<p>Avec <em>L&rsquo;&Eacute;trange aventure de Gulliver &agrave; Lilliput</em>, Philippe Soupault semble se lancer dans un projet paradoxal&nbsp;: celui de faire du ballet une forme radiophonique. Mais que peut bien devenir sur les ondes un art avant tout corporel, visuel et non verbal&nbsp;? Quelle est la validit&eacute; de l&rsquo;&eacute;tiquette g&eacute;n&eacute;rique &laquo;&nbsp;ballet radiophonique&nbsp;&raquo;&nbsp;? Nous tentons d&rsquo;explorer ces questions en nous appuyant sur d&rsquo;autres pi&egrave;ces qui, &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque, s&rsquo;inscrivent dans cette cat&eacute;gorie, mais aussi sur les discours que le po&egrave;te lui-m&ecirc;me a tenus sur la danse et le ballet. Pour comprendre quelle sc&egrave;ne ce &laquo;&nbsp;ballet radiophonique&nbsp;&raquo; invente pour la danse, et &agrave; quel spectacle il invite l&rsquo;auditeur.</p>