<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">&Eacute;crit dans les ann&eacute;es 1940-1950, le th&eacute;&acirc;tre du po&egrave;te et militant communiste grec Yannis Ritsos est rest&eacute; longtemps in&eacute;dit et est consid&eacute;r&eacute; encore aujourd&rsquo;hui comme une &oelig;uvre mineure, demeurant pratiquement absent de la recherche acad&eacute;mique et des sc&egrave;nes th&eacute;&acirc;trales. &Eacute;troitement li&eacute;es, pour la plupart, &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rience de la guerre et de la R&eacute;sistance, les quatre pi&egrave;ces qui le constituent offrent cependant une repr&eacute;sentation subtile des dynamiques qui r&eacute;gissent les rapports humains dans de tels contextes. Attentif &agrave; l&rsquo;aspect physique et sensible du r&eacute;el, Ritsos met en sc&egrave;ne des corps frapp&eacute;s par la violence et l&rsquo;exclusion, fragilis&eacute;s ou ennoblis par la blessure, vivifi&eacute;s ou perdus par le d&eacute;sir&nbsp;; ces repr&eacute;sentations, que nous commenterons &agrave; l&rsquo;appui d&rsquo;exemples textuels, r&eacute;v&egrave;lent &eacute;galement les &eacute;chos qui existent, dans le th&eacute;&acirc;tre ritsien, entre corps individuel et corps collectif. </span></span></span></p>