<h3>Abstract</h3> <p>Born on 7 September 1927. His father died on 12 December; his mother died when he was seven, on 7 September 1934. Secondary education at the Lyc&eacute;e Condorcet, literature studies at the Sorbonne. Attends Charles Dullin drama class (&quot;I wasn&#39;t trying to be an actor, but to study directing&quot;); occasionally recites poetry at the Lapin agile (a cabaret in Montmartre). He had a passion for all means of expression. In 1945, he joined the Institut des Hautes &eacute;tudes cin&eacute;matographiques (IDHEC); in 1946, the Club d&#39;Essai de la radiodiffusion fran&ccedil;aise (founded on 31 March), run by the poet Jean Tardieu.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Na&icirc;t le 7 septembre 1927. Son p&egrave;re meurt le 12 d&eacute;cembre suivant&nbsp;; sa m&egrave;re quand il a sept ans, le 7 septembre 1934. &Eacute;tudes secondaires au Lyc&eacute;e Condorcet, &eacute;tudes de lettres &agrave; la Sorbonne. Assiste au cours dramatique Charles Dullin&nbsp;(&laquo;&nbsp;Je ne cherchais pas &agrave; &ecirc;tre com&eacute;dien, mais &agrave; &eacute;tudier la mise en sc&egrave;ne&nbsp;&raquo;)&nbsp;; dit de temps en temps des po&egrave;mes au Lapin agile (cabaret montmartrois). A la passion de tous les moyens d&rsquo;expression. En 1945, int&egrave;gre l&rsquo;Institut des Hautes &eacute;tudes cin&eacute;matographiques (IDHEC)&nbsp;; en 1946, le Club d&rsquo;Essai de la radiodiffusion fran&ccedil;aise (cr&eacute;&eacute; le 31 mars), anim&eacute; par le po&egrave;te Jean Tardieu.</p> <blockquote> <p>Oh que j&rsquo;ai fouin&eacute; en 1945&nbsp;!&nbsp;J&rsquo;avais la nostalgie d&rsquo;un autre monde, mais peut-&ecirc;tre &eacute;tait-il en celui-ci, selon Paul Eluard. Parti sans le savoir en qu&ecirc;te d&rsquo;un p&egrave;re et de la parole, d&rsquo;une m&egrave;re et d&rsquo;un lieu, d&rsquo;un ma&icirc;tre et de la r&eacute;alit&eacute;, j&rsquo;allais na&icirc;tre par l&rsquo;oreille en m&rsquo;improvisant durant dix ann&eacute;es par les moyens radiophoniques en un temps o&ugrave; l&rsquo;on avait faim en France, o&ugrave; les journaux &eacute;taient riches de col&egrave;re, o&ugrave; la t&eacute;l&eacute;vision, c&rsquo;&eacute;tait &laquo;&nbsp;des blagues&nbsp;&raquo; et o&ugrave; il n&rsquo;y avait pas encore trois ou quatre jeunes gens &agrave; se servir d&rsquo;une guitare comme d&rsquo;un cheval. (Billetdoux, 1972)</p> </blockquote> <h2><strong>1. 1946-1950&nbsp;: d&eacute;buts &agrave; la radio&nbsp;<a href="#_ftn1" name="_ftnref1"><strong>[1]</strong></a></strong><br /> &nbsp;</h2> <p>[radio] Producteur de &laquo;&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s litt&eacute;raires&nbsp;&raquo; au Club d&rsquo;Essai de la RTF, 1946 &agrave; 1948. Notamment&nbsp;:</p> <p>‒&nbsp;<em>Les Anes rouges</em>, Club d&rsquo;Essai, s&eacute;rie de 1946 &agrave; 1948, Hubert Degex co-prod. (chant et piano). Quelques sketches&nbsp;: &laquo;&nbsp;Deux camarades&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;L&rsquo;&Eacute;cole des quatre saisons&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Rem&egrave;des aux c&oelig;urs bris&eacute;s&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;la &laquo;&nbsp;Grande auberge&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;L&rsquo;utopie g&eacute;niale&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Noir&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;La vie d&rsquo;un homme c&eacute;l&egrave;bre&nbsp;&raquo;&hellip;</p> <p>‒&nbsp;<em>Le Grand Sympathique</em>, Pierre Arnaud co-prod., 1947. &Eacute;mission publique enregistr&eacute;e au th&eacute;&acirc;tre Agn&egrave;s Capri.</p> <p>‒&nbsp;<em>&Agrave; la bonne semaine</em>, Paris-Inter, Jacques Peuchmaurd co-prod., 1947.</p> <p>‒&nbsp;<em>Le Lapin &agrave; Gil</em>, avec Jacques-Roger Caussimon, Club d&rsquo;Essai, s&eacute;rie 1948.</p> <p>‒&nbsp;<em>Humeurs et humour</em>, Cha&icirc;ne Nationale, &laquo;&nbsp;Les vari&eacute;t&eacute;s du Club d&rsquo;Essai&nbsp;&raquo;, Billetdoux prod. et r&eacute;al., s&eacute;rie 1948</p> <blockquote> <p>Ils jouent&nbsp;? Mais non, ils vivent leurs propres histoires, et parfois m&ecirc;me ils les chantent. Chaque fois, le jeu consiste &agrave; nous mettre en pr&eacute;sence de personnages qui disent sans plus de fa&ccedil;on ce qu&rsquo;ils voient, ce qu&rsquo;ils &eacute;prouvent, ce qui leur arrive. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ils appellent eux-m&ecirc;mes crier comme des &acirc;nes. Mais, &eacute;videmment, ils crient &agrave; l&rsquo;occasion avec beaucoup de po&eacute;sie, et cela nous permet d&rsquo;entendre une chanson comme &laquo;&nbsp;Mon camarade&nbsp;&raquo; de Caussimon.</p> <p>D&rsquo;ailleurs les &acirc;nes rouges nous pr&eacute;sentent chaque fois des po&egrave;mes et des chansons dont ils sont les auteurs, ou bien qu&rsquo;ils empruntent &agrave; leurs auteurs favoris. Parmi, nous retrouvons souvent Jacques Pr&eacute;vert et Caussimon. Mais alors s&rsquo;il faut classer cette &eacute;mission, nous serons fort embarrass&eacute;s, bien s&ucirc;r, elle rel&egrave;ve &agrave; premi&egrave;re vue des vari&eacute;t&eacute;s, et, cependant, elle ne ressemble pas &agrave; ce que nous avons coutume d&rsquo;entendre [&hellip;] Peut-&ecirc;tre existe-t-il une forme de divertissement moderne qui prendrait tant&ocirc;t le ton de la farce, tant&ocirc;t celui de la po&eacute;sie ou de l&rsquo;humour, ne d&eacute;daignerait pas les gags et, cependant, conserverait tjrs une tenue litt&eacute;raire et musicale de qualit&eacute;. (presse&nbsp;<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>)</p> </blockquote> <p>En 1949-1950, responsable &agrave; la Martinique des programmes pour les Antilles. Il part avec sa femme Evelyne. Naissance de ses deux filles Virginie en 1949, et Rapha&euml;le (aujourd&rsquo;hui Marie), en 1951. &laquo;&nbsp;Vers le temps o&ugrave; je passais mon permis de conduire (je m&rsquo;&eacute;tais mari&eacute; entretemps), je fus saisi du besoin d&rsquo;aventures&nbsp;! Et le 20 d&eacute;cembre 1948, je partis pour les Antilles&nbsp;: j&rsquo;&eacute;tais charg&eacute; de la direction du poste de Radiodiffusion de Fort-de-France&nbsp;&raquo; (&laquo;&nbsp;Fran&ccedil;ois Billetdoux nous parle de ses &eacute;missions&nbsp;&raquo;,&nbsp;<em>La Semaine radiophonique</em>, octobre 1954). &laquo;&nbsp;D&egrave;s ses d&eacute;buts, l&rsquo;artiste innovant et l&rsquo;organisateur cr&eacute;ateur cohabitent en lui. Ainsi de toute sa carri&egrave;re, si harmonieusement qu&rsquo;il est devenu impossible de s&eacute;parer l&rsquo;un de l&rsquo;autre.&nbsp;&raquo; (&Eacute;mile No&euml;l).</p> <h2>2.&nbsp;1951-1958&nbsp;: de la radio au th&eacute;&acirc;tre<br /> &nbsp;</h2> <p>&Agrave; la radio, producteur d&rsquo;&eacute;missions, animateur de vari&eacute;t&eacute;s, r&eacute;alisateur d&rsquo;&eacute;missions dramatiques et autres (<em>Les Vertiges de M. Fl&ucirc;te</em>, s&eacute;rie de de Francis Claude,&nbsp;<em>Le Parasite</em>, adaptation du roman de Dosto&iuml;evski par Soupault,&nbsp;<em>La Fable de l&rsquo;enfant vol&eacute;</em>, &oelig;uvrette de Pirandello,&nbsp;<em>La v&eacute;rit&eacute; est morte</em>&nbsp;d&rsquo;Emanuel Robl&egrave;s,&nbsp;<em>La Bouche d&rsquo;ombre</em>, de Lise Deharme (sur Hugo),&nbsp;<em>Petites &eacute;</em><em>pop&eacute;es d&rsquo;un nouveau monde</em>&nbsp;(po&egrave;mes longs de Cocteau, Beucler, Fargue, Cendrars, Prikaz et Pr&eacute;vert), entretiens de Jean et Taos Amrouche avec Jean Giono,&nbsp;<em>Les aventures de M. Pic</em>,&nbsp;<em>Jefferson Mississipi</em>, de Michel Mohrt d&rsquo;apr&egrave;s William Faulkner, etc.), auteur de pi&egrave;ces polici&egrave;res. &laquo;&nbsp;Pratiquement, les premi&egrave;res pi&egrave;ces que j&rsquo;ai pu &eacute;crire, je les ai &eacute;crites pour la radio [&hellip;] J&rsquo;ai commenc&eacute; par ces exercices avant de revenir &agrave; mon envie profonde qui &eacute;tait le th&eacute;&acirc;tre&nbsp;&raquo; (Billetdoux, 1986).