<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">La langue est une pratique des hommes qui a la particularit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre flexible et aussi de voyager. Les mots se prom&egrave;nent peut-on dire. Mais surtout, les mots contaminent les horizons auxquels ils acc&egrave;dent. L&rsquo;un des v&eacute;hicules de leur propagation se veut l&rsquo;immigration, le contact des langues. Le pr&eacute;sent article se donne pour t&acirc;che d&rsquo;en faire montre, &agrave; travers un cas de pratique langagi&egrave;re entre deux communaut&eacute;s linguistiques voisines que sont&nbsp;; la C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire et le Burkina Faso. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un examen sp&eacute;cifiquement lexical &agrave; travers lequel nous mettons en relief les interactions de mani&egrave;res ivoiriennes de parler le fran&ccedil;ais, chez les locuteurs de ladite langue au Burkina Faso.</span></span></span></span></span></p>