<p><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">1. Introduction : positionnement</span></p> <p>Outil de la pens&eacute;e complexe, la dialogique est tr&egrave;s proche de la trialectique de St&eacute;phane Lupasco (Morin, 2010:107). S&rsquo;appuyant sur la logique de l&rsquo;&eacute;nergie (Lupasco, 1951) nos recherches sont issues d&rsquo;une exp&eacute;rience professionnelle dans la gestion de contenus. Relevant de l&rsquo;architecture de l&rsquo;information, elles portent sur la construction de sens (Resmini, 2013) en tenant compte de la loi universelle des contraires (Maill&eacute;, 2016). Le concept de sens est consid&eacute;r&eacute; selon ses trois interpr&eacute;tations compl&eacute;mentaires dans la langue fran&ccedil;aise : direction, intelligibilit&eacute;, sensibilit&eacute; (Cassar, 2015). Elles &eacute;tudient le rapport entre deux processus qui s&rsquo;appellent l&rsquo;un l&rsquo;autre, repr&eacute;sent&eacute; dans la double boucle de r&eacute;troaction &laquo; OitO &raquo;, Organisation de l&rsquo;information et transformation de l&rsquo;Organisation.</p> <p style="text-align: center;"><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Figure 1. Boucle &laquo; OitO &raquo;</span></em></p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203603-1.png" style="width: 200px; height: 200px;" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Consid&eacute;rant le d&eacute;veloppement de ces deux processus et faisant l&rsquo;hypoth&egrave;se de leur universalit&eacute;, ces recherches s&#39;inscrivent dans un constructivisme g&eacute;n&eacute;tique (Piaget, 1973) et font appel &agrave; la transdisciplinarit&eacute; (Nicolescu, 1996), osant l&rsquo;analogie pour sa richesse cr&eacute;atrice (Hofstadter, Sander, 2013).</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Notre pratique a conduit dans un premier temps au d&eacute;veloppement du concept de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">graine d&rsquo;information</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (Lacombe, 2016). La graine d&rsquo;information est d&eacute;finie comme une unit&eacute; &eacute;l&eacute;mentaire de sens, directement manipulable par un humain. La mise en relation des graines permet de construire des </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">graphes</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, repr&eacute;sentations r&eacute;ticulaires d&rsquo;une situation, exprimant aussi bien un point de vue personnel que collectif lorsque le graphe est co-construit. Ce graphe &laquo; de tous les chemins &raquo; (Parrochia, 1991), assimilable &agrave; une </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">cartographie s&eacute;mantique</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (Tricot, 2006), vise &agrave; d&eacute;passer les repr&eacute;sentations traditionnelles lin&eacute;aires et arborescentes. Christophe Tricot d&eacute;crit le processus de transformation de l&rsquo;espace informationnel en 3 &eacute;tapes : </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Espace Informationnel (EI) Brut</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> &mdash;[&eacute;tape 1]&mdash;&gt; </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">EI Structur&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> &mdash;[&eacute;tape 2]&mdash;&gt; </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">EI Repr&eacute;sent&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> &mdash;[&eacute;tape 3]&mdash;&gt; </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">EI Visualis&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Cette communication est centr&eacute;e sur le langage de mod&eacute;lisation permettant d&rsquo;int&eacute;grer dynamiquement une pluralit&eacute; de points de vue dans une m&ecirc;me structure. Dans le processus propos&eacute;, l&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Espace Informationnel Brut</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> a une double origine, implicite et explicite, combinant les repr&eacute;sentations internes des individus, &agrave; des signaux, donn&eacute;es, informations ou connaissances diversement collect&eacute;es. Les &eacute;tapes de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Repr&eacute;sentation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Visualisation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> n&rsquo;en sont pas moins importantes : elles correspondent &agrave; une s&eacute;lection des informations utiles dans un contexte donn&eacute;, qui appelle &agrave; un filtrage facilitant la compr&eacute;hension et la navigation, ainsi qu&rsquo;&agrave; une projection adapt&eacute;e &agrave; la restitution et aux interactions attendues avec les utilisateurs. Elles ne sont pas abord&eacute;es ici.</span></p> <p>Cette recherche a &eacute;t&eacute; approfondie en sciences de l&rsquo;information et de la communication (Lacombe, 2021) : ces travaux s&rsquo;inscrivent &agrave; l&rsquo;intersection de diff&eacute;rents domaines de cette discipline, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la r&eacute;flexion conduite au sein de la Conf&eacute;rence permanente des directeurs et directrices des unit&eacute;s de recherche en sciences de l&rsquo;information et de la communication (Cpdirsic, 2019) : Communications et organisations; Design; Num&eacute;rique : strat&eacute;gies, dispositifs et usages; Information, documents et &eacute;critures; Organisation des connaissances; M&eacute;diation des savoirs, &eacute;ducation et formation. Ils trouvent &eacute;galement &eacute;cho dans d&rsquo;autres disciplines, avec lesquelles des passerelles entre concepts et th&eacute;ories ont pu &ecirc;tre &eacute;bauch&eacute;s ou restent &agrave; construire. Citons en particulier la psychologie avec les sch&egrave;mes sensori-moteur de Piaget, l&rsquo;architecture avec le concept de design pattern d&rsquo;Alexander, ou les sciences du langage avec les op&eacute;rations de rep&eacute;rage et leur modes de sp&eacute;cification et de construction d&rsquo;Antoine Culioli (1991, 1999, 2000), ainsi que la logique naturelle de Jean-Blaise Grize (1996, 2002).</p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Notre point de d&eacute;part n&rsquo;a cependant pas &eacute;t&eacute; le langage mais directement la complexit&eacute; du fonctionnement du vivant. La complexit&eacute; est abord&eacute;e par la </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">simplexit&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, l&rsquo;art de rendre simple, lisible, compr&eacute;hensible les choses complexes (Berthoz, 2009). La relation, dynamique, est consid&eacute;r&eacute;e comme premi&egrave;re, l&rsquo;objet &eacute;tant issu d&#39;un processus de r&eacute;ification d&rsquo;une relation. Ce point de vue nous ram&egrave;ne aux pr&eacute;socratiques, avec le </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">scepticisme radical</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> de Pyrrhon, et la </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">philosophie du devenir</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> d&rsquo;H&eacute;raclite (Bitbol, 2010). Notre concept de d&eacute;part est celui de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">forme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">&nbsp;: &laquo; il n&rsquo;est pas de connaissance qui ne soit celle d&rsquo;une forme, il n&rsquo;est pas d&rsquo;art ou de technique qui ne visent &agrave; cr&eacute;er ou transformer des formes; toute mati&egrave;re se pr&eacute;sente habit&eacute;e par la forme &raquo; (Chazal, 1997:239). Les processus de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">transformation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et d&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">organisation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> sont choisis comme premiers invariants, en pr&eacute;f&eacute;rence &agrave; ceux de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">changement</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">syst&egrave;me</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Le changement n&#39;est que la prise de forme de la transformation (D. Bonnet, 2007 : 141). L&#39;organisation est consid&eacute;r&eacute;e comme un syst&egrave;me en transformation, en &eacute;quilibre dynamique et pr&eacute;caire entre ordre et d&eacute;sordre (Morin, 1977). Les diff&eacute;rents apports de la syst&eacute;mique sont pris en compte, de la cybern&eacute;tique aux syst&egrave;mes autopo&iuml;&eacute;tiques (Maturana, Varela, 1980) et ago-antagonistes (Bernard-Weil, 1975). La logique de l&rsquo;&eacute;nergie est utilis&eacute;e comme cause premi&egrave;re des processus de transformation et d&#39;organisation.</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Dans notre proposition, la forme s&rsquo;organise par int&eacute;gration de deux concepts, l&rsquo;information et l&rsquo;&eacute;nergie de transformation. L&rsquo;organisation rel&egrave;ve ainsi du tiers-inclus. L&rsquo;information est positionn&eacute;e &agrave; l&rsquo;intersection des processus de transformation et d&rsquo;organisation. Elle actualise le concept d&#39;&eacute;nergie, grandeur physique qui caract&eacute;rise la capacit&eacute; d&#39;un syst&egrave;me (potentiel) &laquo; &agrave; modifier un &eacute;tat, &agrave; produire un travail entra&icirc;nant un mouvement, un rayonnement &eacute;lectromagn&eacute;tique ou de la chaleur &raquo;</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">.</span></p> <p>Ces travaux de recherche se poursuivent dans trois directions compl&eacute;mentaires, formalisation, diffusion, approfondissement. La formalisation se traduit par la constitution d&rsquo;un r&eacute;f&eacute;rentiel appel&eacute; T!O, th&eacute;saurus organisationnel qui inventorie les concepts du mod&egrave;le, propose des m&eacute;thodes, et explore des constructions (Lacombe, 2022). La diffusion s&rsquo;est r&eacute;cemment focalis&eacute;e sur la production d&rsquo;un jeu de m&eacute;taCartes qui a pour objectif d&rsquo;accompagner la transformation d&rsquo;une organisation par le collectif qui la compose. L&rsquo;approfondissement se traduit par la formalisation de primitives relationnelles &agrave; la source d&rsquo;un m&eacute;talangage, en mesure d&rsquo;englober la vari&eacute;t&eacute;, les particularismes et limites des langues naturelles, comme ceux des langages formels, qui connaissent une v&eacute;ritable explosion (Berry, 2020). Les premiers sont confront&eacute;s &agrave; la polys&eacute;mie et aux trous lexicaux, les seconds &agrave; la gestion du contradictoire.