<div class="entry-content"> <h3>Abstract</h3> <p>In examining the production of the radio broadcasts with Michel Butor, the first thing that jumps out is its abundance. In fact from 1956 until his death in 2016 there is no less than 520 radio broadcasts in which he takes part or of which he is the subject. We can say that these broadcasts are of three kinds : those of type interviews, the most numerous and the most diverse by their lenght, their importance, their subject ; the type reading of texts or poems and those of radiophonique creations, the most original but least numerous. The essiential remains that Michel Butor knew as no one else how to make of the radio a whole part of his body of work, that he drew from it writings of course but mainly that he has been capable of making this mode of expression a tool for his unique talent.</p> <h2>Keywords<br /> &nbsp;</h2> <p>radio, Michel Butor</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Comme il le disait de Victor Hugo dans l&rsquo;un de ses derniers livres&nbsp;: il est partout, il en fait trop&nbsp;<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>. En mati&egrave;re de livres, Michel Butor a tout pratiqu&eacute;&nbsp;: les romans, les recueils de po&eacute;sie, les essais, les anthologies (les siennes et celle de Hugo que je viens de citer), les catalogues de peinture, les textes en &eacute;troite relation avec la musique, les suites inclassables, les tr&egrave;s nombreux livres d&rsquo;artiste, les livres &agrave; plusieurs mains, etc. Cependant, dans le domaine de l&rsquo;expression non plus &eacute;crite mais orale, il s&rsquo;est &eacute;galement illustr&eacute; de multiples mani&egrave;res, et notamment &agrave; travers la radio.</p> <p>Son go&ucirc;t pour la radio remonte sans aucun doute &agrave; l&rsquo;enfance, ou tout au moins &agrave; l&rsquo;adolescence, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; une &eacute;poque o&ugrave; la radio occupait une place tout &agrave; fait privil&eacute;gi&eacute;e et importante comme moyen de diffusion de la pens&eacute;e. Privil&eacute;gi&eacute;e, car c&rsquo;est &agrave; ce moment que ce m&eacute;dia entre v&eacute;ritablement dans sa premi&egrave;re maturit&eacute; et concurrence l&rsquo;&eacute;crit de fa&ccedil;on tr&egrave;s &eacute;vidente (au d&eacute;but des ann&eacute;es 50, les postes de radio ont envahi les foyers de la plupart des Fran&ccedil;ais)&nbsp;; et importante, car des philosophes comme Gaston Bachelard&nbsp;<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>, mais aussi des &eacute;crivains &ndash; et non des moindres &ndash; se sont d&eacute;j&agrave; illustr&eacute;s dans la r&eacute;alisation d&rsquo;&oelig;uvres et d&rsquo;entretiens pour la radio.</p> <p>Tel est le cas en particulier de l&rsquo;un d&rsquo;entre eux, Paul Claudel, dont les 41 entretiens avec Jean Amrouche datent de 1951-1952&nbsp;<a href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. C&rsquo;est un &eacute;crivain qui compte pour le jeune Michel Butor, et l&rsquo;un de ceux dont la voix l&rsquo;aura le plus marqu&eacute;&nbsp;<a href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je suis all&eacute; l&rsquo;&eacute;couter lire des po&egrave;mes &agrave; la Sorbonne&nbsp;: c&rsquo;&eacute;tait magique. Il avait une gueule incroyable, on aurait dit un crapaud p&eacute;trifi&eacute;&nbsp;: un visage carr&eacute;, qui semblait insensible mais qui d&eacute;versait des tr&eacute;sors&nbsp;<a href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>&nbsp;&raquo;. Michel Butor sait &eacute;couter, et il &eacute;tait donc normal qu&rsquo;il cherche lui-m&ecirc;me &agrave; se faire entendre en prise directe, soit &agrave; travers la lecture de textes ou de po&egrave;mes, soit &agrave; travers de multiples entretiens et conversations, soit encore, un peu plus tard, &agrave; travers des &oelig;uvres musicales dans lesquelles il intervient en tant que r&eacute;citant.