<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">La langue fran&ccedil;aise se trouve aujourd&rsquo;hui fragilis&eacute;e &agrave; diff&eacute;rents niveaux.&nbsp; L&rsquo;anglais a pris une place hyperdominante dans le monde.&nbsp; Il ne s&rsquo;agit pas de s&rsquo;opposer &agrave; ce r&ocirc;le de langue v&eacute;hiculaire mondiale de l&rsquo;anglais mais d&rsquo;opter pour un r&eacute;&eacute;quilibrage linguistique o&ugrave; de grandes langues interm&eacute;diaires, dont le fran&ccedil;ais, ne soient pas &eacute;cras&eacute;es.&nbsp; Car, comme le souligne le linguiste Claude Hag&egrave;ge, il y a un lien entre un contenu et une langue.&nbsp; Et plusieurs auteurs ont constat&eacute; le lien entre l&rsquo;expansion du n&eacute;olib&eacute;ralisme dans le monde et la progression sans limites de la langue anglo-am&eacute;ricaine alors que le mod&egrave;le fran&ccedil;ais est fond&eacute; sur une conception universelle de la citoyennet&eacute;.&nbsp; Sur la base de nombreuses sources et de travaux de brillants linguistes et auteurs, et avec un &eacute;clairage belge, nous nous sommes int&eacute;ress&eacute;s &agrave; la situation du fran&ccedil;ais dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne et dans les mondes scientifique et acad&eacute;mique, avant d&rsquo;exposer le cas particulier de Bruxelles, si&egrave;ge de plusieurs institutions europ&eacute;ennes.</span></span></span></p>