</p> <p>Cet article constitue une actualisation de notre proposition initiale, de repr&eacute;sentation de l&rsquo;information par des graines d&rsquo;information. La premi&egrave;re partie pr&eacute;sente le mod&egrave;le des graines d&rsquo;information sous l&rsquo;angle relationnel, ajustant une pr&eacute;c&eacute;dente interpr&eacute;tation, tandis que la seconde d&eacute;finit les relations entre les graines, &eacute;tendant une pr&eacute;c&eacute;dente mod&eacute;lisation. La troisi&egrave;me partie, illustrative, esquisse un cas d&rsquo;usage, qui porte sur la mod&eacute;lisation des rapports entre l&rsquo;individu et le groupe, trois combinaisons &eacute;tant consid&eacute;r&eacute;es : le rapport entre individus, le rapport entre groupes d&rsquo;individus, et le rapport individu-groupe. La quatri&egrave;me partie, critique, interroge la nature, les conditions de mise en &oelig;uvre de ce mod&egrave;le, et ses usages possibles, abordant en particulier l&rsquo;op&eacute;ration de traduction, &agrave; connotation heuristique. Elle &eacute;voque &eacute;galement des pistes de d&eacute;veloppement, avant d&rsquo;aborder la conclusion.</p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">2. Les graines d&rsquo;information sous l&rsquo;angle relationnel&nbsp;</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Rappelons que le concept de graine d&rsquo;information a &eacute;merg&eacute; d&rsquo;une pratique professionnelle dans des soci&eacute;t&eacute;s de services en informatique</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> selon une approche syst&eacute;mique pour r&eacute;pondre avec efficience</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> &agrave; des besoins d&rsquo;organisation dynamique de l&rsquo;information, ind&eacute;pendamment du domaine d&rsquo;activit&eacute; concern&eacute;. Suite &agrave; une exp&eacute;rimentation dans le domaine de l&rsquo;arch&eacute;ologie, en collaboration avec un anthropologue, ce formalisme a &eacute;t&eacute; r&eacute;cemment actualis&eacute; (Lacombe, Lukas, 2023). Les graines d&rsquo;information sont consid&eacute;r&eacute;es comme des relations entre deux attracteurs d&eacute;finis &agrave; partir d&rsquo;op&eacute;rateurs math&eacute;matiques. Pr&eacute;cisons ces notions.</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Constituant &eacute;l&eacute;mentaire de la th&eacute;orie du chaos, un attracteur est habituellement d&eacute;fini comme un ensemble d&rsquo;&eacute;tats vers lequel un syst&egrave;me dynamique &eacute;volue de fa&ccedil;on irr&eacute;versible en l&#39;absence de perturbations. Nous utilisons le terme d&rsquo;attracteur non pas pour mod&eacute;liser des ensembles d&rsquo;&eacute;tats mais des dynamiques. Il en est de m&ecirc;me pour les op&eacute;rateurs math&eacute;matiques, interpr&eacute;t&eacute;s non pas comme des signes supports d&rsquo;op&eacute;rations arithm&eacute;tiques entre des op&eacute;randes, mais comme des signes porteurs d&rsquo;une dynamique. Agissant directement sur la forme, l&rsquo;usage de ces op&eacute;rateurs est unaire avant d&rsquo;&ecirc;tre binaire. Par exemple, en appliquant l&rsquo;addition &agrave; la forme ballon : son volume augmente (+) quand il se gonfle sous l&rsquo;influence de la chaleur, et se r&eacute;duit (-) par d&eacute;gonflement. Il est &eacute;galement per&ccedil;u r&eacute;duit (-) quand il s&rsquo;&eacute;loigne.</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">En arithm&eacute;tique, les quatre op&eacute;rateurs &eacute;l&eacute;mentaires sont traditionnellement consid&eacute;r&eacute;s par couples : (+,-) et (&times;,&divide;). L&rsquo;addition (+) et la soustraction (-) sont dans une sym&eacute;trie d&rsquo;opposition, autour du pivot 0, qui est &eacute;galement son &eacute;l&eacute;ment neutre. La multiplication (&times;) et la division (&divide;) sont dans une sym&eacute;trie d&rsquo;inversion, autour du pivot 1, qui est &eacute;galement son &eacute;l&eacute;ment neutre. Nous proposons de consid&eacute;rer les couples diff&eacute;remment, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la logique de l&#39;&eacute;nergie : d&#39;une part le couple (&times;,-), comme deux primitives de la transformation dans une sym&eacute;trie d&rsquo;antagonisme, d&#39;autre part le couple (+,&divide;), comme deux primitives de l&#39;organisation dans une sym&eacute;trie de compl&eacute;mentarit&eacute;.</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La transformation est ainsi mod&eacute;lis&eacute;e &agrave; partir du couple (&times;,-), form&eacute; des attracteurs appel&eacute;s multiplicateur (&times;) et r&eacute;ducteur (-). Dans le monde mat&eacute;riel-&eacute;nerg&eacute;tique, le multiplicateur (&times;) a pour effet concret d&rsquo;augmenter les dimensions. C&rsquo;est le processus de gen&egrave;se du nombre par g&eacute;n&eacute;ralisation mis en &eacute;vidence par Piaget qui permet de traduire une multiplication en addition (3 x 3 = 3 + 3 + 3). En tenant compte de la dimension physique, l&rsquo;&eacute;quivalence n&rsquo;existe pas : (3 m &times; 3 m = 9 m</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""><span style="font-size:0.6em;vertical-align:super;">2</span></span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">) &ne; (3 m + 3 m + 3 m = 9 m). Sym&eacute;triquement, le r&eacute;ducteur (-) tend physiquement vers un point g&eacute;om&eacute;trique &agrave; l&rsquo;emplacement de la position de l&rsquo;objet consid&eacute;r&eacute;, g&eacute;n&eacute;rant donc une abstraction : le retrait des couches d&rsquo;un oignon le fait dispara&icirc;tre; un ballon poreux qui se d&eacute;gonfle se voit vid&eacute; de son air, il ne reste plus que son enveloppe</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. A l&rsquo;&eacute;chelle macroscopique la mati&egrave;re offre une r&eacute;sistance; &eacute;nerg&eacute;tiquement, la loi de la gravit&eacute; traduit une potentialisation. Informationnellement, le concept correspond &agrave; un gommage des diff&eacute;rences. En tant que porteurs des ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;actualisation et de potentialisation Dans la logique de l&#39;&eacute;nergie, nous interpr&eacute;tons donc les attracteurs multiplicateur (&times;) et r&eacute;ducteur (-) comme deux primitives de la transformation. La conjonction de ces oppos&eacute;s correspond math&eacute;matiquement &agrave; l&rsquo;int&eacute;gration, d&rsquo;o&ugrave; un troisi&egrave;me attracteur de transformation, l&rsquo;int&eacute;grateur (&int;), assimil&eacute; au tiers inclus de la logique de l&#39;&eacute;nergie, &eacute;quilibre dynamique instable. A titre d&rsquo;exemple, le vivant pr&eacute;sente la propri&eacute;t&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer via la respiration l&rsquo;expansion de la forme dans de multiples directions (&times;) lors de l&lsquo;inspiration et sa r&eacute;duction (-) lors de l&lsquo;expiration. De cette mod&eacute;lisation &eacute;nerg&eacute;tique de la transformation &eacute;merge le concept d&rsquo;espace</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, traduisible par trois notions dans cette m&ecirc;me logique : le lieu (potentialisation), la distance (actualisation) et leur conjonction, le r&eacute;seau (tiers inclus).</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La figure 2 illustre la logique de l&rsquo;&eacute;nergie en deux vues : la premi&egrave;re sur l&rsquo;antagonisme entre actualisation et potentialisation, la seconde sur le tiers-inclus qui correspond &agrave; la conjonction des oppos&eacute;s.</span></p> <p style="text-align: center;"><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Figure 2. Logique de l&rsquo;&eacute;nergie (Lupasco)</span></em></p> <p><img height="316" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203625-2.png" width="648" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les trois vues de la figure 3 illustrent la mod&eacute;lisation de la transformation &agrave; partir d&rsquo;une interpr&eacute;tation de la logique de l&rsquo;&eacute;nergie avec l&rsquo;opposition entre les deux attracteurs multiplicateur (&times;) et r&eacute;ducteur (-), le tiers inclus repr&eacute;sent&eacute; par l&rsquo;attracteur int&eacute;grateur (&int;), le champ de transformation r&eacute;sultant de ces trois attracteurs.</span></p> <p style="text-align: center;"><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Figure 3. Mod&eacute;lisation de la Transformation</span></em></p> <p><img height="292" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203652-3.png" width="869" /></p> <p>Sym&eacute;triquement, nous proposons une mod&eacute;lisation de l&#39;organisation &agrave; partir du couple (+,&divide;), form&eacute; des attracteurs appel&eacute;s ajouteur (+) et s&eacute;parateur (&divide;), dans une sym&eacute;trie de compl&eacute;mentarit&eacute;. De cette mod&eacute;lisation de l&rsquo;organisation &eacute;merge le concept de temps, traduisible par trois notions dans la logique de l&rsquo;&eacute;nergie : l&rsquo;instant (potentialisation, par la m&eacute;moire), la dur&eacute;e (actualisation) et leur conjonction, la fr&eacute;quence (tiers inclus). En effet, toute organisation doit, quelle que soit son &eacute;chelle &ndash; organe, organisme, organisation sociale &ndash; s&#39;alimenter (+) pour survivre, et pour cela ing&eacute;rer &eacute;nergie, mati&egrave;re et information, se rapportant (&divide;) &agrave; son milieu de vie. Ces deux op&eacute;rateurs d&eacute;finissent deux directions oppos&eacute;es : vers l&rsquo;interne, vers l&rsquo;externe. Nous introduisons un tiers inclus, le centre organisationnel (&part;), porteur de l&rsquo;orientation effective. Ce centre est un &eacute;quivalent dynamique du centre de gravit&eacute;. Il peut &ecirc;tre contr&ocirc;l&eacute; par l&rsquo;interne (cas du libre arbitre) ou pilot&eacute; par l&rsquo;externe (asservissement).