<p>Cet article propose de consid&eacute;rer l&rsquo;activit&eacute; radiophonique de Philippe Soupault entre 1954 et 1965, au travers des sept s&eacute;ries d&eacute;di&eacute;es &agrave; la po&eacute;sie, sous deux angles compl&eacute;mentaires&nbsp;: la radio doit d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; c&eacute;l&eacute;brer, d&eacute;fendre et faire circuler la po&eacute;sie, de l&rsquo;autre permettre aux pouvoirs subversifs et lib&eacute;rateurs des po&egrave;mes &ndash;&nbsp;et plus largement de tous textes, paroles, chansons porteurs d&rsquo;insolite &ndash;&nbsp;de se propager le plus largement possible parmi les auditeurs. Par cet usage du m&eacute;dium radiophonique, Philippe Soupault non seulement reste parfaitement fid&egrave;le &agrave; l&rsquo;esprit surr&eacute;aliste, mais encore parvient &agrave; introduire ce dernier au c&oelig;ur de la radio d&rsquo;&Eacute;tat.</p>