<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;autofiction s&rsquo;approche souvent de la magie noire&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; Chlo&eacute; Delaume dans un entretien avec Barbara Havercroft. Sous ce titre qui d&eacute;marque explicitement &nbsp;la s&eacute;rie t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e&nbsp;<em>Buffy the vampire slayer</em>&nbsp;et&nbsp;<em>La nuit je suis Buffy Summers</em>, on se propose d&rsquo;examiner, d&rsquo;une part, la recherche de supports extra-litt&eacute;raires dans le travail de Delaume, et d&rsquo;autre part les aspects performatifs (diff&eacute;rents de son activit&eacute; de &laquo;&nbsp;performeuse&nbsp;&raquo;) de l&rsquo;&oelig;uvre, dans sa relation avec la mort &ndash;&nbsp;mort cherch&eacute;e, mort procur&eacute;e&nbsp;&ndash; ainsi que dans sa volont&eacute; de provoquer un &laquo;&nbsp;haut-le-c&oelig;ur du lecteur &raquo;.</p>