</p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les deux vues de la figure 4 illustrent la mod&eacute;lisation du champ organisationnel sym&eacute;triquement au champ de transformation, tous deux mod&eacute;lis&eacute;s par 3 attracteurs, et le positionnement du champ informationnel &agrave; leur intersection. De cette mod&eacute;lisation de l&rsquo;information &eacute;merge le concept de sens, traduisible par les trois notions mentionn&eacute;es en introduction : la </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">sensibilit&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> de l&rsquo;organisation au milieu externe, qui se se d&eacute;ploient selon de multiples axes (&times;); la </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">direction</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> suivie par l&rsquo;organisation, qui repr&eacute;sente une r&eacute;duction de ceux-ci (-); l&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">intelligibilit&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> de la situation, obtenue par int&eacute;gration des donn&eacute;es externes et internes (&int;).&nbsp;</span></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 4. Mod&eacute;lisation des champ organisationnel et informationnel</em></p> <p><img height="374" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203723-4.png" width="788" /></p> <p>La description de la transformation est mod&eacute;lis&eacute;e selon le triptyque &laquo; Ki-F&eacute;-Koi &raquo;. De m&ecirc;me, l&rsquo;organisation est mod&eacute;lis&eacute;e sur 3 niveaux organisationnels &laquo; Corps, Contexte, C&oelig;ur &raquo;, soit &laquo; L&rsquo;organisme, l&rsquo;organisation sociale, l&rsquo;organe &raquo;, ou bien &laquo; Interne, Externe, Centre &raquo;. Notons que l&rsquo;interne et l&rsquo;externe d&eacute;pendent du point de vue. Transposable sur diff&eacute;rents niveaux d&rsquo;organisation, ce mod&egrave;le est fractal.</p> <p>Les graines d&rsquo;information sont d&eacute;finies dans le champ informationnel. Le mod&egrave;le distingue seulement 10 esp&egrave;ces de graines. Le plan concret des descripteurs, compte 9 esp&egrave;ces not&eacute;es de 1 &agrave; 9, d&eacute;finies au croisement d&rsquo;un axe de transformation et d&rsquo;un axe organisationnel. Orthogonal &agrave; ce plan, l&rsquo;axe abstrait des interpr&eacute;teurs compte uniquement 1 esp&egrave;ce, not&eacute;e 0. Sur cet axe informationnel, les concepts se r&eacute;partissent hi&eacute;rarchiquement en diff&eacute;rentes couches. Le tableau 1 r&eacute;pertorie les 10 esp&egrave;ces de graines, en donnant pour chaque esp&egrave;ce des exemples de classes et sous-classes. Celles-ci sont d&eacute;termin&eacute;es en fonction du domaine d&rsquo;application lors d&rsquo;une &eacute;tape de traduction des termes m&eacute;tier en graine. Cette premi&egrave;re &eacute;tape d&rsquo;appropriation est essentielle pour un bon usage de cette mod&eacute;lisation. En fonction de la divergence des interpr&eacute;tations, elle peut conduire &agrave; des d&eacute;bats. Ceux-ci ont un premier int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;&eacute;vacuer les malentendus. Cette premi&egrave;re &eacute;tape a &eacute;galement une fonction heuristique : aucune esp&egrave;ce de graine ne devrait &ecirc;tre vide, les &eacute;ventuels manques appellent &agrave; la collecte d&rsquo;informations compl&eacute;mentaires. L&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la r&eacute;partition et le p&eacute;rim&egrave;tre de la repr&eacute;sentation &eacute;mergent &eacute;galement lors de cette premi&egrave;re &eacute;tape.</p> <table border="1" cellpadding="4" cellspacing="0" style="border-collapse:collapse;border:1px solid;"> <caption><em>Tableau 1. Les 10 esp&egrave;ces de graines d&rsquo;information</em></caption> <colgroup> <col width="104" /> <col width="54" /> <col width="36" /> <col width="32" /> <col width="104" /> <col width="272" /> </colgroup> <tbody> <tr> <td> <p dir="ltr"><strong>Plan</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>Code</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>O.</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>T.</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>m&eacute;ta-classe</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>exemples de classes et sous-classes</strong></p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="9"><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> &nbsp; <p dir="ltr">Descripteur</p> </td> <td> <p dir="ltr">1</p> </td> <td> <p dir="ltr">+</p> </td> <td> <p dir="ltr">-</p> </td> <td> <p dir="ltr">KI interne</p> </td> <td> <p dir="ltr">&ecirc;tre anim&eacute; : acteur, personne, individu, &ecirc;tre vivant, robot, cellule&hellip;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">2</p> </td> <td> <p dir="ltr">+</p> </td> <td> <p dir="ltr">&int;</p> </td> <td> <p dir="ltr">FE interne</p> </td> <td> <p dir="ltr">temps v&eacute;cu : &eacute;v&egrave;nement, rencontre, exp&eacute;rience, r&eacute;union&hellip;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">3</p> </td> <td> <p dir="ltr">+</p> </td> <td> <p dir="ltr">&times;</p> </td> <td> <p dir="ltr">KOI interne</p> </td> <td> <p dir="ltr">ressource : r&eacute;alisation, &oelig;uvre&hellip;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">4</p> </td> <td> <p dir="ltr">&divide;</p> </td> <td> <p dir="ltr">&times;</p> </td> <td> <p dir="ltr">KOI externe</p> </td> <td> <p dir="ltr">service : m&eacute;thode, prestation&hellip; (r&eacute;pond &agrave; la question Comment)</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">5</p> </td> <td> <p dir="ltr">&divide;</p> </td> <td> <p dir="ltr">&int;</p> </td> <td> <p dir="ltr">FE externe</p> </td> <td> <p dir="ltr">projet : programme de recherche, de formation, mission&hellip; (traduit la dur&eacute;e)</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">6</p> </td> <td> <p dir="ltr">&divide;</p> </td> <td> <p dir="ltr">-</p> </td> <td> <p dir="ltr">KI externe</p> </td> <td> <p dir="ltr">groupe (de 1) : &eacute;quipe, association, organisation, entreprise&hellip;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">7</p> </td> <td> <p dir="ltr">&part;</p> </td> <td> <p dir="ltr">-</p> </td> <td> <p dir="ltr">KI central</p> </td> <td> <p dir="ltr">r&ocirc;le : comp&eacute;tence, capacit&eacute;, fonction, potentiel&hellip;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">8</p> </td> <td> <p dir="ltr">&part;</p> </td> <td> <p dir="ltr">&int;</p> </td> <td> <p dir="ltr">FE central</p> </td> <td> <p dir="ltr">instant : d&eacute;cision, commande, instruction&hellip;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">9</p> </td> <td> <p dir="ltr">&part;</p> </td> <td> <p dir="ltr">&times;</p> </td> <td> <p dir="ltr">KOI central</p> </td> <td> <p dir="ltr">objectif : intention, id&eacute;e, but&hellip; (r&eacute;pond &agrave; la question Pourquoi)</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr">Interpr&eacute;teur</p> </td> <td> <p dir="ltr">0</p> </td> <td> <p dir="ltr">+&divide;<br /> &part;</p> </td> <td> <p dir="ltr">&times;-&int;</p> </td> <td> <p dir="ltr">abstraction</p> </td> <td> <p dir="ltr">concept : th&egrave;me, sujet, mot-cl&eacute;, valeur</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les vues de figure 5 illustrent deux interpr&eacute;tations compl&eacute;mentaires des graines d&rsquo;information : leur positionnement dans le champ informationnel et leur rapport aux axes de transformation d&rsquo;organisation et d&rsquo;information. Issues de relations, les graines expriment des polarit&eacute;s. Ce ne sont pas des cat&eacute;gories. La vue </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">grille</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> est privil&eacute;gi&eacute;e (sans mention des op&eacute;rateurs) pour faciliter la m&eacute;morisation de ces codes aux utilisateurs de la m&eacute;thode.</span></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 5. Graines d&rsquo;information</em></p> <p><img height="374" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203837-5.png" width="788" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le terme de graine exprime &agrave; la fois un concentr&eacute; et un potentiel. Les graines d&rsquo;information prennent leur signification par leur mise en relation pour former des graphes organisationnels comme illustr&eacute; par la figure 6, qui repr&eacute;sente l&rsquo;activit&eacute; du laboratoire LHUMAIN.</span></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 6. Exemple de graphe organisationnel</em></p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203858-6.png" style="width: 1000px; height: 586px;" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">3. Relations entre les graines d&rsquo;information</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le mod&egrave;le logique des relations entre graines est pr&eacute;sent&eacute; &agrave; titre d&rsquo;hypoth&egrave;se exploratoire. Ce second niveau de relations se compose de deux ensembles. Le premier regroupe trois relations au c&oelig;ur de la transformation. Au multiplicateur (&times;) est associ&eacute;e la relation de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">corr&eacute;lation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [--], qui traduit un simple rapport de d&eacute;pendance. Au r&eacute;ducteur (-) est associ&eacute; l&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">unisson</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [&lt;&gt;], relation d&rsquo;ordre fusionnelle. Ces deux relations sont sym&eacute;triques. Nous y attachons respectivement les notions de discontinuit&eacute; et de continuit&eacute;. L&rsquo;int&eacute;grateur (&int;) porte une relation asym&eacute;trique qui se traduit par un rapport de causalit&eacute; [-&gt;] et de r&eacute;tro-causalit&eacute; [&lt;-], autrement dit d&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">effection</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et d&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">affection</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Notons l&rsquo;ordre &eacute;nerg&eacute;tique de la premi&egrave;re et informationnel de la seconde.</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Inspir&eacute; des interactions du vivant, un deuxi&egrave;me ensemble de relations d&rsquo;ordre organisationnel est nouvellement propos&eacute;. Il se compose d&rsquo;une relation sym&eacute;trique d&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">opposition</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [&gt;&lt;] port&eacute; par le d&eacute;rivateur (&part;), et deux couples de relations. Le couple </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">appropriation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [&lt;&lt;] </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">privation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [&gt;&gt;] est port&eacute; par l&rsquo;ajouteur (+), il est d&rsquo;ordre mat&eacute;riel-&eacute;nerg&eacute;tique. Le couple </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">domination</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [-&lt;] </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">soumission</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> [&gt;-] est port&eacute; par le s&eacute;parateur (&divide;), il est d&rsquo;ordre informationnel-communicationnel. Le tableau 2 r&eacute;capitule ces 9 relations. Il pr&eacute;sente &eacute;galement une analogie avec les interactions biologiques entre esp&egrave;ces.