</p> <p>Br&egrave;ve incursion sur une sc&egrave;ne de th&eacute;&acirc;tre en 1951-1952, avec deux sketches inclus dans le spectacle&nbsp;<em>Treize pi&egrave;ces &agrave; louer</em>&nbsp;(Th&eacute;&acirc;tre du Quartier latin) et un &laquo;&nbsp;Prologue&nbsp;&raquo; form&eacute; de cinq courts monologues. Retour au cabaret (Milord l&rsquo;Arsouille, L&rsquo;&Eacute;cluse) en 1954-1955&nbsp;: cr&eacute;ation et interpr&eacute;tation de monologues (<em>Autodidacte</em>,&nbsp;<em>Le bon p&egrave;re</em>&hellip;), r&eacute;alisation d&rsquo;&eacute;missions de vari&eacute;t&eacute;s comme&nbsp;<em>Au pays de Papouasie</em>, spectacles po&eacute;tiques d&rsquo;Agn&egrave;s Capri (Cha&icirc;ne parisienne, ao&ucirc;t-septembre 1954). Vrais d&eacute;buts au th&eacute;&acirc;tre&nbsp;: au printemps 1955&nbsp;avec&nbsp;<em>&Agrave; la nuit la nuit</em>.</p> <blockquote> <p>C&rsquo;est parce qu&rsquo;en 1955 j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;interdit d&rsquo;antenne&nbsp;&raquo; &agrave; la Radiodiffusion fran&ccedil;aise, puis &laquo;&nbsp;priv&eacute; d&rsquo;antenne&nbsp;&raquo; lors du premier d&eacute;but f&acirc;cheux d&rsquo;Europe N&deg;1 que je me suis enfin d&eacute;cid&eacute; &agrave; &eacute;crire et &agrave; monter ma premi&egrave;re &oelig;uvre de th&eacute;&acirc;tre. Somme toute &agrave; acc&eacute;der r&eacute;solument &agrave; un monde en trois dimensions. (Billetdoux, 1986)</p> </blockquote> <p>De 1955 &agrave; 1958, dirige les programmes de la RFOM puis SORAFOM (service de radiodiffusion de la France d&rsquo;outre-mer).</p> <p><u>1951</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Une famille perdue</em>, Cha&icirc;ne Nationale, s&eacute;rie&nbsp;<em>Modern Style modifi&eacute; 1950</em>, 15 avril 1951, dur&eacute;e&nbsp;: 20 mn. Avec Jacques Dufilho et Jean Bellanger, Am&eacute;d&eacute;e, etc. Billetdoux auteur et prod.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Tchin-Tchin ou l&rsquo;accouplement</em>, Cha&icirc;ne Nationale,&nbsp;<em>Modern Style modifi&eacute; 1950</em>, 22 avril 1951, dur&eacute;e&nbsp;: 24 mn. Avec Jacques Dufilho et Jean Bellanger, Billetdoux auteur et r&eacute;al.</p> <p>Et, dans la m&ecirc;me s&eacute;rie, deux autres &eacute;missions non identifi&eacute;es.</p> <p>[vari&eacute;t&eacute;s]&nbsp;<em>Op&eacute;ra biographique</em>&nbsp;et&nbsp;<em>&Agrave; la chasse comme &agrave; la chasse</em>, deux sayn&egrave;tes pour&nbsp;<em>Treize pi&egrave;ces &agrave; louer</em>, m.&nbsp;sc. Michel de R&eacute;, Th&eacute;&acirc;tre du Quartier Latin, 14 avril 1951. 13 courtes pi&egrave;ces de sept auteurs&nbsp;: Billetdoux, Pierre Devaux, Roland Dubillard (<em>Incognito, chansons</em>), Henri Duvernois, Guillaume Hanoteau, Steve Passeur, Jean Tardieu (trois textes&nbsp;:&nbsp;<em>Les Erreurs</em>,&nbsp;<em>Oswald et Zena&iuml;de</em>,&nbsp;<em>Ce que parler veut dire</em>). &nbsp;&laquo;&nbsp;Tr&egrave;s nette infid&eacute;lit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;cole Pr&eacute;vert. De temps en temps, cela para&icirc;t souhaitable&nbsp;&raquo; (presse). &laquo;&nbsp;La note &ldquo;Saint-Germain-des-Pr&eacute;s est donn&eacute;e par trois des fournisseurs de cabarets d&rsquo;avant-garde&nbsp;; Fran&ccedil;ois Billetdoux, Guillaume Hanoteau et Jean Tardieu, tr&egrave;s connu par ailleurs comme po&egrave;te&nbsp;&raquo; (presse). Billetdoux ouvre aussi le spectacle par un &laquo;&nbsp;Prologue&nbsp;&raquo;&nbsp;compos&eacute; de cinq monologues pastichant les &laquo;&nbsp;discours&nbsp;&raquo; d&rsquo;un cur&eacute;, un homme politique, un mondain, un animateur radio et un maire.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Vacances perdues</em>, Paris Inter, feuilleton estival tous les lundis et jeudis &agrave; 16h10 &agrave; partir du 13 ao&ucirc;t, 12 &eacute;missions de 20 mn. Histoire d&rsquo;un jeune employ&eacute; parisien &laquo;&nbsp;qui ne part pas en vacances et dont la petite chambre montmartroise est bombard&eacute;e de cartes postales et de prospectus touristiques envoy&eacute;s par ses amis et connaissances. Ces vacances perdues seront, bien s&ucirc;r, pr&eacute;texte &agrave; chansons&nbsp;&raquo; (presse).</p> <p>[radio] Interventions 20 x 6 mn dans&nbsp;<em>Les Vertiges de M. Fl&ucirc;te</em>, Francis Claude prod., Cha&icirc;ne Nationale, d&eacute;cembre 1951, dimanche de midi &agrave; une heure. Dialogues et chansons. Avec Maurice Biraud dans le r&ocirc;le de M. Fl&ucirc;te et Billetdoux dans le r&ocirc;le de sa conscience. &laquo;&nbsp;Il [M. Fl&ucirc;te] est notre visage de tous les jours. Un bien brave homme&nbsp;; peut-&ecirc;tre le plus dangereux camouflage du diable. Enfin, ce que nous sommes&nbsp;&raquo; (Ren&eacute; Barjavel).</p> <p><u>1952</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Scarface</em>, Cha&icirc;ne Parisienne, avril. Dur&eacute;e&nbsp;: 30 mn.</p> <p>[radio] Interventions dans&nbsp;<em>La Roue tourne</em>, Francis Claude prod., Cha&icirc;ne Parisienne, lundi 20h30. &Eacute;mission enregistr&eacute;e en public &agrave; l&rsquo;Alhambra-cin&eacute;ma-music-hall (2000 places) puis au Th&eacute;&acirc;tre de Babylone. Avec Mich&egrave;le Arnaud et Mouloudji pour les chansons et dialogues, Maurice Biraud, et Billetdoux dans le r&ocirc;le de &laquo;&nbsp;Monsieur Leb&acirc;ton&nbsp;&raquo;. Une &laquo;&nbsp;conversation &agrave; b&acirc;tons rompus entre Francis Claude, Fran&ccedil;ois Billetdoux et Maurice Biraud entrecoup&eacute;e de chansons&nbsp;&raquo; (presse). &laquo;&nbsp;Bien qu&rsquo;inf&eacute;rieure aux &ldquo;Vertiges&rdquo;, cette &ldquo;Roue&rdquo; para&icirc;t sup&eacute;rieures &agrave; toutes les autres &ldquo;Vari&eacute;t&eacute;s&rdquo; actuelles&nbsp;&raquo; (presse).</p> <p><u>1953</u></p> <p>[radio] R&eacute;alisation des&nbsp;<em>Rencontres avec Jean Giono</em>, 23 entretiens par Jean et Taos Amrouche, Cha&icirc;ne Nationale, 12 f&eacute;vrier &ndash; 11 juin et 15 octobre &ndash; 3 d&eacute;cembre 1953, par &eacute;mission de 40 &agrave; 45 mn.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Quelqu&rsquo;un</em>, &laquo;&nbsp;audiodrame&nbsp;&raquo;, Cha&icirc;ne Parisienne, dans la s&eacute;rie&nbsp;<em>Le jeu du myst&egrave;re et de l&rsquo;aventure</em>, juillet 1953. Dur&eacute;e&nbsp;: 50 mn. &laquo;&nbsp;Une com&eacute;die follement triste de Fran&ccedil;ois Billetdoux. Le personnage central est un chat, un gros matou qui rend fou de jalousie un homme sur le retour. Fran&ccedil;ois Billetdoux, qui conna&icirc;t son affaire, a d&eacute;coup&eacute; son texte en chapitres qui se d&eacute;veloppent &agrave; la mani&egrave;re d&rsquo;un roman policier.