</p> <p>Mais il voulait mener l&rsquo;exp&eacute;rience plus loin, et c&rsquo;est ainsi qu&rsquo;il commence &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; une &eacute;criture radiophonique sp&eacute;cifique, comme en t&eacute;moignent ses <em>6 810&nbsp;000 litres d&rsquo;eau par seconde</em> de 1965&nbsp;<a href="#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a>, &oelig;uvre sous-titr&eacute;e &laquo;&nbsp;&Eacute;tude st&eacute;r&eacute;ophonique&nbsp;&raquo;. Cette &oelig;uvre sera diffus&eacute;e le 22 novembre 1967 en st&eacute;r&eacute;ophonie sur France Musique et le 23 &laquo;&nbsp;en version normale&nbsp;&raquo; sur France Culture, apr&egrave;s des r&eacute;alisations en versions anglaise et allemande&nbsp;<a href="#_ftn7" name="_ftnref7">[7]</a>.</p> <p>Dans un compte-rendu de l&rsquo;&eacute;mission, Marcelle Michel &eacute;crira en particulier&nbsp;:</p> <blockquote> <p>L&rsquo;essentiel est peut-&ecirc;tre que la radio a transmu&eacute; cet essai verbal, un peu monotone et syst&eacute;matique &agrave; la lecture, en un v&eacute;ritable po&egrave;me &eacute;pique&nbsp;: &agrave; partir du moment o&ugrave; ces petits personnages habill&eacute;s de cir&eacute;s jaunes pour affronter les eaux tourbillonnantes se mettent &agrave; parler, &agrave; exister, avec leurs &eacute;mois, leurs regrets et leur solitude, l&rsquo;&eacute;vocation abstraite se charge d&rsquo;une densit&eacute; et d&rsquo;une valeur humaine que l&rsquo;auteur lui-m&ecirc;me n&rsquo;avait peut-&ecirc;tre pas mesur&eacute;e&nbsp;<a href="#_ftn8" name="_ftnref8">[8]</a>.</p> </blockquote> <p>On le voit donc, la radio est extr&ecirc;mement importante pour la r&eacute;ception de l&rsquo;&oelig;uvre de l&rsquo;&eacute;crivain. Il le pr&eacute;cisera d&rsquo;ailleurs en 1965 dans la <em>Nouvelle Revue de Lausanne&nbsp;</em>: &laquo;&nbsp;J&rsquo;aime travailler pour la radio, o&ugrave; les possibilit&eacute;s sont presque illimit&eacute;es, j&rsquo;aime travailler pour l&rsquo;<em>oreille</em>, j&rsquo;aime le mot qui se fait entendre&nbsp;<a href="#_ftn9" name="_ftnref9">[9]</a>&nbsp;&raquo;.</p> <p>1967, c&rsquo;est aussi l&rsquo;ann&eacute;e de la diffusion et de la publication des <em>Entretiens avec Michel Butor&nbsp;</em><a href="#_ftn10" name="_ftnref10">[10]</a> de Georges Charbonnier, un livre qui &eacute;claire bien des aspects de l&rsquo;&oelig;uvre, et qui revient notamment &ndash; et tr&egrave;s longuement &ndash; sur le livre de Butor qui fit le plus scandale&nbsp;: <em>Mobile</em> (1962). Matthieu Galey, parlant de la version radiophonique de l&rsquo;&oelig;uvre, dira par exemple&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Georges Charbonnier, pour une fois, a trouv&eacute; son ma&icirc;tre : il n&rsquo;arrive pas &agrave; placer un mot, submerg&eacute; qu&rsquo;il est par la facilit&eacute;, l&rsquo;intelligence, l&rsquo;&eacute;loquence, disons le bagou sup&eacute;rieur de cet illustre Gaudissart de sa propre marchandise qu&rsquo;est l&rsquo;auteur de <em>Mobile</em>. [&hellip;] Cette s&ucirc;ret&eacute;, cette lucidit&eacute;, cette simplicit&eacute; aussi, quel exemple&nbsp;<a href="#_ftn11" name="_ftnref11">[11]</a>&nbsp;!