer sous un nouvel angle, certains des travaux men&eacute;s sur l&rsquo;internalit&eacute;.</span></span></p>