&nbsp;&raquo; (presse).Version radiophonique du roman en pr&eacute;paration&nbsp;<em>L&rsquo;Animal</em>&nbsp;(La Table ronde, 1955).</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Toits et mois</em>, Francis Claude, Habib Benglia, Fran&ccedil;ois Billetdoux prod., Cha&icirc;ne parisienne, septembre 1953. S&eacute;rie p&eacute;dagogique (&laquo;&nbsp;La Chasse &agrave; la petite b&ecirc;te&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;&Agrave; dos de rivi&egrave;re&nbsp;&raquo;&hellip;)</p> <blockquote> <p>dans laquelle Fran&ccedil;ois Billetdoux donne, sous une forme attrayante, une id&eacute;e de l&rsquo;importance et de la complexit&eacute; des efforts entrepris depuis 1947 pour l&rsquo;&eacute;quipement des territoires d&rsquo;Outre-Mer. Un professeur dont les m&eacute;thodes sont tr&egrave;s originales s&rsquo;occupe de six &eacute;l&egrave;ves, filles et gar&ccedil;ons, noirs et blancs. Il expose un probl&egrave;me [&hellip;] Le probl&egrave;me &eacute;tant pos&eacute;, on quitte la classe pour se transporter par des moyens radiophoniques (c&rsquo;est-&agrave;-dire presque surnaturels) &agrave; travers les territoires de l&rsquo;Union fran&ccedil;aise. Le professeur (Francis Claude) est second&eacute; par un comp&egrave;re, une sorte de magicien noir (Habib Benglia) don la sorcellerie rend possible les plus extraordinaires raccourcis. (presse)</p> </blockquote> <p>[radio] Interventions dans&nbsp;<em>Tentez votre chance</em>, &eacute;mission de la Loterie nationale, Paris Inter, 52 &eacute;missions &agrave; partir d&rsquo;octobre 1953. &laquo;&nbsp;Fran&ccedil;ois Billetdoux transforme une &eacute;mission ingrate celle de la Loterie Nationale, en cocktail spirituel. Chansons prestement amen&eacute;es, interviews cocasses se succ&egrave;dent &agrave; vive allure et font &ldquo;passer&rdquo; l&rsquo;annonce fastidieuse (pour qui n&rsquo;a pas de billets) des num&eacute;ros gagnants&nbsp;&raquo; (presse).</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Envers du pastiche</em>, 6 &eacute;missions de 10 mn, &laquo;&nbsp;chef d&rsquo;&oelig;uvre de go&ucirc;t&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;d&eacute;bordant d&rsquo;intelligence et de g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;&nbsp;&raquo; (F.&nbsp;de Roux).</p> <p><u>1954</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Les Nuages</em>, pi&egrave;ce polici&egrave;re, Cha&icirc;ne Parisienne, s&eacute;rie&nbsp;<em>Faits divers</em>&nbsp;(1953-1956) &laquo;&nbsp;destin&eacute;e &agrave; tous les amateurs d&rsquo;extraordinaire et d&rsquo;impr&eacute;vu&nbsp;&raquo;, P. V&eacute;ry et M. Renault prod., P. Billard r&eacute;al., 5 janvier 1954. 43&prime;. Extrait&nbsp;<a href="http://www.ina.fr/audio/PHZ07010302/les-nuages-audio.html">ici</a>.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Un soir de demi-brume</em>, France Inter, s&eacute;rie&nbsp;<em>Faits divers</em>, P. Billard r&eacute;al., 7 septembre 1954, dur&eacute;e 1h05. Extrait&nbsp;<a href="http://www.ina.fr/audio/PHZ06043300/un-soir-de-demi-brume-audio.html" target="_blank">ici</a>.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>C&rsquo;est pas tous les jours dimanche</em>, Paris-Inter, dimanche, 15h50, six &eacute;missions en octobre et novembre. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une &eacute;mission libre, o&ugrave; je passe de la musique, du chant, des po&egrave;mes, de la prose, et m&ecirc;me des petits sketches&nbsp;&raquo; (Billetdoux, 1954).</p> <p>[radio]&nbsp;<em>De qui se moque-t-on&nbsp;?</em>, Paris-Inter, tous les jours de 19h55 &agrave; 20h, &agrave; partir d&rsquo;octobre.</p> <blockquote> <p>Je suis producteur r&eacute;alisateur, mais je m&rsquo;occupe tr&egrave;s peu, directement, &agrave; l&rsquo;&eacute;mission&nbsp;; je choisis les textes et les interpr&egrave;tes. C&rsquo;est un billet, un sketch ou une interview, selon les jours, qui traitent de l&rsquo;actualit&eacute;. Mais c&rsquo;est de l&rsquo;humour plus que de l&rsquo;esprit, et le ton varie forc&eacute;ment selon ceux qui viennent au micro. Ils ont leurs textes &agrave; eux, ou je leur en fais un. Ces cinq minutes exigent pas mal de travail&nbsp;; je souhaite que les auditeurs les trouve br&egrave;ves&nbsp;!&hellip; (Billetdoux, 1954)</p> </blockquote> <p>La s&eacute;rie est interdite courant novembre apr&egrave;s une &eacute;mission sur les magistrats, et Billetdoux interdit d&rsquo;antenne&nbsp;: &laquo;&nbsp;Non seulement la s&eacute;rie est brutalement interrompue, mais le jeune producteur-r&eacute;alisateur est interdit &agrave; la RTF et toutes ses &eacute;missions suspendues. Motif&nbsp;: MM. Les magistrats se sont &eacute;mus de ce qu&rsquo;un avocat (qui avait pris le pseudonyme de Jean Buisson) leur ait d&eacute;coch&eacute; quelques traits humoristiques dont l&rsquo;exactitude les a piqu&eacute;s au vif&nbsp;&raquo; (<em>Combat</em>, novembre 1954).</p> <p><u>1955</u></p> <p>[roman]&nbsp;<em>L&rsquo;Animal</em>, 1955 (La Table ronde)</p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>&Agrave; la nuit la nuit</em>, &laquo;&nbsp;petit drame comique&nbsp;&raquo; inspir&eacute; d&rsquo;un fait divers (1955), cr&eacute;ation 17 mai 1955, volet d&rsquo;un spectacle en deux parties,&nbsp;<em>Les plus beaux m&eacute;tiers du monde</em>&nbsp;comprenant aussi&nbsp;<em>Au jour le jour</em>&nbsp;de Jean Cosmos.&nbsp;Premier &laquo;&nbsp;insucc&egrave;s d&rsquo;estime&nbsp;&raquo;.</p> <p><u>1956</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Plaidoyer pour un homme triste</em>, Cha&icirc;ne parisienne, s&eacute;rie&nbsp;<em>Faits divers</em>, P. Billard r&eacute;al., 31 janvier 1956. Dur&eacute;e&nbsp;: 42&nbsp;mn. Avec Michel Bouquet. Extrait audio&nbsp;<a href="http://www.ina.fr/audio/PHD88015112" target="_blank">ici</a>.</p> <p>[radio] Ne touchez pas &agrave; la v&eacute;rit&eacute;, Cha&icirc;ne parisienne, s&eacute;rie&nbsp;<em>Faits divers</em>, P. Billard r&eacute;al., 7 f&eacute;vrier 1956. Extrait audio&nbsp;<a href="http://www.ina.fr/audio/PHZ10003974/ne-touchez-pas-a-la-verite-audio.html" target="_blank">ici</a>.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>La cl&eacute; sous le paillasson</em>, Paris Inter, vendredi &agrave; 20h, 1<sup>&egrave;re</sup>&nbsp;s&eacute;rie en mai 1956 (9 &eacute;missions), 2<sup>e</sup>&nbsp;s&eacute;rie en septembre (13 &eacute;missions).</p> <p>[vari&eacute;t&eacute;s]&nbsp;<em>Hi-fi</em>, spectacle de vari&eacute;t&eacute;s aux Trois-Baudets (Jacques Canettti dir.), 18 d&eacute;cembre 1956 &ndash; 14 mars 1957, 87 repr&eacute;sentations. Sur les inconv&eacute;nients du t&eacute;l&eacute;phone. Quatre parties&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ouverture&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Eros 84-00&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Les abonn&eacute;s absents&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Finale&nbsp;&raquo;. Mss conserv&eacute;s au Fonds Billetdoux de la BnF, cotes 4-COL-162 (34) &agrave; (41), dont ceux de &laquo;&nbsp;La complainte du t&eacute;l&eacute;phone&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Quel num&eacute;ro demandez-vous&nbsp;?&nbsp;&raquo; (chansons).