&hellip;</p> </blockquote> <p>L&rsquo;entretien devient une composante de l&rsquo;&oelig;uvre de Butor, un besoin vital d&rsquo;expression. Il y a recours tr&egrave;s souvent et se pla&icirc;t &agrave; r&eacute;pondre &agrave; toutes sortes de questions, certaines revenant comme un leitmotiv (&laquo; Pourquoi avez-vous cess&eacute; d&rsquo;&eacute;crire des romans ?&nbsp;&raquo; par exemple). Jamais il ne se d&eacute;robe.</p> <p>Le m&ecirc;me Georges Charbonnier lui avait d&eacute;j&agrave; demand&eacute; en 1962 un texte sur l&rsquo;aviation, et ce sera <em>R&eacute;seau a&eacute;rien</em>, qui porte le sous-titre&nbsp;: &laquo;&nbsp;texte radiophonique&nbsp;<a href="#_ftn12" name="_ftnref12">[12]</a> &raquo;. Cette &oelig;uvre sera diffus&eacute;e sur France III National&nbsp;<a href="#_ftn13" name="_ftnref13">[13]</a> (qui deviendra bient&ocirc;t France Culture) le 16 juin. Le talent de l&rsquo;&eacute;crivain s&rsquo;adapte parfaitement &agrave; ce m&eacute;dia, et son &eacute;criture semble alors redoubler d&rsquo;invention. M&ecirc;me si elle d&eacute;&ccedil;oit, la r&eacute;alisation fran&ccedil;aise est reprise en Allemagne et en Angleterre un peu plus tard, et alors, dit Butor lui-m&ecirc;me, cette fois &laquo;&nbsp;de fa&ccedil;on remarquable&nbsp;<a href="#_ftn14" name="_ftnref14">[14]</a>&nbsp;&raquo;. Dans un autre entretien avec Marcelle Michel, cependant, il pr&eacute;cise qu&rsquo;en r&eacute;alit&eacute; c&rsquo;est une &eacute;mission sur <em>Mobile&nbsp;</em><a href="#_ftn15" name="_ftnref15">[15]</a> qui l&rsquo;a orient&eacute; vers la radio, et il pr&eacute;cise alors que s&rsquo;agissant de cet &laquo;&nbsp;extraordinaire moyen d&rsquo;expression&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;on devrait y tenter ce qu&rsquo;on ne peut justement montrer ni sur sc&egrave;ne ni &agrave; l&rsquo;&eacute;cran&nbsp;<a href="#_ftn16" name="_ftnref16">[16]</a>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est souligner que la radio est un m&eacute;dia autonome, qui a ses structures et ses moyens propres, et qu&rsquo;elle n&rsquo;a pas toujours pour finalit&eacute; un livre, f&ucirc;t-il d&rsquo;entretiens comme pour Claudel (<em>M&eacute;moires improvis&eacute;s</em>) ou pour Butor lui-m&ecirc;me.</p> <p>Certains de ces entretiens, comme la <em>Radioscopie</em> avec Jacques Chancel (1<sup>er</sup> juin 1979), ou encore, plus proche de nous, <em>Le Grand Entretien</em> de Fran&ccedil;ois Busnel (diffus&eacute; sur France Inter le mardi 27 novembre 2012), appartiennent &agrave; une cat&eacute;gorie pr&eacute;cise. Ils s&rsquo;inscrivent dans une s&eacute;rie p&eacute;riodique dont chaque &eacute;pisode est consacr&eacute; &agrave; un invit&eacute;, chacun r&eacute;pondant au m&ecirc;me intervieweur, avec des codes &agrave; peu pr&egrave;s identiques &agrave; chaque fois. Selon les cat&eacute;gories de Pierre-Marie H&eacute;ron, l&rsquo;intervieweur pourrait alors &ecirc;tre d&eacute;fini moins comme un &laquo;&nbsp;critique&nbsp;&raquo; que comme un &laquo;&nbsp;reporter culturel&nbsp;&raquo;&nbsp;<a href="#_ftn17" name="_ftnref17">[17]</a>.