</span></p> <table border="1" cellpadding="4" cellspacing="0"> <caption><em>Tableau 2. Relations entre graines d&rsquo;information</em></caption> <colgroup> <col width="128" /> <col width="47" /> <col width="55" /> <col width="238" /> <col width="135" /> </colgroup> <tbody> <tr> <td> <p dir="ltr"><strong>Champ</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>Attr.</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>Code</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>Relation &eacute;l&eacute;mentaire</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr"><strong>Interaction biologique</strong></p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="4"> <p style="text-align: center;"><br /> &nbsp;</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">Transformation</p> </td> <td rowspan="2"> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&int;</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">-&gt;</p> </td> <td> <p dir="ltr">effection : causalit&eacute;, activation, facteur, production</p> </td> <td rowspan="2">&nbsp; <p dir="ltr">commensalisme</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&lt;-</p> </td> <td> <p dir="ltr">affection : r&eacute;trocausalit&eacute;, r&eacute;troaction&nbsp;</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&times;</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">--</p> </td> <td> <p dir="ltr">corr&eacute;lation : synchronisation (discontinuit&eacute;)</p> </td> <td> <p dir="ltr">neutralisme</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">-</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&lt;&gt;</p> </td> <td> <p dir="ltr">unisson : accord, symbiose, union, synchronicit&eacute;, fusion, amour (continuit&eacute;)</p> </td> <td> <p dir="ltr">mutualisme</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="5"><br /> <br /> &nbsp; <p dir="ltr" style="text-align: center;">Organisation</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&part;</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&gt;&lt;</p> </td> <td> <p dir="ltr">opposition : contradiction, inhibition, accommodation&nbsp;</p> </td> <td> <p dir="ltr">comp&eacute;tition</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> <p dir="ltr" style="text-align: center;">+</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&lt;&lt;</p> </td> <td> <p dir="ltr">appropriation : pr&eacute;dation, possession, assimilation</p> </td> <td rowspan="2">&nbsp; <p dir="ltr">parasitisme</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&gt;&gt;</p> </td> <td> <p dir="ltr">privation : proie</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&divide;</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">-&lt;</p> </td> <td> <p dir="ltr">domination : ma&icirc;trise, domestication, asservissement</p> </td> <td rowspan="2"> <p dir="ltr">amensalisme</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&gt;-</p> </td> <td> <p dir="ltr">soumission : ali&eacute;nation sociale, assujettissement</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p>Pour &eacute;clairer cette analogie, nous avons ajout&eacute; au diagramme simplifi&eacute; des six principales interactions biologiques les trois signes (&lt; - &gt;) qui construisent les relations propos&eacute;es. Cette interpr&eacute;tation est illustr&eacute;e par la figure 7. Les relations asym&eacute;triques ne sont repr&eacute;sent&eacute;es que dans une seule direction. Pr&eacute;cisons &eacute;galement que les termes de parasitisme et de pr&eacute;dation sont li&eacute;s &agrave; la taille des esp&egrave;ces : le parasite est plus petit que sa proie, le pr&eacute;dateur plus grand.</p> <p style="text-align: center;"><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Figure 7. Interpr&eacute;tation du diagramme des six principales interactions biologiques&nbsp;</span></em></p> <p><img height="413" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531203959-7.png" width="663" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le rapport des relations entre graines d&rsquo;information aux six attracteurs est illustr&eacute; par la figure 8.&nbsp;</span></p> <p style="text-align: center;"><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Figure 8. Relations entre graines d&#39;information</span> en rapport aux attracteurs</em></p> <p><img height="374" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531204014-8.png" width="375" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Ce sch&eacute;ma illustre le positionnement du contradictoire au c&oelig;ur du vivant : chaque forme organisationnelle lutte pour sa survie. Cherchant &agrave; conserver son identit&eacute; par rapport &agrave; son milieu, elle est en comp&eacute;tition avec d&rsquo;autres entit&eacute;s dans un espace commun. Le rapport d&rsquo;opposition, relation [&gt;&lt;], est donc ontologique. Dans le champ organisationnel, il induit un double rapport d&rsquo;appropriation-privation par l&rsquo;interne et de domination-soumission au milieu externe</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, pour ma&icirc;triser son cadre de vie. Cette </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">trag&eacute;die de l&rsquo;organisation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> est &agrave; mettre en rapport &agrave; la </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">trag&eacute;die de l&rsquo;&eacute;nergie</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (Lupasco, 1970). La contradiction est r&eacute;solue par l&rsquo;action (graine 8), relation causale, effective, qui peut g&eacute;n&eacute;rer en retour un affect. Le sym&eacute;trique de la relation d&rsquo;opposition [&gt;&lt;] est la relation d&rsquo;unisson [&lt;&gt;] obtenue par le groupe</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (graine 6), externe &agrave; l&rsquo;individu. Pour faciliter la compr&eacute;hension de ce mod&egrave;le, la figure 9 propose une repr&eacute;sentation alternative des 9 relations entre graines qui fait appara&icirc;tre, encadr&eacute;e au centre, la relation par d&eacute;faut de corr&eacute;lation [--].</span></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 9. Relations entre Graines (d&eacute;veloppement)</em></p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531204040-9.png" style="width: 500px; height: 559px;" /></p> <p>La partie suivante se focalise sur l&rsquo;&eacute;tude du Ki, c&#39;est-&agrave;-dire le rapport organisationnel entre les graines 1, 6 et 7, qui d&eacute;signent respectivement l&rsquo;acteur, le groupe, et le r&ocirc;le.</p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">4. Cas d&rsquo;usage, rapports entre l&rsquo;individu et le groupe</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Commen&ccedil;ons par pr&eacute;ciser quelques points :&nbsp;</span></p> <p>a) Le mod&egrave;le propos&eacute; n&rsquo;impose pas d&rsquo;ordre de traitement de l&rsquo;information. Il est possible de cr&eacute;er une premi&egrave;re graine de n&#39;importe quelle esp&egrave;ce.a) Le mod&egrave;le propos&eacute; n&rsquo;impose pas d&rsquo;ordre de traitement de l&rsquo;information. Il est possible de cr&eacute;er une premi&egrave;re graine de n&#39;importe quelle esp&egrave;ce.</p> <p>b) Les trois variables &agrave; consid&eacute;rer, esp&egrave;ce de graine, occurrences et types de relation sont la source d&rsquo;une explosion combinatoire. Par exemple 1A&mdash;1B d&eacute;signe les 9 relations possibles entre les deux individus A et B, 1A&mdash;1A d&eacute;signe les relations de l&rsquo;individu A avec lui-m&ecirc;me, 1A&mdash;6A d&eacute;signe les relations d&rsquo;un individu A avec un groupe A. Ne cherchant pas &agrave; traiter ici l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des cas, l&#39;objectif est dans un premier temps d&rsquo;apporter un &eacute;clairage sur quelques bonnes pratiques. Dans l&rsquo;usage des graines d&rsquo;information, la premi&egrave;re est de ne consid&eacute;rer que les graines qui font sens dans une situation donn&eacute;e.</p> <p>c) La notion de groupe est ouverte. En consid&eacute;rant simplement les humains, elle va du simple bin&ocirc;me &agrave; l&rsquo;ensemble des &ecirc;tres humains ayant exist&eacute; sur terre, le d&eacute;compte &eacute;tant bien s&ucirc;r impossible. Un groupe peut &eacute;galement combiner acteur humain et non humain, au sens de Bruno Latour. La taille du groupe aura &eacute;videmment une influence sur les comportements. Dans la gestion des relations, la th&eacute;orie de la prox&eacute;mie de Hall (1971), l&#39;&eacute;tude des distances sociales entre les individus, m&eacute;rite d&#39;&ecirc;tre prise en compte ainsi que les limites cognitives, comme le nombre de Dunbar, limite naturelle de la taille du r&eacute;seau social d&rsquo;un humain.</p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">d) Comme indiqu&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment, des trois concepts centraux du mod&egrave;le T!O &mdash; Transformation, Organisation et Information &mdash; &eacute;mergent respectivement ceux d&rsquo;espace, de temps et de sens. Chaque graine, unit&eacute; de sens, a ainsi son propre contexte spatio-temporel d&eacute;fini via des attributs qui lui sont propres.