</p> <p><u>1957</u></p> <p>[roman]&nbsp;<em>Royal Garden blues</em>, Robert Laffont</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Mathilde et ses mitaines</em>, France Inter, s&eacute;rie&nbsp;<em>Les Ma&icirc;tres du myst&egrave;re</em>, P. Billard r&eacute;al., 29 octobre 1957, dur&eacute;e 56&nbsp;mn. Nouvelle diffusion (avec nouvelle distribution)&nbsp;: France Inter, s&eacute;rie&nbsp;<em>Myst&egrave;re myst&egrave;re</em>, 24 juillet 1962.</p> <p>[disque]&nbsp;<em>Une rose pour Charles Cros</em>, 1957, Grand prix de l&rsquo;Acad&eacute;mie Charles Cros. Radiodiffusion sur la Cha&icirc;ne Nationale en 1957.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Ne m&rsquo;attendez pas ce soir</em>, Paris Inter, octobre, 11 &eacute;missions de 20 mn.</p> <p><u>1958</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Lord Peter et l&rsquo;inconnu</em>, d&rsquo;apr&egrave;s le roman de Dorothy Leigh Sayers, France Inter, s&eacute;rie &laquo;&nbsp;Les Ma&icirc;tres du myst&egrave;re&nbsp;&raquo;, P. Billard r&eacute;al., 14 janvier 1958, dur&eacute;e 1h05. Extrait audio&nbsp;<a href="http://www.ina.fr/audio/PHD88020357/lord-peter-et-l-inconnu-audio.html" target="_blank">ici</a>.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Paris qui r&ecirc;ve</em>, &laquo;&nbsp;super-production&nbsp;&raquo;, Paris Inter, janvier 1958. Dur&eacute;e&nbsp;: 30 mn.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Bien amicalement</em>, &laquo;&nbsp;com&eacute;die-suspense&nbsp;&raquo;, un acte, Cha&icirc;ne parisienne, 16 f&eacute;vrier 1958, &eacute;mission &laquo;&nbsp;Grand Prix de Paris&nbsp;&raquo;, prod. Pierre Cour. Cr&eacute;ation au th&eacute;&acirc;tre en d&eacute;cembre 1967.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Pilule-vaudeville</em>, &laquo;&nbsp;com&eacute;die-suspense&nbsp;&raquo;, un acte, 1958. Diffusion&nbsp;: Cha&icirc;ne parisienne, 6 juillet 1958, &eacute;mission &laquo;&nbsp;Grand Prix de Paris&nbsp;&raquo;, prod. Pierre Cour.</p> <p>[t&eacute;l&eacute;vision]&nbsp;<em>Vacances 58</em>, adaptation d&rsquo;un roman de L&eacute;o Dartey, &laquo;&nbsp;com&eacute;die [musicale] l&eacute;g&egrave;re&nbsp;&raquo;, Andr&eacute; Leroux r&eacute;al., direction d&rsquo;orchestre&nbsp;: Pierre Devevey, 1<sup>&egrave;re</sup>&nbsp;Cha&icirc;ne, 22 juillet 1958.</p> <h2><strong>3. 1959-1967&nbsp;: de la r&eacute;ussite &agrave; l&rsquo;insucc&egrave;s</strong><br /> &nbsp;</h2> <p>Le premier grand succ&egrave;s de th&eacute;&acirc;tre c&rsquo;est, en 1959,&nbsp;<em>Tchin-Tchin</em>&nbsp;; Billetdoux a 32 ans. Commencent dix belles ann&eacute;es ou presque, jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;reintement de&nbsp;<em>Silence ! l&rsquo;arbre remue encore&hellip;</em>&nbsp;par la critique en 1967), &agrave; quoi Billetdoux r&eacute;agit tr&egrave;s violemment, persuad&eacute; qu&rsquo;il est d&rsquo;avoir &eacute;crit une grande &oelig;uvre (article &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai &eacute;crit ma derni&egrave;re pi&egrave;ce&hellip;&nbsp;&raquo;,&nbsp;<em>Les Nouvelles litt&eacute;raires</em>, 17 ao&ucirc;t 1967).</p> <blockquote> <p>Je le sais maintenant&nbsp;: j&rsquo;ai eu besoin du th&eacute;&acirc;tre non pour d&eacute;passer les limites comme Antonin Artaud le r&ecirc;vait cruellement, mais pour d&eacute;couvrir la taille de l&rsquo;homme, pour apprendre &agrave; vivre, par ouverture, dans une civilisation scientifiquement occup&eacute;e &agrave; pulv&eacute;riser tout mouvement qu&rsquo;on doit qualifier de naturel. Je suis n&eacute;, nous sommes n&eacute;s &laquo;&nbsp;instruments de musique &raquo; (Billetdoux, 1972).</p> </blockquote> <p><u>1959</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Tchin-Tchin</em>, &laquo;&nbsp;com&eacute;die&nbsp;en trois actes et quatre bouteilles&raquo; (1958), cr&eacute;ation 26 f&eacute;vrier 1959 (Th&eacute;&acirc;tre de poche &ndash; Montparnasse). Le premier grand succ&egrave;s, &agrave; l&rsquo;affiche pendant plus d&rsquo;un an. &laquo;&nbsp;Au premier acte, annonce le programme, Pamela et C&eacute;sario boivent du whisky. Une boisson un peu sophistiqu&eacute;e, comme leur attitude ; ils appr&eacute;cient ensuite le cognac, bient&ocirc;t remplac&eacute; par le rhum. En dernier acte, ils red&eacute;couvrent la simplicit&eacute; du &ldquo;gros rouge&rdquo; en m&ecirc;me temps que celle de leur &acirc;me&nbsp;&raquo; (G. Latour,&nbsp;<a href="http://www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/auteurs/Billetdoux/francois-billetdoux-3.html" target="_blank">ici</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="http://g.latour-theatre.pagesperso-orange.fr/thematiques/auteurs/Billetdoux/francois-billetdoux-%203.html" target="_blank">l&agrave;</a>).</p> <blockquote> <p>Au d&eacute;but je suis entr&eacute; dans le th&eacute;&acirc;tre en me servant des diverses formes existantes aussi bien avec ma premi&egrave;re pi&egrave;ce&nbsp;<em>Le Comportement des &eacute;poux Bredburry&nbsp;</em>[&eacute;crite en 1955, jou&eacute;e &nbsp;en 1960], qu&rsquo;avec&nbsp;<em>Va donc chez T&ouml;rpe</em>&nbsp;[&eacute;crite en 1957, jou&eacute;e en 1961.] Ce n&rsquo;est qu&rsquo;avec&nbsp;<em>Tchin-Tchin</em>&nbsp;que j&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; m&rsquo;en lib&eacute;rer. Et par la suite les pi&egrave;ces qui ont suivi ont particip&eacute; d&rsquo;une certaine forme d&rsquo;&eacute;clatement ou d&rsquo;exercice. Dans la premi&egrave;re partie de&nbsp;<em>Il faut passer par les nuages</em>, il y avait une tentative de cerner les rapports de simultan&eacute;it&eacute; reposant sur la notion de monologue, qui m&rsquo;a permis un exercice sur l&rsquo;&eacute;clatement, sur sc&egrave;ne, du temps et de l&rsquo;espace. La simultan&eacute;it&eacute; ne me para&icirc;t possible pour l&rsquo;instant qu&rsquo;au th&eacute;&acirc;tre. Poursuivant mes recherches dans des voies diff&eacute;rentes, j&rsquo;ai essay&eacute; avec&nbsp;<em>Comment va le monde M&ocirc;ssieu&nbsp;?</em>&nbsp;de traduire une conception orchestrale du th&eacute;&acirc;tre avec deux solistes et un ensemble. (Billetdoux, &laquo;&nbsp;J&rsquo;&eacute;touffe au th&eacute;&acirc;tre&nbsp;&raquo;,&nbsp;<em>Les Nouvelles litt&eacute;raires</em>, 6 f&eacute;vrier 1969)</p> </blockquote> <p>[radio]&nbsp;<em>Suite pour orchestre et gens bizarres</em>, Billetdoux prod., samedi 7 f&eacute;vrier 1959, m&eacute;lange de chansons et textes courts, dont :&nbsp;<em>Le coup de masse</em>&nbsp;;&nbsp;<em>&Agrave; la chasse comme &agrave; la chasse</em>&nbsp;;&nbsp;<em>Concerto pour t&ecirc;te &agrave; t&ecirc;te</em>.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>D&eacute;cembre 1924</em>, &laquo;&nbsp;petite com&eacute;die d&rsquo;&eacute;poque&nbsp;&raquo;, &eacute;mission&nbsp;<em>Grand Prix de Paris</em>, Pierre Cour prod., France II &ndash; R&eacute;gional, 24 mai 1959.</p> <p>[cin&eacute;ma]&nbsp;<em>Libert&eacute;</em>, sc&eacute;nario de film co-&eacute;crit avec Louis Malle, d&rsquo;apr&egrave;s un roman de Joseph Conrad, abandonn&eacute; en 1966, que Billetdoux envisage de publier dans&nbsp;<em>Catalogue d&rsquo;un dramaturge</em>&nbsp;sous le titre&nbsp;<em>Je dis Libert&eacute;&nbsp;</em>&laquo;&nbsp;enqu&ecirc;te cin&eacute;matographique&nbsp;&raquo; (projet de novembre 1984, mention &laquo;&nbsp;manuscrit &agrave; traiter pour l&rsquo;&eacute;dition&nbsp;&raquo;). Voir&nbsp;<a href="http://www.ina.fr/video/I14266998" target="_blank">ici</a>&nbsp;une interview de Louis Malle en 1959 sur ce projet de film.