</p> <p>Certaines &eacute;missions ont une valeur peut-&ecirc;tre plus historique, comme la premi&egrave;re de <em>La semaine litt&eacute;raire</em>, magazine de l&rsquo;actualit&eacute; litt&eacute;raire anim&eacute; par Roger Vrigny, qui a lieu au moment de l&rsquo;inauguration de la Maison de la Radio et de la naissance de France Culture en 1963. Butor y participe pour nous parler de son livre qui vient de para&icirc;tre, <em>Description de San Marco </em>(qui sera adapt&eacute; pour la radio en Allemagne en 1970&nbsp;<a href="#_ftn18" name="_ftnref18">[18]</a>). &laquo;&nbsp;Claudel&nbsp;&raquo;, dira-t-il notamment dans cette &eacute;mission, &laquo;&nbsp;est certainement un des &eacute;crivains qui ont eu la plus grande influence sur moi [&hellip;] J&rsquo;ai une immense admiration pour un texte comme l&rsquo;<em>Introduction &agrave; la peinture hollandaise</em> et Claudel m&rsquo;a beaucoup appris &agrave; voir des tableaux, &agrave; voir des &oelig;uvres [&hellip;], il m&rsquo;a beaucoup appris &agrave; les faire parler&nbsp;<a href="#_ftn19" name="_ftnref19">[19]</a>&nbsp;&raquo; .</p> <p>S&rsquo;agissant de San Marco, il y a mati&egrave;re, en effet, &agrave; faire parler ce monument (y compris dans le sens premier du terme, avec la foule tout autour qui ne cesse d&rsquo;&eacute;mettre toutes sortes de bruits et de paroles), avec ses strates successives jusqu&rsquo;au XX<sup>e</sup> si&egrave;cle &ndash; cette &oelig;uvre &eacute;tant d&eacute;di&eacute;e &agrave; un grand musicien, Igor Stravinski, dont le <em>Canticum sacrum</em>, &oelig;uvre &agrave; la fois vocale et instrumentale, est lui-m&ecirc;me construit &agrave; l&rsquo;imitation de la basilique et lui apporte ses propres voix. La question de la sonorit&eacute; est donc partout pr&eacute;sente dans ce livre, et l&rsquo;on peut m&ecirc;me dire que ce monument bruit de tous c&ocirc;t&eacute;s. En effet, selon les mots de l&rsquo;auteur, ce monument n&rsquo;est &laquo;&nbsp;pas seulement une architecture de briques et de marbres et de petits cubes de verre, mais une architecture d&rsquo;images, mais une architecture de textes. De tous les monuments de l&rsquo;Occident, peut-&ecirc;tre celui qui comporte le plus d&rsquo;inscriptions&nbsp;<a href="#_ftn20" name="_ftnref20">[20]</a>&nbsp;&raquo;.</p> <p>&Agrave; ce propos, comme un &eacute;cho au <em>Roi-Lune</em> d&rsquo;Apollinaire, l&rsquo;auteur consacrera le 27 mars 1967 sur France Inter toute une &eacute;mission aux divers bruits et aux musiques qui parcourent le monde. Il y &eacute;voquera alors les bruits et les musiques non seulement de Venise, mais aussi d&rsquo;&Eacute;gypte, d&rsquo;Angleterre, d&rsquo;Am&eacute;rique ou de Russie&nbsp;<a href="#_ftn21" name="_ftnref21">[21]</a>.&nbsp;</p> <p>D&rsquo;autres &eacute;missions ont une port&eacute;e plus singuli&egrave;re, m&ecirc;me si elles se d&eacute;roulent dans le cadre de telle ou telle programmation. Je pense en particulier &agrave; celle de Gilles Davidas, <em>Histoire de la po&eacute;sie</em> par Michel Butor, sur France Culture, dont les s&eacute;ances se succ&egrave;dent sur quatre semaines&nbsp;: du 29 ao&ucirc;t au 2 septembre&nbsp;; du 5 au 9 septembre&nbsp;; du 12 au 16 septembre et du 19 au 23 septembre 2005&nbsp;<a href="#_ftn22" name="_ftnref22">[22]</a>. De telles performances requi&egrave;rent un investissement de l&rsquo;auditeur qui prend en quelque sorte un rendez-vous quotidien avec l&rsquo;&eacute;crivain durant les jours ouvrables de ces quatre semaines, et qui tisse avec lui une relation sinon d&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; professeur, du moins de confiance et d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t partag&eacute;.