<p>Le d&eacute;veloppement durable engendre de profondes transformations organisationnelles, tant du point de vue de la prise en compte de nouvelles contraintes que de l&rsquo;&eacute;mergence de nouvelles parties prenantes. Ces transformations se traduisent par des changements de paradigmes qui remettent en cause les logiques &eacute;tablies, tant en termes de strat&eacute;gie et d&rsquo;organisation que de management de l&rsquo;information et de la communication. Ainsi, les organisations s&rsquo;engagent d&eacute;sormais dans un monde &agrave; la fois impr&eacute;visible et durable auquel elles s&rsquo;adaptent mais qu&rsquo;elles cr&eacute;ent aussi, dans un paradoxe d&rsquo;auto-engendrement (Barel, 1979). La transformation des organisations se comprend non seulement dans leur adaptation en vue de leur propre p&eacute;rennit&eacute;, mais encore dans l&rsquo;&eacute;mergence de nouvelles formes et pratiques organisationnelles qui contribuent &agrave; anticiper et &agrave; forger ce monde (Stevenson, 2006).</p>