</p> <p><u>1960</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Le Comportement des &eacute;poux Bredburry</em>, &laquo;&nbsp;com&eacute;die en quatre actes&nbsp;&raquo; (1955), cr&eacute;ation 30 novembre 1960. &laquo;&nbsp;Un beau matin, en prenant leur petit d&eacute;jeuner John et Elisabeth Mortimer apprennent, par la lecture de leur journal, que leur amie, Rebecca Bredburry met en vente son mari&nbsp;&raquo; (G. Latour). Lecture int&eacute;grale &agrave; la radio par l&rsquo;auteur dans l&rsquo;&eacute;mission<em>&nbsp;Lecture &agrave; une voix</em>&nbsp;de Michel Polac en 1965 (France Culture, 25 septembre 1965)</p> <p>[t&eacute;l&eacute;vision]&nbsp;<em>Concerto pour t&ecirc;te &agrave; t&ecirc;te</em>, &laquo;&nbsp;divertissement&nbsp;&raquo;, 1<sup>&egrave;re</sup>&nbsp;cha&icirc;ne, 14 mai 1960, musique de Pierre Petit, chor&eacute;graphie d&rsquo;Andr&eacute; Lacroix, Roger B&eacute;namou r&eacute;al.</p> <p><u>1961</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Va donc chez T&ouml;rpe</em>, &laquo;&nbsp;com&eacute;die&nbsp;en quatre actes&raquo; (1957), cr&eacute;ation 28 septembre 1961 (Festival de Li&egrave;ge, Belgique). &laquo;&nbsp;Inform&eacute; des multiples suicides qui se sont succ&eacute;d&eacute;s dans l&rsquo;auberge dirig&eacute;e par Ursula-Maria T&ouml;rpe, le policier vient enqu&ecirc;ter aupr&egrave;s des pensionnaires&nbsp;&raquo; (G. Latour).</p> <p>[roman]&nbsp;<em>Brouillon d&rsquo;un bourgeois</em>, 1961 (La Table ronde).</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Monologue</em>, Paris-Inter, s&eacute;rie&nbsp;<em>Dimanche dans un fauteuil</em>, 1<sup>er</sup>&nbsp;octobre 1961.</p> <p><u>1962</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Pour Finalie</em>, &laquo;&nbsp;petit drame comique en trois tableaux&nbsp;&raquo; (1962), cr&eacute;ation 13 avril 1962. Commande d&rsquo;Antoine Bourseiller pour&nbsp;<em>Chemises de nuit</em>, un spectacle r&eacute;unissant Ionesco (<em>D&eacute;lires &agrave; deux</em>), Vauthier (<em>Badadesques</em>) et Billetdoux. Lecture de larges extraits &agrave; la radio par l&rsquo;auteur dans l&rsquo;&eacute;mission&nbsp;<em>Lecture &agrave; une voix&nbsp;</em>de Michel Polac (France Culture, 17 f&eacute;vrier 1968). Adaptation radio&nbsp;: France Culture, 13 mai 1996, r&eacute;al. Georges Peyrou, dur&eacute;e 3h30.</p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Le timide au Palais</em>,&nbsp;&laquo;&nbsp;com&eacute;die&nbsp;&raquo;, d&rsquo;apr&egrave;s Tirso de Molina, adaptation de Billetdoux sous le pseudonyme de Caravette. Th&eacute;&acirc;tre Gramont, 8 d&eacute;cembre 1962, puis Th&eacute;&acirc;tre des arts &agrave; partir du 23 f&eacute;vrier 1963 (et d&rsquo;abord au Festival de Montauban en 1959). Texte publi&eacute; dans&nbsp;<em>L&rsquo;Avant-Sc&egrave;ne</em>&nbsp;en 1963, n&deg; 284, puis Fayard, 1963, &laquo;&nbsp;pi&egrave;ce en trois journ&eacute;es&nbsp;&raquo;, adaptation de &laquo;&nbsp;N. A. Caravette&nbsp;&raquo;, pr&eacute;s. de Billetdoux.</p> <p><u>1964</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Comment va le monde, M&ocirc;ssieu&nbsp;? Il tourne, M&ocirc;ssieu</em>, &laquo;&nbsp;western m&eacute;taphysique&nbsp;&raquo; (1964), com&eacute;die en 4 actes musique de Joseph Kosma, cr&eacute;ation 11 mars 1964 au Th&eacute;&acirc;tre de l&rsquo;Ambigu, m.&nbsp;sc. par l&rsquo;auteur. Diffusion radio&nbsp;sur France Culture dimanche 19 avril 1964, dur&eacute;e 1h55. Deux r&ocirc;les principaux et soixante-quinze personnages interpr&eacute;t&eacute;s par quatorze com&eacute;diens. &laquo;&nbsp;L&rsquo;action d&eacute;bute dans un camp de concentration nazi en hiver 1944 et se termine &agrave; l&rsquo;automne 1945 aux confins de l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord et du Mexique, un mois apr&egrave;s le massacre atomique d&rsquo;Hiroshima&nbsp;&raquo; (G. Latour).</p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Il faut passer par les nuages</em>, &laquo;&nbsp;&eacute;pop&eacute;e bourgeoise en cinq mouvements&nbsp;&raquo; (1963), cr&eacute;ation 22 octobre1964 au Th&eacute;&acirc;tre de France, m. sc. J.-L. Barrault. Grand succ&egrave;s. &laquo; Le Th&eacute;&acirc;tre ? J&rsquo;en fabrique ! J&rsquo;en consomme ! Je m&rsquo;y frotte ! Je m&rsquo;y pique ! Je m&rsquo;y &ldquo;bataille&rdquo; ! C&rsquo;est quelque chose qui se fait comme l&rsquo;amour &raquo; (Billetdoux,&nbsp;<em>France Soir</em>, 24 octobre 1964) Retransmission radio&nbsp;: 23 janvier 1966, dur&eacute;e 2h39.</p> <blockquote> <p>J&rsquo;&eacute;crivis pour Madeleine Renaud l&rsquo;histoire d&rsquo;une femme qui essaie de lib&eacute;rer les autres et elle-m&ecirc;me des servitudes bourgeoises par lesquelles nous &eacute;touffons l&rsquo;&ecirc;tre humain dans nos soci&eacute;t&eacute;s occidentales. (Billetdoux, 1972)</p> <p>Apr&egrave;s un assez long temps de d&eacute;marrage d&ucirc; &agrave; la disposition parall&egrave;le et syst&eacute;matique d&rsquo;un certain nombre de monologues dont la juxtaposition doit cr&eacute;er une mise en place volontairement lente, car il s&rsquo;agit d&rsquo;une adaptation &agrave; un genre de th&eacute;&acirc;tre inhabituel, je me suis rendu compte que j&rsquo;&eacute;tais en train d&rsquo;&eacute;couter, d&rsquo;entendre, de regarder et de voir une &oelig;uvre de qualit&eacute; exceptionnelle et de valeur incontestable. (Jean-Jacques Gautier,&nbsp;<em>Le Figaro</em>, 23 octobre 1964)</p> </blockquote> <p><u>1966</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Has been Bird</em>, &laquo;&nbsp;enqu&ecirc;te lyrique&nbsp;&raquo; en quatre mouvements, rest&eacute; in&eacute;dit, r&eacute;daction de d&eacute;cembre 1964 &agrave; octobre 1966, nombreux manuscrits au Fonds Billetdoux de la BnF. En 1972, Billetdoux pr&eacute;sente l&rsquo;&oelig;uvre, inspir&eacute;e par&nbsp;la vie de Marilyn Monroe, comme &laquo;&nbsp;en quelque sorte, un requiem&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;la destin&eacute;e de quelqu&rsquo;un qui n&rsquo;existait que comme une apparence, par les autres, et qui mourut d&rsquo;une impossibilit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre&nbsp;&raquo;.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Le livre de chevet&nbsp;: Fran&ccedil;ois Billetdoux</em>, France Culture, du 9 au 20 mai 1966. Rediffusion en f&eacute;vrier 1968. Producteur&nbsp;: Jean Vincent-Br&eacute;chignac. Fran&ccedil;ois Billetdoux pr&eacute;sente et lit un choix de textes.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Comme il vous plaira&nbsp;: Fran&ccedil;ois Billetdoux</em>, France Culture, 6 novembre 1966. Dur&eacute;e&nbsp;: 1h20. Producteurs&nbsp;: Fran&ccedil;ois Billetdoux, Jacques Floran. R&eacute;alisation&nbsp;: Jacques-Adrien Blondeau. Participants&nbsp;: Fran&ccedil;ois Billetdoux, Henri Gouhier, Pierre Schaeffer.</p> <p><u>1967</u></p> <p>[t&eacute;l&eacute;vision]&nbsp;<em>Pitchi Po&iuml; ou la parole donn&eacute;e</em>&nbsp;&laquo;&nbsp;enqu&ecirc;te audiovisuelle&nbsp;&raquo; (1965), cr&eacute;ation t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e en 1967. &laquo;&nbsp;&laquo; Je ne pr&eacute;tends plus &ecirc;tre auteur, mais un co&eacute;quipier d&rsquo;une &oelig;uvre collective. Ce n&rsquo;est plus en Eurovision qu&rsquo;il faut penser mais en Mondovision. Il faudra bient&ocirc;t que les &eacute;crivains comptent avec le langage nouveau, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;ils apprennent &agrave; penser international &raquo; (Billetdoux, entretien avec Jean Chalon)</p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Silence ! l&rsquo;arbre remue encore&hellip;</em>&nbsp;(1967), cr&eacute;ation. &Eacute;reintement de la critique, r&eacute;action pol&eacute;mique de l&rsquo;auteur.