&nbsp;</span></p> <p>e) La notion d&rsquo;intelligibilit&eacute; renvoie &agrave; celle d&rsquo;intelligence, capacit&eacute; d&rsquo;adaptation, comme le rappelle l&rsquo;encyclop&eacute;die Wikip&eacute;dia : &laquo; L&#39;intelligence a &eacute;t&eacute; d&eacute;crite comme une facult&eacute; d&#39;adaptation (apprentissage pour s&#39;adapter &agrave; l&#39;environnement) ou au contraire, facult&eacute; de modifier l&#39;environnement pour l&#39;adapter &agrave; ses propres besoins&nbsp;&raquo;. La conjugaison de ces oppos&eacute;s rel&egrave;ve du tiers-inclus. D&rsquo;apr&egrave;s Alain Berthoz, la d&eacute;cision entre ces deux choix est &agrave; relier avant tout &agrave; l&rsquo;action (Berthoz, 1997, 2003). Quant au d&eacute;veloppement de l&rsquo;intelligence, on notera que les deux approches compl&eacute;mentaires de Piaget et Vygotski, de l&rsquo;individuel au social et du social &agrave; l&rsquo;individuel (Lecomte, 2001) s&rsquo;inscrivent dans la logique du tiers inclus</p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">f) Consid&eacute;rer l&rsquo;acteur humain (graine 1) suppose de prendre en compte la &laquo; triade constitutive du concept d&rsquo;homme &raquo; (Morin, 1977:13), &agrave; la fois individu, esp&egrave;ce et soci&eacute;t&eacute;. Notons que cette division semble concerner l&rsquo;ensemble de l&rsquo;organisation du vivant en &eacute;largissant le concept de soci&eacute;t&eacute; aux colonies (biologiques), meutes (canid&eacute;s), troupeaux... Notons &eacute;galement que l&rsquo;esp&egrave;ce regroupe des individus au code g&eacute;n&eacute;tique compatible. Notre notion de groupe (graine 6) peut int&eacute;grer des organismes d&rsquo;esp&egrave;ces diff&eacute;rentes (&eacute;cosyst&egrave;me).</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">g) Le concept de code est central dans le mod&egrave;le. Interpr&eacute;t&eacute; comme une r&egrave;gle, il intervient au niveau des &laquo; trois mati&egrave;res &raquo; (Lupasco, 1960). Au niveau de la mati&egrave;re physique, il correspond aux interactions fondamentales et principes de la thermodynamique. Au niveau de la mati&egrave;re vivante, il s&rsquo;exprime par la g&eacute;n&eacute;tique. Au niveau de la mati&egrave;re psychique, il englobe les codes sociaux, informels ou juridiques, auxquels nous incluons les codes de commande des syst&egrave;mes techniques (algorithmes) qui fa&ccedil;onnent de plus en plus nos soci&eacute;t&eacute;s. Les architectures s&#39;interpr&egrave;tent dans la logique de l&#39;&eacute;nergie : sous-tendues par des codes, elles couplent une structure (potentialisation) qui induit des comportements des &eacute;l&eacute;ments qui l&#39;habitent, et la font &eacute;voluer en retour (actualisation). Le code (tiers inclus) peut lui-m&ecirc;me &eacute;voluer, sous l&#39;influence de facteurs internes ou externes &agrave; l&#39;organisation consid&eacute;r&eacute;e.</span></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les vues de la figure 10 illustrent l&rsquo;inscription dans le mod&egrave;le T!O des points d) et f).&nbsp;</span></p> <p style="text-align: center;"><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Figure 10. Rapport &agrave; l&rsquo;espace temps et Organisation du vivant</span></em></p> <p><img height="374" src="https://www.numerev.com/img/ck_3008_26_image-20230531204157-10.png" width="787" /></p> <p><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La vue n&deg;10 de la figure 9 invite &agrave; analyser la relation entre un acteur et un groupe via l&rsquo;interm&eacute;diaire du r&ocirc;le, soit la cha&icirc;ne (1)&mdash;(7)&mdash;(6). Nous empruntons la d&eacute;finition du r&ocirc;le &agrave; l&#39;holacratie, d&eacute;velopp&eacute;e par Robertson en 2001 : un r&ocirc;le englobe un objectif &agrave; atteindre, des responsabilit&eacute;s &agrave; assumer, un ou plusieurs domaines &agrave; contr&ocirc;ler. et une responsabilit&eacute; &agrave; assurer.</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> Pour optimiser le fonctionnement d&rsquo;un groupe les conditions suivantes sont &agrave; remplir :</span></p> <ul> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">un r&ocirc;le s&rsquo;exerce dans un espace (p&eacute;rim&egrave;tre) et un temps donn&eacute;;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">au sein d&rsquo;un groupe, plusieurs acteurs, ne peuvent remplir le m&ecirc;me r&ocirc;le dans le m&ecirc;me contexte (en m&ecirc;me temps dans le m&ecirc;me espace);</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">un r&ocirc;le ne pouvant &ecirc;tre tenu en continu, une alternance des acteurs ainsi qu&rsquo;un transfert de comp&eacute;tences sont &agrave; pr&eacute;voir;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">la connaissance des r&ocirc;les des diff&eacute;rents collaborateurs est essentielle pour un fonctionnement fluide du groupe;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">la tenue d&rsquo;un r&ocirc;le appelle des comp&eacute;tences associ&eacute;es;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">un r&ocirc;le non tenu est &ldquo;un trou dans la raquette&rdquo;;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">le cumul des r&ocirc;les se heurte &agrave; des limite qui d&eacute;pendent des capacit&eacute;s de l&rsquo;acteur;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">la d&eacute;l&eacute;gation est un processus de r&eacute;partition des r&ocirc;les;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">la confiance (faire confiance, avoir confiance en soi) et la motivation sont des facteurs cl&eacute;s dans la tenue des r&ocirc;les;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">la d&eacute;l&eacute;gation d&rsquo;un r&ocirc;le &agrave; un automate g&eacute;n&egrave;re un besoin d&rsquo;un r&ocirc;le de gestion de cet automate;</span></p> </li> <li aria-level="1" dir="ltr" new="" roman="" style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: " times=""> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">un r&ocirc;le est associ&eacute; &agrave; un objectif (graine 9). Si le contexte change, l&rsquo;objectif est susceptible de changer, donc le r&ocirc;le.</span></p> </li> </ul> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Ces diff&eacute;rents &eacute;nonc&eacute;s sont potentiellement formalisables dans un langage de programmation, par exemple de gestion de contraintes. Ils font ressortir la question des limites ou seuils, qui concernent les diff&eacute;rents niveaux d&rsquo;interventions au sein d&rsquo;une organisation, ceux-ci pouvant &ecirc;tre analys&eacute; &agrave; l&rsquo;aide des attracteurs : le niveau strat&eacute;gique s&rsquo;occupe du potentiel (-), le niveau op&eacute;rationnel, de l&rsquo;actualisation (&times;), &agrave; leur interface le niveau organisationnelle int&egrave;gre (&int;) les contraintes issues de ces deux niveaux. Pour rester agile, le trop plein qui fige le mouvement est &agrave; &eacute;viter, il s&rsquo;agit de jouer sur les vides et les tensions, dans des limites supportables par l&rsquo;organisation</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. L&rsquo;opposition se manifestera &agrave; partir d&rsquo;une trop grande r&eacute;gularit&eacute;, un fonctionnement r&eacute;p&eacute;titif r&eacute;ducteur (-) qui appellera un changement de direction par actualisation (&times;). Mais pour qu&rsquo;un groupe (graine 6) atteigne ses objectifs (graines 9), la difficult&eacute; pratique est de trouver des acteurs (graines 1) en capacit&eacute; de tenir leurs r&ocirc;les (graines 7). Il s&rsquo;agit d&rsquo;une question de formation et de s&eacute;lection.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;">Il existe un domaine o&ugrave; ces r&egrave;gles sont globalement respect&eacute;es, celui du sport ou du spectacle. Ces formes organisationnelles rel&egrave;vent du jeu que leur ressort soit la comp&eacute;tition (Ag&ocirc;n), le hasard (Alea), le simulacre (Mimicry) ou le vertige (Ilinx) d&rsquo;apr&egrave;s la classification de Roger Caillois (1958). Elles sont ainsi soumises &agrave; des r&egrave;gles connues et relativement stables. Le monde de l&rsquo;entreprise est plus complexe car plus ouvert, m&ecirc;lant comp&eacute;tition et collaboration (coop&eacute;tition). Les r&egrave;gles sont mouvantes, et les objectifs variables, appelant un ajustement continu.</p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Aux relations entre Acteurs et Groupes (1&mdash;6) s&#39;ajoutent les relations directes entre Acteurs (1&mdash;1) et entre Groupes (6&mdash;6). On comprendra que le mod&egrave;le relationnel propos&eacute; permet de repr&eacute;senter et d&rsquo;analyser les diff&eacute;rentes formes de d&eacute;pendance.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">5. Critique et questionnement&nbsp;</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Cette partie interroge la nature de cette mod&eacute;lisation, ses conditions de mise en &oelig;uvre, et aborde quelques pistes d&rsquo;&eacute;volutions pour combler les manques actuels.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 14pt; font-family: " times="">5.1. Nature de la mod&eacute;lisation</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Concernant la nature de la mod&eacute;lisation, le mod&egrave;le propos&eacute; se pr&eacute;sente dans cette derni&egrave;re version comme un code permettant de d&eacute;crire le fonctionnement de l&rsquo;organisation. Il se rapproche en cela de la codification des &eacute;l&eacute;ments chimiques de Mendele&iuml;ev, qui d&eacute;crit la structure de la mati&egrave;re et de ses possibles interactions, ou du code g&eacute;n&eacute;tique, qui d&eacute;crit le potentiel de d&eacute;veloppement du vivant, l&rsquo;expression des g&egrave;nes restant sous l&rsquo;influence du contexte (&eacute;pig&eacute;n&eacute;tique). Rappelons les d&eacute;finitions principales du terme code d&rsquo;apr&egrave;s le CNRTL</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> : &laquo; I. Ensemble de lois, de r&egrave;gles &agrave; observer &raquo;, plus pr&eacute;cis&eacute;ment &laquo; Ensemble de r&egrave;gles, d&#39;usages qu&#39;il convient d&#39;observer, qui tendent &agrave; faire loi &raquo; et &laquo; II. Ensemble de signes rendant possible la communication &raquo;, plus pr&eacute;cis&eacute;ment un &laquo; Syst&egrave;me de symboles convenus, permettant l&#39;enregistrement et la transmission d&#39;une information. &raquo; C&rsquo;est par extension un langage</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> d&eacute;di&eacute; &agrave; la compr&eacute;hension des principes de transformation et d&rsquo;organisation, en s&#39;appuyant sur la logique de l&rsquo;&eacute;nergie.