</p> <p>Certains r&eacute;alisateurs d&rsquo;&eacute;missions de radio semblent d&rsquo;ailleurs avoir nou&eacute; une relation privil&eacute;gi&eacute;e avec Butor, comme Alain Veinstein ou encore Andr&eacute; Velter au cours d&rsquo;&eacute;missions o&ugrave; un v&eacute;ritable dialogue et une relation d&rsquo;amiti&eacute; s&rsquo;instaurent entre l&rsquo;intervieweur et l&rsquo;interview&eacute;. Le premier, po&egrave;te lui-m&ecirc;me, m&egrave;nera avec lui un dialogue au long cours, de 1979 &agrave; 2012, soit sur un peu plus de trente ans, et notamment dans ses &eacute;missions <em>Surpris par la nuit</em> et <em>Du jour au lendemain</em>. Butor lui d&eacute;dicacera la premi&egrave;re partie de son <em>Michel Butor par Michel Butor&nbsp;</em><a href="#_ftn23" name="_ftnref23">[23]</a>, &laquo;&nbsp;Alphabet d&rsquo;un apprenti&nbsp;&raquo;, la seconde &eacute;tant un &laquo;&nbsp;Choix&nbsp;&raquo; de textes po&eacute;tiques.</p> <p>Le second, Andr&eacute; Velter, lui aussi po&egrave;te, animera avec Claude Guerre, entre autres choses, la soir&eacute;e <em>Les Po&eacute;tiques de France Culture</em> d&eacute;di&eacute;e &agrave; Michel Butor, avec Michel Butor et Mich&auml;el Lonsdale en r&eacute;citants et Alina Piechowska au piano, soir&eacute;e diffus&eacute;e le 12 d&eacute;cembre 1996 sur France Culture. Il r&eacute;alisera surtout, entre 1987 et 2008, l&rsquo;&eacute;mission <em>Po&eacute;sie sur parole</em>, au cours de laquelle il recevra notre auteur &agrave; pas moins de sept reprises pour s&rsquo;entretenir avec lui de po&eacute;sie. En 2002, Butor lui d&eacute;dicacera sa pr&eacute;face &agrave; <em>L&rsquo;art d&rsquo;&ecirc;tre grand-p&egrave;re&nbsp;</em><a href="#_ftn24" name="_ftnref24">[24]</a> de Victor Hugo, dans la collection &laquo;&nbsp;Po&eacute;sie&nbsp;&raquo; de Gallimard. Andr&eacute; Velter d&eacute;crit quant &agrave; lui la po&eacute;sie de Butor comme</p> <blockquote> <p>une parole fleuve qui garde la fougue et les d&eacute;bordements du torrent, une mar&eacute;e de mots en submersion permanente, mais une parole d&eacute;mont&eacute;e, explor&eacute;e en ses rouages, soudures et fractures, puis reconstruite, architectur&eacute;e selon d&rsquo;autres plans, d&rsquo;autres logiques, d&rsquo;autres rythmes, jusqu&rsquo;&agrave; inventer, par-del&agrave; des s&eacute;dimentations de syllabes, un verbe nouveau, un verbe comme un souffle qui traverserait rochers et for&ecirc;ts, laves et cendres, ciels et ab&icirc;mes, pour jaillir &eacute;tourdi, d&eacute;sempar&eacute;, toujours violent, toujours &eacute;bloui au spectacle du monde et des hommes&nbsp;<a href="#_ftn25" name="_ftnref25">[25]</a>.</p> </blockquote> <p>Quant &agrave; Marc Voinchet, qui rencontre l&rsquo;auteur pour son &eacute;mission <em>Tout arrive </em>lors de ses d&eacute;placements &agrave; Lucinges entre 2003 et 2005, il semble tout particuli&egrave;rement appr&eacute;cier l&rsquo;&laquo;&nbsp;homme rieur et charmant qui se trouve &ecirc;tre aussi l&rsquo;un des plus grands &eacute;crivains fran&ccedil;ais vivants <a href="#_ftn26" name="_ftnref26">[26]</a>&nbsp;&raquo;.</p> <p>Beaucoup d&rsquo;entretiens ont un aspect plus ponctuel, &eacute;tant li&eacute;s &agrave; l&rsquo;actualit&eacute;, &agrave; telle ou telle circonstance, &agrave; tel ou tel &eacute;v&eacute;nement de la vie de l&rsquo;auteur. Ainsi le premier voyage aux &Eacute;tats-Unis de l&rsquo;&eacute;crivain en 1960 sera-t-il marqu&eacute;, entre autres choses, par son passage &agrave; Radio-Canada lors d&rsquo;une de ses nombreuses &eacute;chapp&eacute;es li&eacute;es &agrave; ce voyage.