</p> <h2><strong>4.&nbsp;1968-1974&nbsp;: exp&eacute;rimentations et r&eacute;flexions</strong><br /> &nbsp;</h2> <p><u>1968</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>7 + quoi&nbsp;?</em>&nbsp;&laquo;&nbsp;jeu&nbsp;&raquo; de 7 monologues pr&eacute;sentant des &laquo;&nbsp;situations d&rsquo;attente parall&egrave;le&nbsp;&raquo;, tous &eacute;crits en mai 1968&nbsp;:&nbsp;<em>L&eacute;onore, Anatolie, Julie Mad&nbsp;</em>[cr&eacute;ation de ces trois monologues le 2 novembre 1970 sous le titre&nbsp;<em>Femmes parall&egrave;les</em>],&nbsp;<em>Bagage, Gnagna, Machin-tout-court, Pilaf</em>. Cr&eacute;ation des trois premiers monologues au Festival dei Due Mondi (Italie) le 2 juillet 1968, de l&rsquo;ensemble au Th&eacute;&acirc;tre du Gymnase en septembre 1968, r&eacute;al. sonore Jacques-Adrien Blondeau. Spectacle pr&eacute;sent&eacute; par Marie Belle et Lars Schmidt, d&eacute;cors de Fiorelle Mariani, costumes de Charlotte Babayan&nbsp;; avec Judith Magre (Julie Mad), Claude Brasseur (Machin-tout-court), Eleonore Hirt (L&eacute;onor Hart), etc. Publication dans&nbsp;<em>Monologues</em>&nbsp;(Actes Sud &ndash; Papiers, 1996).&nbsp;Diffusion radio de&nbsp;<em>Pilaf&nbsp;:</em>&nbsp;17 janvier 1971, inclus dans&nbsp;<em>Combien as-tu d&rsquo;oreilles</em>&nbsp;? en monophonie sur France-Culture de 20h15 &agrave; 23h&nbsp;; en st&eacute;r&eacute;ophonie sur France Musique de 20h30 &agrave; 23h. Dur&eacute;e&nbsp;: 21 mn. S&eacute;lection Prix Italia 1972. Rediffusion&nbsp;: France Culture, 21 f&eacute;vrier 1986.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Le retour d&rsquo;Ulysse,</em>&nbsp;France Culture, 10 &eacute;missions du 8 au 19 janvier 1968. Dur&eacute;e&nbsp;: environ 40 mn par &eacute;mission. R&eacute;alisateur&nbsp;: Jacques-Adrien Blondeau. Une aventure v&eacute;cue et racont&eacute;e par ses protagonistes, d&rsquo;apr&egrave;s d&rsquo;apr&egrave;s une id&eacute;e originale de Fran&ccedil;ois Billetdoux. Marcel Deglialme (ex colonel Fouchet) et Georges Klar racontent &agrave; tour de r&ocirc;le leur &eacute;vasion d&rsquo;Allemagne apr&egrave;s la d&eacute;faite de 1940. Daniel Anselme est leur interlocuteur. Fran&ccedil;ois Billetdoux pr&eacute;sente l&rsquo;&eacute;mission.</p> <p><u>1969</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Quelqu&rsquo;un devrait faire quelque chose</em>, &laquo;&nbsp;impromptu&nbsp;&raquo; sur le th&egrave;me de la Paix universelle, avec l&rsquo;ensemble Ars Nova sous la direction de Marius Constant, cr&eacute;ation au Festival de Vaison-la-Romaine le 27 juillet 1969. &laquo;&nbsp;Il faut &eacute;chapper &agrave; la mus&eacute;ographie en invitant spectateurs et &eacute;crivains, &agrave; participer aux &eacute;motions sc&eacute;niques de notre temps&nbsp;&raquo; (les spectateurs sont appel&eacute;s &agrave; collaborer au d&eacute;roulement du spectacle). Diffusion radio&nbsp;: France Culture, 7 d&eacute;cembre 1969 (larges extraits, dur&eacute;e 1h40).</p> <p>1970</p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Femmes parall&egrave;les</em>, Com&eacute;die-Fran&ccedil;aise, 2 novembre 1970, soir&eacute;e des &laquo;&nbsp;auteurs fran&ccedil;ais nouveaux&nbsp;&raquo;. L&eacute;onore&nbsp;: Denise Gence&nbsp;; Julie&nbsp;: Catherine Samie&nbsp;; Anatolie&nbsp;: Christine Fersen. Dispositif sc&eacute;nique unique pour les trois spectacles de la soir&eacute;e&nbsp;:&nbsp;<em>Femmes parall&egrave;les</em>&nbsp;de Billetdoux,&nbsp;<em>comme la pierre&nbsp;</em>de Roman Weingarten et&nbsp;<em>Si Camille me voyait&nbsp;</em>de Roland Dubillard (trois auteurs qui ont d&eacute;but&eacute; &agrave; la radio).</p> <p><u>1971</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Ai-je dit que je suis bossu ?</em>&nbsp;&laquo;&nbsp;oratorio&nbsp;&raquo; st&eacute;r&eacute;ophonique (1969), cr&eacute;ation&nbsp;: 17 janvier 1971, dans&nbsp;<em>Combien as-tu d&rsquo;oreilles</em>&nbsp;? en monophonie sur France-Culture de 20h15 &agrave; 23h&nbsp;; en st&eacute;r&eacute;ophonie sur France Musique de 20h30 &agrave; 23h. Dur&eacute;e&nbsp;: 47 mn. Rediffusion de l&rsquo;&eacute;mission le 12 mars 1972. Commande de l&rsquo;Atelier de cr&eacute;ation radiophonique (Alain Trutat). S&eacute;lection Prix Italia 1970. Cr&eacute;ation au th&eacute;&acirc;tre le 13 janvier 1981 par Roger Blin. Publication dans&nbsp;<em>Monologues&nbsp;</em>en 1996 (Actes Sud &ndash; Papiers).</p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Rintru pa trou tar hin&nbsp;!</em>&nbsp;(1970), cr&eacute;ation Th&eacute;&acirc;tre de la ville 26 f&eacute;vrier 1971, m. sc. Serge Peyrat, r&eacute;alisation sonore : Jean-Wilfrid Garrett (r&eacute;alisateur radio principalement, inventeur de la st&eacute;r&eacute;ophonie). Une pi&egrave;ce exprimant le souci de Billetdoux de composer ses spectacles comme de la musique.</p> <blockquote> <p>Je me suis toujours pr&eacute;occup&eacute; des probl&egrave;mes sonores. Nous appartenons &agrave; un monde de plus en plus oral. [&hellip;] Actuellement c&rsquo;est le principe oral qui prime. Nous devons nous interroger, disons sur l&rsquo;orthographe sonore. (Billetdoux,&nbsp;<em>Les Nouvelles litt&eacute;raires</em>, 12 f&eacute;vrier 1971)</p> </blockquote> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Ne m&rsquo;attendez pas ce soir</em>, &laquo;&nbsp;po&egrave;me-spectacle&nbsp;&raquo; (1971), cr&eacute;ation &agrave; la sc&egrave;ne le 20 octobre 1971, Od&eacute;on Th&eacute;&acirc;tre de l&rsquo;Europe, m.&nbsp;sc. par l&rsquo;auteur. &Eacute;vocation de G&eacute;rard de Nerval et de Guillaume Apollinaire. Masque&nbsp;: Petrus Bride, musique&nbsp;: Evanghelios Papathanassiou, son Madeleine Sola et Louis Matabon, avec la coop&eacute;ration de l&rsquo;Atelier de cr&eacute;ation radiophonique de l&rsquo;ORTF. Billetdoux joue Bonaventure.</p> <p><u>1972</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>Les Veuves</em>, &laquo;&nbsp;tapisserie lyrique&nbsp;&raquo; (aussi&nbsp;: &laquo;&nbsp;conte-spectacle&nbsp;&raquo;) cr&eacute;&eacute;e le 18 juillet 1972 en co-production avec France Culture au Festival de Vaison-la Romaine et reprise le 26 octobre 1972, &agrave; l&rsquo;Espace Cardin, m.&nbsp;sc. par l&rsquo;auteur qui joue aussi&nbsp; le r&ocirc;le de l&rsquo;Oncle Rouge-et-or. Texte publi&eacute; dans&nbsp;<em>L&rsquo;Avant-Sc&egrave;ne</em>&nbsp;en 1975, n&deg; 571.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Oc&eacute;an du th&eacute;&acirc;tre&nbsp;: &agrave; quoi sert la parole&nbsp;?,</em>&nbsp;Billetdoux prod., avec la collaboration d&rsquo;Odette Aslan, France Culture, s&eacute;rie&nbsp;<em>Les Chemins de la connaissance</em>, mars et avril 1972, 12 &eacute;missions hebdomadaires de 20 minutes et un programme de 4 heures diffus&eacute; samedi 8 avril 1972, 14h30-18h30 sous le titre &laquo;&nbsp;Une enqu&ecirc;te de Fran&ccedil;ois Billetdoux en marge de la s&eacute;rie&nbsp;:&nbsp;<em>Oc&eacute;an du th&eacute;&acirc;tre</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<u>Objet</u>&nbsp;: montrer comment &ldquo;l&rsquo;instinct de th&eacute;&acirc;tralit&eacute;&rdquo; existe en tout homme, dans le but de d&eacute;gager la notion de th&eacute;&acirc;tre des formes fix&eacute;es par l&rsquo;usage et dans la perspective d&rsquo;un renouvellement fondamental&nbsp;&raquo; (pr&eacute;sentation du projet dat&eacute;e 30 novembre 1971, Fonds Billetdoux de la BnF).