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Sa premi&egrave;re particularit&eacute; est de n&rsquo;utiliser qu&rsquo;un ensemble r&eacute;duit de primitives s&eacute;mantiques. Cette compacit&eacute; pourrait &ecirc;tre compar&eacute;e &agrave; celle des syst&egrave;mes de formalisation de l&rsquo;intelligence artificielle, comme les 14 primitives s&eacute;mantiques de Schank</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, ou les 6 de l&rsquo;IEMTL</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> de Pierre L&eacute;vy, &laquo;&nbsp;Langue (math&eacute;matique) dont la finalit&eacute; principale est de formaliser la description des concepts et de leurs connexions &raquo; (Levy, 2023). Ce langage construit qui poss&egrave;de la puissance d&#39;expression d&#39;une langue naturelle et la r&eacute;gularit&eacute; d&#39;une alg&egrave;bre partage avec le mod&egrave;le T!O l&rsquo;intention de travailler en intelligence collective. Mais si nous retrouvons un parall&egrave;le entre le dialogisme Virtuel-Actuel et l&rsquo;antagonisme Potentialisation-Actualisation</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et pouvons &eacute;tablir un rapprochement entre la triade Signe-Etre-Chose et le processus de transformation Ki-F&eacute;-Koi, l&rsquo;approche reste cependant fort diff&eacute;rente. Dans l&rsquo;IEML chaque terme de la langue est traduisible par combinaison via une grammaire, &agrave; partir des 6 primitives qui produisent une table paradigmatique de 25 lettres, puis r&eacute;cursivement un dictionnaire complet</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> permettant de traduire des phrases en codes s&eacute;mantiques, manipulables programmatiquement. Dans T!O, l&rsquo;op&eacute;ration de traduction est r&eacute;alis&eacute;e diff&eacute;remment, dynamiquement &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;attracteurs. Elle n&#39;est pas normative mais oscille entre une op&eacute;ration de r&eacute;duction (-) par rattachement aux primitives relationnelles que sont les esp&egrave;ces de graines et leurs relations, et une op&eacute;ration d&rsquo;expansion (&times;) via l&rsquo;expression de la diversit&eacute; des points de vue, voire de la vari&eacute;t&eacute; des interpr&eacute;tations. L&rsquo;objectif est de s&rsquo;entendre sur le sens commun par int&eacute;gration de ceux-ci (&int;) en s&rsquo;appuyant sur des invariants logique de description, codifiant les principes universels de transformation et d&rsquo;organisation.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;">La notion de code pose cependant quelques questions, comme celles d&rsquo;autonomie, de limite, et de finalit&eacute;.</p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Fixant des r&egrave;gles, un code tend vers le d&eacute;terminisme. Se pose alors la question des degr&eacute;s de libert&eacute; autoris&eacute;s, et donc de l&rsquo;autonomie de l&rsquo;organisation. La notion d&rsquo;attracteur, leur antagonisme et leur conjonction d&eacute;finit un espace de transformation qui reste un espace de libert&eacute;, ce que l&rsquo;on observe dans le vivant qui se d&eacute;ploie dans une vari&eacute;t&eacute; infinie de formes.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La notion de limite est cruciale, constatant que l&rsquo;humain est comme conditionn&eacute; &agrave; les d&eacute;passer (Stephant, 2022) : il s&rsquo;approprie son environnement mat&eacute;riel [&lt;&lt;] et cherche &agrave; dominer son environnement informationnel [-&lt;], sans r&eacute;ellement tenir compte des alertes (Meadows et al., 1972, 2012) et du d&eacute;r&egrave;glement de l&rsquo;organisme qu&rsquo;est la plan&egrave;te (Lovelock, 1979).&nbsp;</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La finalit&eacute;, qui est une des formes du sens, la direction, est plus complexe &agrave; traiter. Nous observons cependant un ph&eacute;nom&egrave;ne qui apporte quelques &eacute;claircissements, celui de r&eacute;sonance (Lacombe, Vieira, 2022).</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 14pt; font-family: " times="">5.2. Conditions de mise en &oelig;uvre</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les conditions de mise en &oelig;uvre appellent aux questions </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">quoi</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">comment</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, sous-tendues par la question </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">pourquoi</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Les grands penseurs du langage</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> y apportent de multiples r&eacute;ponses compl&eacute;mentaires. A titre d&rsquo;exemple, et sans recherche d&rsquo;exhaustivit&eacute;, nous pouvons rappeler que le langage sert &agrave; dire le monde (Mills), &agrave; agir sur le monde (Austin), selon une vision du monde (Sapir-Whorf). Il int&egrave;gre diff&eacute;rentes sous-fonctions, dont une fonction po&eacute;tique (Jakobson). La fonction du langage &eacute;tant de communiquer, ce sont les contraintes de pertinence qui le structure (Martinet). Signalons &eacute;galement que les mots sont de purs conventions (Ockham), et que derri&egrave;re les mots il y a un pouvoir (Bourdieu). Si le langage est un instinct (Pinker), il servirait &agrave; &eacute;viter la guerre (Dessales) et maintenir les relations sociales (Dunbar).&nbsp;</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">L&rsquo;originalit&eacute; du code propos&eacute; est sa concision. Son principal int&eacute;r&ecirc;t est son heuristique. Il permet ainsi de traduire voir affiner ou approfondir des mod&egrave;les et th&eacute;ories existants, comme nous l&rsquo;avons par exemple avec la description de concepts, de mod&egrave;les et de processus</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">.&nbsp;</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Sa mise en &oelig;uvre se heurte cependant &agrave; certaines difficult&eacute;s. L&rsquo;assimilation du concept de graines d&rsquo;information suppose une accommodation car notre &eacute;ducation a ancr&eacute; un certain nombre de concepts dont nous proposons une articulation diff&eacute;rente. Son haut degr&eacute; d&rsquo;abstraction (-) appelle &agrave; multiplier (x) des exemples d&rsquo;usages, et &agrave; proposer des m&eacute;thodes permettant de l&rsquo;int&eacute;grer (&int;) &agrave; des probl&eacute;matiques et outils existants. Son application interdisciplinaire est un atout mais il appelle une premi&egrave;re &eacute;tape de traduction du langage du domaine vers le langage des graines, qui doit &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; au pr&eacute;alable. C&rsquo;est pour faciliter ce premier accompagnement qu&rsquo;a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; un prototype d&rsquo;un jeu de m&eacute;taCartes</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, en cours d&#39;exp&eacute;rimentation. Le d&eacute;veloppement du mod&egrave;le T!O suit ainsi un processus organique, conform&eacute;ment &agrave; sa nature, &agrave; l&rsquo;&eacute;cart du paysage m&eacute;diatique immersif des plateformes num&eacute;riques mondialis&eacute;es</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 14pt; font-family: " times="">5.3. Pistes d&rsquo;&eacute;volution</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">M&ecirc;me si le noyau du mod&egrave;le semble faire preuve d&rsquo;une certaine stabilit&eacute;, en particulier apr&egrave;s les r&eacute;cents ajustements pr&eacute;sent&eacute;s dans cette communication, de nombreux d&eacute;veloppements restent &agrave; envisager. Pour aller au-del&agrave; de la logique de l&rsquo;&eacute;nergie, des 6 attracteurs et de leurs d&eacute;riv&eacute;s que sont les graines d&rsquo;information et les primitives relationnelles, l&rsquo;apport des sp&eacute;cialistes du langage pourrait &ecirc;tre pr&eacute;cieux, comme par exemple la th&eacute;orie de l&rsquo;&eacute;nonciation d&rsquo;Antoine Culioli avec le r&eacute;seau de type notionnels et le concept d&rsquo;op&eacute;rateurs en linguistique (Descl&eacute;s, 2009). Les recherches issues de la logique naturelle du philosophe Jean-Blaise Grize avec lequel nous partageons le concept cl&eacute; de sch&eacute;matisation sont &eacute;galement &agrave; explorer.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les formalismes math&eacute;matiques associ&eacute;s aux notions d&rsquo;op&eacute;ration, d&rsquo;op&eacute;rateur et d&rsquo;attracteur font partie des pistes d&rsquo;approfondissement envisag&eacute;es, en particulier pour des usages informatiques. Parmis ceux-ci, les travaux du math&eacute;maticien Ren&eacute; Thom sur la </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">th&eacute;orie des catastrophes</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (Thom, 1977), leur d&eacute;veloppement s&eacute;miophysique avec les concepts de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">pr&eacute;gnance</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et de </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">saillance</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (Thom, 1988) ainsi que l&rsquo;application de la morphogen&egrave;se au langage sont des sources d&rsquo;inspiration &agrave; explorer : &laquo; toute morphologie est le r&eacute;sultat d&rsquo;un conflit &raquo; (Thom, 1983: 140). Aborder la singularit&eacute; physique du vivant qui r&eacute;siste aux math&eacute;matiques (Bailly, Longo, 2006) avec une autre logique, en l&rsquo;occurrence celle de l&rsquo;&eacute;nergie, est une entreprise qui n&eacute;cessite un panel de comp&eacute;tences, elle ne peut s&rsquo;envisager que dans la dur&eacute;e et collectivement. Mais permettant d&eacute;j&agrave; de questionner l&rsquo;activit&eacute; et les r&ocirc;les de l&rsquo;humain, en croisant diff&eacute;rents regards, le mod&egrave;le T!O pr&eacute;sente l&rsquo;avantage d&rsquo;initier cette d&eacute;marche librement, avec en particulier une ouverture aux ontologies propos&eacute;es par l&#39;anthropologue Philippe Descola (2005). Son syst&egrave;me s&rsquo;interpr&egrave;te &agrave; l&rsquo;aide des attracteurs, croisant ceux de transformation qui portent la diff&eacute;renciation (&times;) et l&rsquo;identit&eacute; (-), avec ceux d&rsquo;organisation qui portent l&#39;int&eacute;riorit&eacute; (+) et l&rsquo;ext&eacute;riorit&eacute; (&divide;). Ce point est d&eacute;velopp&eacute; dans l&rsquo;encadr&eacute; 1.