<p>Deux ouvrages de la fin du XIXe si&egrave;cle sp&eacute;culant plus ou moins s&eacute;rieusement sur le remplacement des livres par le phonographe, <em>La Fin des livres</em> (1895) d&rsquo;Octave Uzanne et <em>With the Eyes Shut</em>, d&rsquo;Edward Bellamy (1898), ne sont pas sans &eacute;voquer le discours contemporain de la &laquo; fin des livres &raquo;, dans des termes, au demeurant, &eacute;tonnamment proches et fond&eacute;s sur un certain nombre de pr&eacute;suppos&eacute;s et d&rsquo;analyses d&eacute;j&agrave; vivaces il y a cent ans. Mais hier comme aujourd&rsquo;hui, cette &laquo; peur &raquo; n&rsquo;est qu&rsquo;un exercice de pens&eacute;e sp&eacute;culatif, sur une &laquo; fin &raquo; fictive dont le vrai sujet est l&rsquo;accommodation &agrave; un nouveau syst&egrave;me &eacute;conomique.</p>