</p> <p><u>1973</u></p> <p>Nomm&eacute; membre du Haut-Conseil de l&rsquo;audiovisuel.</p> <p><u>1974</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>La Nostalgie camarade</em>&hellip; &laquo;&nbsp;partition th&eacute;&acirc;trale &raquo; (1974), cr&eacute;ation &agrave; la Com&eacute;die-Fran&ccedil;aise dans une mise en sc&egrave;ne de Jean-Paul Roussillon. Musique de Fran&ccedil;ois Bayle et Guy B&eacute;art r&eacute;alis&eacute;e dans les studios du Groupe de Recherches Musicales de l&rsquo;ORTF (cr&eacute;&eacute; en 1958 par Pierre Schaeffer). Un &eacute;chec. Diffusion radio du spectacle&nbsp;: France Culture, juillet 1974.</p> <h2><strong>5. 1974-1985&nbsp;: comment inventer l&rsquo;avenir</strong><br /> &nbsp;</h2> <p>L&rsquo;&eacute;chec de&nbsp;<em>La Nostalgie camarade</em>&hellip; pousse Billetdoux &agrave; laisser les chemins de la cr&eacute;ation artistique pendant quelques ann&eacute;es (il y revient en 1980 avec&nbsp;<em>R&eacute;veille-toi, Philadelphie !</em>, cr&eacute;&eacute;&hellip; en 1988), pour s&rsquo;investir toujours plus, au sein de l&rsquo;ORTF puis de Radio France, dans la r&eacute;flexion prospective sur la radio comme m&eacute;dium de cr&eacute;ation et de communication sociale, dans une approche que son vieil ami et collaborateur &Eacute;mile No&euml;l qualifie de &laquo;&nbsp;pragmatisme utopique&nbsp;&raquo; et d&eacute;crit ainsi&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Fran&ccedil;ois Billetdoux a une vision globale et synth&eacute;tique des choses et une approche exp&eacute;rimentale par le d&eacute;tail des faits. Il &eacute;coute, &eacute;tablit de nombreux contacts, entreprend des &eacute;changes, envisage des &eacute;tudes diversifi&eacute;es pour pond&eacute;rer les d&eacute;rapages et les subjectivit&eacute;s excessives, il s&rsquo;informe des exp&eacute;riences &eacute;trang&egrave;res. &Agrave; partir de cette documentation, il dresse un tableau complet de la complexit&eacute; des ph&eacute;nom&egrave;nes dans le domaine qu&rsquo;il consid&egrave;re, en tenant compte que ce domaine lui-m&ecirc;me n&rsquo;est pas herm&eacute;tique mais ouvert et en interaction avec d&rsquo;autres domaines. Alors, pour v&eacute;rifier sa description initiale, il propose un certain nombre d&rsquo;exp&eacute;rimentations pr&eacute;cises, susceptibles de mettre en &eacute;vidence l&rsquo;articulation qui affinera cette vision globale. C&rsquo;est ainsi que le th&eacute;oricien po&egrave;te, l&rsquo;organisateur cr&eacute;ateur, l&rsquo;exp&eacute;rimentateur artiste travaillent en lui&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas l&rsquo;id&eacute;e de recherche qui pr&eacute;domine en moi, c&rsquo;est l&rsquo;id&eacute;e que tout est possible ou presque, &agrave; condition de savoir se laisser aller, d&rsquo;une certaine fa&ccedil;on, &agrave; inventer&nbsp;&raquo; (Billetdoux).</p> </blockquote> <p><u>1974</u></p> <p>Nomm&eacute; charg&eacute; de mission aupr&egrave;s de J. Sallebert, directeur de la R&eacute;gie de Radiodiffusion de l&rsquo;ORTF, pour &eacute;laborer une politique des programmes de France Culture diffus&eacute;s sur le nouveau r&eacute;seau d&rsquo;ondes moyennes &agrave; partir d&rsquo;octobre 1974. Remet son rapport en juin 1974 (&laquo;&nbsp;France Culture nouvelle forme&nbsp;&raquo;). Les Archives nationales conservent archives professionnelles de Billetdoux li&eacute;es &agrave; ces activit&eacute;s. Voir&nbsp;<a href="http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/pdfIR.action?irId=FRAN_IR_007888" target="_blank">ici</a>&nbsp;l&rsquo;inventaire de ce fonds Billetdoux 1971-1982.</p> <p><u>1975</u></p> <p><u>[</u>radio &amp; tv<u>]&nbsp;</u>Nomm&eacute; Conseiller technique &agrave; la Pr&eacute;sidence de Radio France, charg&eacute; des &eacute;tudes prospectives (1975 &ndash; 1983), avec d&rsquo;abord la responsabilit&eacute; du Bureau d&rsquo;&Eacute;tude des Programmes (B.E.P.)</p> <blockquote> <p>De 1975 &agrave; 1981, [Billetdoux] r&eacute;dige, seul ou en collaboration, des documents concernant aussi bien les domaines de l&rsquo;audiovisuel (Radiodiffusion et T&eacute;l&eacute;vision), que celui des t&eacute;l&eacute;communications et de l&rsquo;informatique. Ces multiples textes nous donnent la mesure de l&rsquo;ampleur des processus en cours dans le monde de la communication, des incidences de l&rsquo;&eacute;volution technologique et de leurs r&eacute;percussions possibles. (Mich&egrave;le Bidault van Tongeren)</p> </blockquote> <p><u>1976</u></p> <p><u>[</u>radio &amp; tv<u>]</u>&nbsp;Fondateur et responsable jusqu&rsquo;en 1980 de la Cellule d&rsquo;&Eacute;tudes Prospectives (CEP) commune &agrave; Radio France et &agrave; l&rsquo;Ina, cr&eacute;&eacute;e en juillet 1976, en remplacement du Bureau d&rsquo;&Eacute;tude des Programmes, &laquo;&nbsp;avec la mission, d&rsquo;une part, d&rsquo;&eacute;tudier le &ldquo;champ des possibles&rdquo; dans le domaine des moyens phoniques, en regard de la &ldquo;demande sociale&rdquo; et des techniques nouvelles de communication, d&rsquo;autre part, de pr&eacute;parer la mise en &oelig;uvre d&rsquo;op&eacute;rations exp&eacute;rimentales. La Cellule d&rsquo;&Eacute;tudes Prospectives se donnait pour objectif principal de rechercher comment &ldquo;inventer l&rsquo;avenir&rdquo;. Quand on consulte l&rsquo;inventaire des archives Fran&ccedil;ois Billetdoux &ldquo;ORTF &ndash; Radio France&rdquo; (ici), on mesure l&rsquo;importance et la diversit&eacute; des travaux et des investigations men&eacute;s sous sa direction&nbsp;&raquo; (&Eacute;mile No&euml;l).</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Radio Solitude en C&eacute;vennes</em>, mise en &oelig;uvre d&rsquo;un projet de la Cellule d&rsquo;&Eacute;tudes Prospectives men&eacute; avec &Eacute;mile No&euml;l du 6 au 12 septembre 1976 pour Radio France et l&rsquo;Ina, en collaboration avec la D.A.T.A.R. et avec la participation du Parc National des C&eacute;vennes. Comment cr&eacute;er du lien entre habitants de deux villages (Saint-Andr&eacute; de Valborgne et Valleraugue) s&eacute;par&eacute;s par la montagne.</p> <p><u>1977</u></p> <p><u>[</u>radio &amp; tv] Organisation du colloque&nbsp;<em>L&rsquo;Homme d&rsquo;aujourd&rsquo;hui dans la soci&eacute;t&eacute; sonore</em>, Maison de Radio France, 8-17 d&eacute;cembre 1977, 32 rencontres sur le th&egrave;me&nbsp;: &laquo;&nbsp;La place du son dans la soci&eacute;t&eacute; contemporaine et dans la mentalit&eacute; des individus&nbsp;&raquo;, sous l&rsquo;&eacute;gide de l&rsquo;UER et avec le concours du Groupement des Acousticiens de langue fran&ccedil;aise.</p> <p><u>1979</u></p> <p>Refuse le poste d&rsquo;administrateur de la Com&eacute;die-Fran&ccedil;aise.