</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height: 1.2; margin-top: 0pt; margin-bottom: 10pt; text-align: center;"><em>Encadr&eacute; 1. Ontologies de Philippe Descola</em></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">L&rsquo;&eacute;tude des peuples premiers a amen&eacute; l&rsquo;anthropologue &agrave; distinguer quatre modes d&rsquo;identification parmi les soci&eacute;t&eacute;s humaines, &agrave; partir d&rsquo;une double dichotomie entre physicalit&eacute; et psychisme d&#39;une part, identit&eacute; et diff&eacute;renciation d&rsquo;autre part. Cet auteur associe ainsi la soci&eacute;t&eacute; occidentale au </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">naturalisme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> dans lequel l&rsquo;identit&eacute; physique naturelle, qui est d&eacute;crite unitairement &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un m&ecirc;me groupe de composants (particules &eacute;l&eacute;mentaires et code g&eacute;n&eacute;tique), s&rsquo;oppose &agrave; la diff&eacute;rence des psychismes culturels. Les trois autres points de vue, appel&eacute;s </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">animisme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">tot&eacute;misme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">analogisme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, sont int&eacute;gr&eacute;s dans le tableau ci-dessous, qui corr&egrave;le l&rsquo;ontologie de Descola aux attracteurs de transformation et d&rsquo;organisation du r&eacute;f&eacute;rentiel T!O. Dans cette pr&eacute;sentation, chaque ontologie appara&icirc;t deux fois : le </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">naturalisme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> partage l&rsquo;identit&eacute; de la physicalit&eacute; avec le </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">tot&eacute;misme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> et la diff&eacute;rence de psychisme avec l&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">analogisme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, tandis que l&rsquo;</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">animisme</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> lui est totalement oppos&eacute;.</span></p> <table border="1" cellpadding="4" cellspacing="0" style:=""> <caption><em>Tableau 3 : Interpr&eacute;tation de l&rsquo;ontologie de Descola dans le r&eacute;f&eacute;rentiel T!O</em></caption> <colgroup> <col width="223" /> <col width="191" /> <col width="172" /> </colgroup> <tbody> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: right;"><strong>transformation</strong></p> <p dir="ltr" style="text-align: left;"><strong>organisation</strong></p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">attracteur (-)<br /> <br /> &harr; identique</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">attracteur (&times;)<br /> <br /> &harr; diff&eacute;rent</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">attracteur (&divide;) : espace externe</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&harr; physicalit&eacute;</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">naturalisme</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">tot&eacute;misme</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">animisme</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">analogisme</p> </td> </tr> <tr> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">attracteur (+) : espace interne</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">&harr; psychisme</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">animisme</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">tot&eacute;misme</p> </td> <td> <p dir="ltr" style="text-align: center;">naturalisme</p> <p dir="ltr" style="text-align: center;">analogisme</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">6. Conclusion</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Cet article a pr&eacute;sent&eacute; les derni&egrave;res &eacute;volutions d&rsquo;un mod&egrave;le d&rsquo;organisation de l&rsquo;information qui permet d&rsquo;aborder la complexit&eacute; de la transformation de l&rsquo;organisation, construit &agrave; partir de la logique de l&rsquo;&eacute;nergie du philosophe St&eacute;phane Lupasco. Apr&egrave;s une introduction positionnant nos travaux de recherche, la premi&egrave;re partie reformalise le concept de graine d&rsquo;information dans une perspective relationnelle &agrave; partir de 6 op&eacute;rateurs math&eacute;matiques &eacute;l&eacute;mentaires consid&eacute;r&eacute;s comme des attracteurs. A ceux-ci ont r&eacute;cemment &eacute;t&eacute; associ&eacute;es 6 primitives relationnelles pr&eacute;sent&eacute;es en seconde partie. Illustrative, la troisi&egrave;me partie montre comment le r&ocirc;le (graine 7, tiers inclus), trouve une place d&eacute;terminante entre l&rsquo;individu (graine 1, actualisant) et le groupe (graine 6, potentialisant). Ces recherches exploratoires se pr&eacute;sentent sous la forme d&rsquo;un code pour construire du sens commun. Si elles restent &agrave; approfondir, en particulier par les apports des sciences du langage, elles sont d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent exploitables pour construire des repr&eacute;sentations individuelles et collectives porteuses de sens, comme le montrent des premiers cas d&rsquo;application en arch&eacute;ologie (Reich et al., 2023).</span></p> <p dir="ltr" role="presentation" style="line-height:1.2;text-align: justify;margin-top:0pt;margin-bottom:10pt;"><span new="" roman="" style="font-size: 18pt; font-family: " times="">Bibliographie</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Bailly, F., Longo, G. (2006). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Math&eacute;matiques et sciences de la nature, La singularit&eacute; physique du vivant</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Hermann.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Berry, G. (2020). Les langages informatiques : de la pens&eacute;e &agrave; l&rsquo;ex&eacute;cution automatique. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Langue et science, langage et pens&eacute;e</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Odile Jacob, 71-90.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Berthoz, A. (1997). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le sens du mouvement</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Odile Jacob.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Berthoz, A. (2003). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La d&eacute;cision</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Odile Jacob.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Berthoz, A. (2009). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La simplexit&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Odile Jacob.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Bitbol, M. (2010). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">De l&#39;int&eacute;rieur du monde: pour une philosophie et une science des relations</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Flammarion.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Bonnet, D. (2007). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le pilotage de la transformation en environnement de coop&eacute;ration inter-organisationnelle : essence socio-&eacute;conomique de la transformation et des strat&eacute;gies de transformation</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Th&egrave;se de doctorat en Sciences de gestion, sous la direction d&rsquo;Henri Savall. Universit&eacute; Jean Moulin Lyon 3.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Caillois, R. (1958). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les jeux et les hommes</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Gallimard.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Cardon, A. (2005). L</span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">a complexit&eacute; organis&eacute;e - syst&egrave;mes adaptatifs et champ organisationnel</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Lavoisier.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Cassar, E. (2015). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Des villes sensibles aux architectures subtiles</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Conf&eacute;rence &agrave; TEDxLyon. URL : https://youtu.be/oaIQbh6BCmE</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Chazal, G. (1997). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Formes, figures, r&eacute;alit&eacute;s</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Seyssel : Champ Vallon.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">CPDirSIC (2019). Dynamique des recherches en Sciences de l&rsquo;information et de la communication. http://cpdirsic.fr/wp-content/uploads/2019/08/dyresic-web-08-2019.pdf</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Culioli A. (1991). <em>Pour une linguistique de l&#39;&eacute;nonciation. Op&eacute;rations et repr&eacute;sentations, tome 1</em>. Paris : Ophrys.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Culioli A. (1999). <em>Pour une linguistique de l&#39;&eacute;nonciation. Formalisation et op&eacute;rations de rep&eacute;rage, tome 2</em>. Paris : Ophrys.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Culioli A. (2000). <em>Pour une linguistique de l&#39;&eacute;nonciation. Domaine notionnel, tome 3</em>. Paris : Ophrys.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Descola, P. (2005). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Par-del&agrave; nature et culture</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Gallimard.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Descl&eacute;s, J.-P. (2009). Le concept d&rsquo;op&eacute;rateur en linguistique. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Math&eacute;matiques et langage, Histoire &Eacute;pist&eacute;mologie Langage</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, 31-1, 75-98.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2009_num_31_1_3107</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre;"> </span></span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Reich, G., Durost, S. &amp; Girard, J.-P., (2023). Enjeux pour la mise en r&eacute;seau et l&#39;analyse des connaissances arch&eacute;ologiques. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Actes de la conf&eacute;rence internationale TOTh 2022</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Chamb&eacute;ry : Presses Universitaires Savoie Mont Blanc.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Gibert, P. (1980). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le contrôle de gestion dans les organisations publiques</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Ed. Organisation.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Grize, J.-B. (1996). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Logique naturelle et communication</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : PUF.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Grize, J.