<p>R&eacute;sum&eacute;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:#1d2228">R&eacute;sum&eacute; :</span></span></span></b></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span new="" serif="" style="font-family:"><span style="color:#1d2228">Cette recherche pr&eacute;sente le cas de l&#39;implantation&nbsp;d&rsquo;un syst&egrave;me d&rsquo;information informatis&eacute; dans un organisme de bassin en Afrique. Cette &eacute;tude s&rsquo;appuie sur deux perspectives th&eacute;oriques : l&rsquo;intelligence &eacute;conomique et le courant de la socio mat&eacute;rialit&eacute;, il est alors montr&eacute; comment les experts ont r&eacute;ussi &agrave; absorber les risques technologiques et &agrave; d&eacute;velopper leur capacit&eacute; de r&eacute;silience en &eacute;laborant des r&egrave;gles de choix collectifs (E.Ostrom, 2007) dans les r&eacute;unions de concertation. Les objectifs de cet article sont doubles : D&rsquo;une part, explorer les possibilit&eacute;s d&rsquo;adaptation du cadre d&rsquo;analyse ADI (Hess et Ostrom, 2007) &agrave; des situations de coop&eacute;ration dans lesquelles les acteurs g&egrave;rent des informations via une plateforme &eacute;lectronique. D&rsquo;autre part, identifier le r&ocirc;le jou&eacute; par la technologie dans le d&eacute;veloppement des&nbsp;pratiques d&rsquo;intelligence &eacute;conomiques africaines .&nbsp; Nous avons men&eacute; une &eacute;tude de cas en mobilisant une m&eacute;thodologie de recherche qualitative. Les r&eacute;sultats montrent que le fonctionnement sur le court terme de ces collectifs auto-organis&eacute;s s&rsquo;inscrit dans le cadre conceptuel d&rsquo;E Ostrom sur le partage des informations et des connaissances. La r&eacute;flexion organisationnelle int&egrave;gre la mat&eacute;rialit&eacute; qui ne r&eacute;duit pas &agrave; ce qui est en soi mat&eacute;riellement saisissable mais elle s&rsquo;&eacute;tend aux r&egrave;gles et proc&eacute;dures qui sont n&eacute;es de l&rsquo;interaction avec l&rsquo;artefact technique. La mat&eacute;rialit&eacute; est pr&eacute;sente dans la n&eacute;gociation des r&egrave;gles dans les r&eacute;unions afin de permettre aux Etats transfrontaliers de r&eacute;agir en cas d&rsquo;urgence, de bricoler, d&rsquo;innover et ainsi d&eacute;velopper un niveau de veille technologique indispensable au maintien de la coop&eacute;ration.</span></span></span></span></span></span></span></p>