</p> <p><u>1981</u></p> <p><u>[</u>radio &amp; tv] Responsable, de 1981 &agrave; 1983, de l&rsquo;Atelier de Recherche de Programmes (A.R.P.) de Radio France, qui prend la suite de la Cellule d&rsquo;&Eacute;tudes Prospectives (C.E.P.).</p> <blockquote> <p>Pionnier de l&rsquo;audiovisuel moderne, [Fran&ccedil;ois Billetdoux] a imprim&eacute; sa marque dans l&rsquo;histoire de la radiodiffusion et de la production audiovisuelle. Il a bien su annoncer, au cours des quinze derni&egrave;res ann&eacute;es, l&rsquo;apparition, le d&eacute;veloppement et l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des nouvelles technologies et l&rsquo;av&egrave;nement d&rsquo;une mutation sociale, &eacute;conomique, institutionnelle et culturelle. Sa vision et ses travaux de cr&eacute;ateur constituent aussi une contribution &agrave; l&rsquo;histoire de la culture audiovisuelle du XXe si&egrave;cle. (Mich&egrave;le Bidault van Tongeren)</p> </blockquote> <p>[lettres et arts] Pr&eacute;side, de 1981 &agrave; 1986, la Soci&eacute;t&eacute; des Gens de Lettres. La m&ecirc;me ann&eacute;e, fait partie des 24 membres fondateurs de la SCAM (Soci&eacute;t&eacute; civile des auteurs multimedia).</p> <blockquote> <p>Cette soci&eacute;t&eacute; ne sera pas fond&eacute;e, comme on l&rsquo;a trop souvent dit, par la SGDL, mais par plusieurs membres du comit&eacute; qui choisirent en leur nom propre, de participer &agrave; cette cr&eacute;ation. Parmi eux, Fran&ccedil;ois Billetdoux dont je tiens tout particuli&egrave;rement &agrave; &eacute;voquer le souvenir, en rappelant combien son esprit inventif, prospectif a apport&eacute; &agrave; la Scam ; ainsi, cette d&eacute;nomination d&rsquo;&laquo;&nbsp;auteurs multimedia&nbsp;&raquo; qu&rsquo;on nous envie tant aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est &agrave; lui que nous la devons. (Charles Brabant, en ligne&nbsp;<a href="http://http%20//www.scam.fr/fr/LaScam/Sonhistoire/sagen%C3%A8separCharlesBrabant.aspx#retablissement" target="_blank">ici</a>).</p> </blockquote> <h2><strong>6. 1986-1991&nbsp;:&nbsp;<em>Catalogue d&rsquo;un dramaturge</em>&nbsp;et derni&egrave;res cr&eacute;ations multim&eacute;dia</strong><br /> &nbsp;</h2> <p>&Agrave; l&rsquo;approche de la soixantaine, Billetdoux entreprend de r&eacute;unir son &oelig;uvre pass&eacute;e et pr&eacute;sente, tous supports confondus, sous le titre&nbsp;<em>Catalogue d&rsquo;un dramaturge</em>. Un premier plan d&rsquo;organisation de ce vaste projet d&rsquo;&eacute;dition en 21 volumes est esquiss&eacute; en novembre 1984, qui va sensiblement &eacute;voluer ensuite.&nbsp;<em>R&eacute;veille-toi, Philadelphie !</em>, merveilleusement servi par le metteur en sc&egrave;ne Jorge Lavelli, signe en 1988 un beau retour &agrave; la sc&egrave;ne, avant le projet inachev&eacute; d&rsquo;un feu d&rsquo;artifice multim&eacute;dia,&nbsp;<em>Appel de personne &agrave; personne</em>, dont seule la version radiophonique est r&eacute;alis&eacute;e avant sa mort.</p> <p><u>1986</u></p> <p>[&eacute;dition]&nbsp;<em>Catalogue d&rsquo;un dramaturge</em>, projet d&rsquo;&eacute;dition des &oelig;uvres de Billetdoux en 21 volumes aux &eacute;ditions Actes Sud &ndash; Papiers. 14 titres sont publi&eacute;s entre 1986 (<em>Tchin Tchin</em>) et 1997 (<em>La Nostalgie camarade&hellip;</em>), date &agrave; laquelle la publication est interrompue<em>.&nbsp;</em>L&rsquo;ordre de parution des volumes ne suit pas l&rsquo;ordre du catalogue. Parmi les in&eacute;dits annonc&eacute;s&nbsp;:&nbsp;<em>Divertissements un peu tristes</em>, &laquo;&nbsp;spectacles&nbsp;&raquo; et&nbsp;<em>Faits divers pour l&rsquo;oreille</em>, &laquo;&nbsp;audio-drames&nbsp;&raquo;.</p> <p><u>1987</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>&Agrave; voix nue&nbsp;: Fran&ccedil;ois Billetdoux</em>, France Culture, 10 &eacute;missions de 30 mn du 19 au 30 octobre 1987. Dur&eacute;e globale&nbsp;: 5 heures.</p> <p><u>1988</u></p> <p>[th&eacute;&acirc;tre]&nbsp;<em>R&eacute;veille-toi, Philadelphie !</em>&nbsp;(1980), cr&eacute;ation le 7 octobre 1988, m. sc. Jorge Lavelli. Succ&egrave;s exceptionnel. Prix de litt&eacute;rature dramatique de la Ville de Paris, prix du Syndicat de la critique dramatique et musicale, suivis, en 1989, du Moli&egrave;re du meilleur auteur.</p> <p>[radio]&nbsp;<em>Le bon plaisir&hellip; de Fran&ccedil;ois Billetdoux</em>, France Culture, 26 mars 1988. Dur&eacute;e&nbsp;: 2h30. &Eacute;mission produite et r&eacute;alis&eacute;e par Fran&ccedil;ois Billetdoux en collaboration avec Doroth&eacute;e Noblet. Participants&nbsp;: Fran&ccedil;ois Billetdoux, Marguerite Gateau (r&eacute;alisatrice), Claude Guerre (r&eacute;alisateur), Etienne Valles (r&eacute;alisateur), Jean-Baptiste Henry (Vice-Pr&eacute;sident de la Commission des lois), Jacques-Adrien Blondeau (ancien r&eacute;alisateur radio). Montage d&rsquo;entretiens, de reportages et d&rsquo;archives.</p> <p><u>1989</u></p> <p>Prix du Th&eacute;&acirc;tre de l&rsquo;Acad&eacute;mie Fran&ccedil;aise pour l&rsquo;ensemble de son &oelig;uvre.</p> <p><u>1991</u></p> <p>[radio]&nbsp;<em>Appel de personne &agrave; personne</em>&nbsp;(1991), France Culture, &laquo;&nbsp;Dramatique&nbsp;&raquo;, 30 novembre 1991, dur&eacute;e 1h45. Pr&eacute;c&eacute;d&eacute; d&rsquo;une &laquo;&nbsp;Esquisse de portrait de Fran&ccedil;ois Billetdoux&nbsp;&raquo;. La version radio est une des sept versions pr&eacute;vues par l&rsquo;auteur pour cette &oelig;uvre, notamment (voir Fonds Billetdoux de la BnF)&nbsp;: audiographique, discographique, vid&eacute;ographique, diaporama, &laquo;&nbsp;chor&eacute;-calligraphique&nbsp;&raquo;. Texte publi&eacute; en 1992 chez Actes Sud ‒ Papiers (Cd inclus).</p> <p>Meurt le 26 novembre 1991.</p> <p>&nbsp;</p> <h3><strong>Notes</strong></h3> <p>&nbsp;</p> <p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a>&nbsp;Dans la mesure o&ugrave; il s&rsquo;agit aussi, dans cette chronologie, de faire conna&icirc;tre des aspects peu connus du travail de Billetdoux, notamment &agrave; la radio, &nbsp;un certain d&eacute;s&eacute;quilibre existe dans la mention ou la pr&eacute;sentation des &oelig;uvres et r&eacute;alisations de l&rsquo;auteur, dont le lecteur voudra bien nous excuser.</p> <p><a href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a>&nbsp;Les coupures de presse cit&eacute;es proviennent du Fonds Billetdoux de la BnF, D&eacute;partement des Arts du Spectacle.</p> <h3>Auteur</h3> <p><strong>Pierre-Marie H&eacute;ron&nbsp;</strong>est professeur de Litt&eacute;rature fran&ccedil;aise &agrave; l&rsquo;universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry Montpellier et membre de l&rsquo;Institut universitaire de France.&nbsp;A notamment publi&eacute; des &eacute;tudes sur Genet (Gallimard, 2003), Jouhandeau (PU Limoges, 2009) et Cocteau (PUR, 2010).&nbsp;Sp&eacute;cialiste des relations entre les &eacute;crivains et la radio en France au XXe si&egrave;cle, il a dirig&eacute; plusieurs ouvrages sur le sujet. Derniers titres parus&nbsp;:&nbsp;<em>&Eacute;crivains au micro. Les entretiens-feuilletons &agrave; la radio fran&ccedil;aise dans les ann&eacute;es cinquante</em>&nbsp;(PUR, 2010);&nbsp;<em>Jean Cocteau. Pratiques du m&eacute;dia radiophonique&nbsp;</em>(co-dir. avec Serge Linar&egrave;s, Minard, 2013),&nbsp;<em>Les radios de Philippe Soupault</em>&nbsp;(dir., Komodo 21, 2015).</p> <h3><strong>Copyright</strong></h3> <p>Tous droits r&eacute;serv&eacute;s.</p>