<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Parce que faire science signifierait n&eacute;cessairement produire des m&eacute;triques pour mesurer et quantifier des ph&eacute;nom&egrave;nes, la science fait de l&#39;homme un objet mesurable et des lois psychologiques et sociales les instruments d&#39;un pouvoir scientifique &agrave; exercer l&eacute;gitimement sur les populations. En se soumettant &agrave; une telle discipline scientifique, le chercheur se fait le complice d&#39;un projet politique de programmation de la vie d&#39;autrui. Etant en total d&eacute;saccord avec les cons&eacute;quences politiques d&#39;une telle conception des sciences de l&#39;homme, Michel de Certeau et Michel Henry proposent une autre approche des sciences humaines et sociales au service de la libert&eacute; et de l&#39;&eacute;mancipation de chacun, au lieu et place de ce projet scientifique d&#39;une construction des lois sociales et humaines devenant prescription d&#39;autorit&eacute; ou instruments de manipulation.&nbsp;Nous &eacute;tudions ici l&#39;&eacute;pist&eacute;mologie des sciences de l&#39;homme puis les alternatives m&eacute;thodologiques et rh&eacute;toriques qui s&#39;ensuivent.&nbsp;</span></span></span></span></span></span></p>