-B. (2002). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Logique et langage</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Orphys.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Hall, E. T. (1971). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La dimension cach&eacute;e</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Seuil.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Hofstadter, D., Sander E. (2013). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">L&#39;analogie : c&oelig;ur de la pens&eacute;e</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Odile Jacob.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Illich, I. (1975). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">&Eacute;nergie et &eacute;quit&eacute;</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Seuil.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lacombe, E. (2016). Graine d&rsquo;information et sch&eacute;mas de transformation. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Management des Technologies Organisationnelles</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, n&deg;06 (1). Paris : Presses des Mines, 109-124.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lacombe, E. (2021). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Transformation num&eacute;rique des organisations en r&eacute;seau : les potentiels d&#39;une sch&eacute;matisation dynamique de l&#39;information</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Th&egrave;se de doctorat en Sciences de l&rsquo;information et de la communication, sous la direction de Lise Vieira, Bordeaux 3.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lacombe, E. (2022). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le th&eacute;saurus organisationnel comme cl&eacute; du rapport entre organisation de l&rsquo;information et transformation de l&rsquo;organisation (boucle OitO) : r&eacute;f&eacute;rentiel T!O et exemples d&rsquo;application</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Journ&eacute;e th&eacute;matique Thesaurus Rex II, 8 d&eacute;cembre 2022, Maison de l&rsquo;Orient et de la M&eacute;diterran&eacute;e Jean Pouilloux. Lyon.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lacombe, E., Vieira, L. (2022). Le ph&eacute;nom&egrave;ne de r&eacute;sonance &agrave; l&rsquo;&egrave;re du num&eacute;rique, Perspectives et mod&eacute;lisation. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Fractales et R&eacute;sonances</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Presses des Mines, 147-170.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lacombe, E., Lukas, D. (2023). The transformation of an archaeological community 
and its resulting representations 
in the context of the co-development 
of open Archaeological Information Systems. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">8. Where do you draw your lines? Mapping transformation of archaeological practice in the digital age</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, CAA Conference, 5 avril 2023. Amsterdam.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lecomte, J. (2001). Lev Vygotski, Pens&eacute;e et langage, du social vers l&#39;individuel. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le langage, nature, histoire et usage</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Ed. Sciences Humaines, 291-296.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">L&eacute;vy, P. (2023). Comment construire un concept en IEML ? L&rsquo;exemple de la d&eacute;mocratie. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Pierre Levy&#39;s Blog</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, 20 f&eacute;vrier 2023.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">https://pierrelevyblog.com/2023/02/20/comment-construire-un-concept-en-ieml-lexemple-de-la-democratie/</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lovelock, J. (1979). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Gaia, a new look at life on earth</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, Oxford University Press. Trad. France, (2017). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La Terre est un &ecirc;tre vivant, L&rsquo;hypoth&egrave;se Ga&iuml;a</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Flammarion.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lupasco, S. (1951). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Le principe d&#39;antagonisme et la logique de l&#39;&eacute;nergie</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Hermann.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lupasco, S. (1960). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les trois mati&egrave;res</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Julliard.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Lupasco, S. (1970). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La trag&eacute;die de l&#39;&eacute;nergie</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Casterman.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Maill&eacute;, A. J. (2016). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La loi des contraires, Corpus &eacute;nantiologique de la conception du monde et de la r&eacute;flexion humaine</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Montr&eacute;al : Carte Blanche.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Maturana, H., Varela F. (1980). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Autopoiesis and Cognition: the Realization of the Living</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Kluwer Academic Publishers.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Meadows, D, Meadows, D., Randers, J. (1972). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">The Limits To Growth</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. White River Junction: Chelsea Green Publishing.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Meadows, D, Meadows, D., Randers, J. (2012). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Les limites &agrave; la croissance (dans un monde fini) : Le rapport Meadows, 30 ans apr&egrave;s</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Rue de l&rsquo;&eacute;chiquier.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Morin, E. (1977). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La m&eacute;thode, tome 1 : La nature de la nature.</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> Paris : Seuil.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Morin, E. (2010). Lupasco et les pens&eacute;es qui affrontent la contradiction. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">A la confluence de deux cultures Lupasco aujourd&rsquo;hui</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, sous la direction de Basarab Nicolescu. Escalquens : Ed. Oxus.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Nicolescu, B. (1996). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">La transdisciplinarit&eacute; : manifeste</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Monaco : Ed. Rocher.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Parrochia, D. (1991), </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Math&eacute;matiques et existence, Ordres, Fragments, Empi&eacute;tements</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Seyssel&nbsp;: Champ-Vallon.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Piaget J. (1973). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Introduction &agrave; l&rsquo;&eacute;pist&eacute;mologie g&eacute;n&eacute;tique, Tome 1. La pens&eacute;e math&eacute;matique, Tome 2. La pens&eacute;e physique</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : PUF.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Resmini, A. (2013). Les architectures d&rsquo;information. </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">L&rsquo;Architecture de l&rsquo;information : un concept op&eacute;ratoire ?</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. &Eacute;tudes de Communication, 41, 31-56.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><a href="https://journals.openedition.org/edc/5380" style=""><u><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">https://journals.openedition.org/edc/5380</span></u></a></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Stephant, A. (2022). Ru&eacute;e mini&egrave;re au XXI</span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""><span style="font-size:0.6em;vertical-align:super;">&egrave;</span></span><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> si&egrave;cle&nbsp;: jusqu&#39;o&ugrave; les limites seront-elles repouss&eacute;es&nbsp;?, </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Conf&eacute;rence Unexpected Sources of Inspiration</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times=""> (USI), 28 juin 2022. </span><a href="https://youtu.be/i8RMX8ODWQs" style=""><u><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">https://youtu.be/i8RMX8ODWQs</span></u></a><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">&nbsp;</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Thom, R. (1977). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Stabilit&eacute; structurelle et morphogen&egrave;se</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : InterEditions.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Thom, R. (1983). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Paraboles et catastrophes</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Entretiens sur les math&eacute;matiques, la science et la philosophie</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : Flammarion.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Thom, R. (1988). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Esquisse d&#39;une s&eacute;miophysique</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">, </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Physique aristot&eacute;licienne et Th&eacute;orie des Catastrophes</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Paris : InterEditions.</span></p> <p style="list-style-type: disc; font-size: 12pt; font-family: "><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Tricot, C. (2006). </span><em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">Cartographie S&eacute;mantique, des connaissances &agrave; la carte</span></em><span new="" roman="" style="font-size: 12pt; font-family: " times="">. Th&egrave;se de doctorat en Informatique, sous la direction de Christophe Roche, Universit&eacute; de Savoie.</span></p>