</p> <p>D&rsquo;autres sont encore suscit&eacute;s par un &eacute;v&eacute;nement &eacute;ditorial d&rsquo;importance dans la vie de l&rsquo;auteur ou par ses liens avec telle personnalit&eacute; dont, pour une raison ou pour une autre, la presse s&rsquo;est empar&eacute;e (anniversaire, sortie ou r&eacute;&eacute;dition d&rsquo;ouvrages marquants, rencontre, disparition). Ainsi en va-t-il de :</p> <p>‒&nbsp;<em>La le&ccedil;on de Marcel Proust selon Michel Butor</em>, deuxi&egrave;me volet d&rsquo;une s&eacute;rie d&rsquo;&eacute;missions compos&eacute;e par Robert Valette &agrave; l&rsquo;occasion des 50 ans de la sortie de <em>Du c&ocirc;t&eacute; de chez Swann&nbsp;</em>;</p> <p>‒ &laquo;&nbsp;Michel Butor sur les traces de Joyce &agrave; Dublin&nbsp;&raquo; (env. 1&nbsp;h&nbsp;30), &eacute;mission de Thierry Garcin dans la s&eacute;rie de France Culture, <em>Un homme, une ville</em> (8 d&eacute;cembre 1978), &eacute;mission qui donne un autre regard sur l&rsquo;auteur d&rsquo;<em>Ulysse</em> que les textes critiques d&eacute;j&agrave; publi&eacute;s dans <em>R&eacute;pertoire&nbsp;</em><a href="#_ftn27" name="_ftnref27">[27]</a>, et dans laquelle on entend notamment les bruits de la ville de Dublin diss&eacute;qu&eacute;s par l&rsquo;oreille aux aguets de Butor&nbsp;;</p> <p>‒ <em>Tout arrive</em>, &eacute;mission d&rsquo;Arnaud Laporte (2006) qui invite Butor &agrave; l&rsquo;occasion de la publication de ses <em>&OElig;uvres compl&egrave;tes&nbsp;</em><a href="#_ftn28" name="_ftnref28">[28]</a> et de l&rsquo;exposition <em>Butor</em> &agrave; la BnF&nbsp;;</p> <p>‒ l&rsquo;entretien avec Christophe Bourseiller (<em>La Matinale</em>, France Musique, 27 novembre 2012), quand para&icirc;t <em>Le long de la plage</em> de Butor et Copland&nbsp;<a href="#_ftn29" name="_ftnref29">[29]</a>, &oelig;uvre qui donne lieu &agrave; pas moins de cinq autres interventions, dont une t&eacute;l&eacute;visuelle, et &agrave; la retransmission de la soir&eacute;e Butor-Copland le 14 d&eacute;cembre 2012 &agrave; Paris.</p> <p>Certaines radios se font une f&ecirc;te toute sp&eacute;ciale de recevoir Michel Butor, comme TSF jazz, en 2006 et 2007&nbsp;: &laquo;&nbsp;On se fait beau, alors, pour M. Butor&nbsp;<a href="#_ftn30" name="_ftnref30">[30]</a>&nbsp;&raquo;. Cette m&ecirc;me ann&eacute;e 2007, toujours sur ce th&egrave;me de la musique, Jean-Luc Rieder lui consacre une s&eacute;rie de cinq entretiens pour l&rsquo;&eacute;mission <em>Musique en m&eacute;moire</em> &agrave; la Radio Suisse Romande.</p> <p>Trente ans auparavant, France Musique demandait &agrave; Butor de &laquo;&nbsp;remplir pendant une semaine les nuits&nbsp;&raquo; de la station, si bien qu&rsquo;il a pu disposer de dix-huit heures d&rsquo;&eacute;coute. Cette exp&eacute;rience donnera lieu &agrave; la publication, cinq ans plus tard, du texte original intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Une semaine d&rsquo;escales ou les sept oreilles des virages de la nuit&nbsp;&raquo;, dans <em>R&eacute;pertoire V&nbsp;</em><a href="#_ftn31" name="_ftnref31">[31]</a> <em>&ndash;</em> l&rsquo;exp&eacute;rience radiophonique n&rsquo;&eacute;tant donc pas d&eacute;tach&eacute;e de l&rsquo;&oelig;uvre &eacute;crite et engendrant elle-m&ecirc;me de nouveaux textes.</p> <p>Dans ce m&ecirc;me livre de 1982, cinqui&egrave;me et dernier de la s&eacute;rie <em>R&eacute;pertoire</em>, on peut lire aussi un autre texte issu d&rsquo;un travail radiophonique&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les r&eacute;volutions des calendriers, conversation pour pr&eacute;senter les trente-deux sonates de Beethoven lors d&rsquo;une journ&eacute;e de France-Musique&nbsp;&raquo;. Cette &laquo;&nbsp;conversation&nbsp;&raquo; n&rsquo;a rien &eacute;videmment d&rsquo;une quelconque transcription des propos tenus durant cette &eacute;mission, mais donne lieu, au contraire, &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;une &oelig;uvre nouvelle. Nouvelle en ce sens qu&rsquo;elle est enti&egrave;rement structur&eacute;e par l&rsquo;&eacute;coute d&rsquo;&oelig;uvres musicales. De plus, elle prend place dans la s&eacute;rie des textes de Butor sur la musique de Beethoven, comme l&rsquo;indique la suite du sous-titre&nbsp;: &laquo;&nbsp;Post-scriptum au <em>Dialogue avec 33 variations sur une valse de Diabelli</em>&nbsp;&raquo;.</p> <p>Toujours &agrave; propos de la musique et du travail avec les musiciens, je voudrais citer aussi celui de Ren&eacute; Koering, qui r&eacute;alise <em>Centre d&rsquo;&eacute;coute</em> en 1972, et &agrave; propos duquel Butor disait&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le fait radiophonique est utilis&eacute; ici dans toute sa profondeur&nbsp;<a href="#_ftn32" name="_ftnref32">[32]</a>&nbsp;&raquo;. Radio et &oelig;uvre litt&eacute;raire marchent de concert, &eacute;changent quelques-uns de leurs proc&eacute;d&eacute;s, s&rsquo;enrichissent mutuellement.</p> <p><em>Centre d&rsquo;&eacute;coute</em> sera bient&ocirc;t suivi de <em>Manhattan inventions</em> sur France Musique le 23 mars 1973. Ren&eacute; Koering s&rsquo;est ici servi d&rsquo;un texte venant tout droit de <em>Mobile</em>. Puis ce sera <em>Une semaine d&rsquo;escales</em>, dont les sept plages rempliront les nuits de France Musique du 5 au 11 novembre 1977, avant la diffusion d&rsquo;<em>Elseneur</em>, op&eacute;ra en 4 actes, sur France Musique en 1980. &Agrave; quoi l&rsquo;on peut ajouter divers entretiens radiophoniques de Koering qui &eacute;maillent toutes ces ann&eacute;es.</p> <p>Dans le domaine de la musique, il faudrait bien &eacute;videmment aussi parler des importantes collaborations avec Henri Pousseur, et en particulier des diverses r&eacute;alisations autour de l&rsquo;op&eacute;ra <em>Votre Faust</em>, ou encore de celles avec Jean-Yves Bosseur. L&rsquo;un et l&rsquo;autre compositeurs ont accompagn&eacute; Michel Butor au fil des ann&eacute;es (m&ecirc;me si les &oelig;uvres et les entretiens qu&rsquo;ils donnent &agrave; la radio ne se d&eacute;roulent pas toujours avec lui), et, pour conna&icirc;tre au mieux le travail en collaboration de Jean-Yves Bosseur avec Michel Butor, il suffit de renvoyer &agrave; l&rsquo;excellent entretien du musicien paru dans le magazine du site l&rsquo;<em>Archipel Butor</em>, dirig&eacute; par Aur&eacute;lie Laruelle, du 12 novembre 2020&nbsp;<a href="#_ftn33" name="_ftnref33">[33]</a>.</p> <p>Parmi d&rsquo;autres &eacute;missions qu&rsquo;il n&rsquo;est pas possible de traiter ici, il faut au moins citer, dans le domaine des arrangements radiophoniques cette fois, les remarquables r&eacute;alisations de Kaye Mortley avec l&rsquo;Atelier de Cr&eacute;ation Radiophonique (ACR), en 1985 notamment, autour du th&egrave;me de l&rsquo;Australie&nbsp;<a href="#_ftn34" name="_ftnref34">[34]</a>.</p> <p>*</p> <p>Depuis l&rsquo;&eacute;mission <em>Le masque et la plume</em> du 2 d&eacute;cembre 1956, portant sur <em>L&rsquo;Emploi du temps</em>, le deuxi&egrave;me roman de Butor, jusqu&rsquo;aux toutes derni&egrave;res de l&rsquo;ann&eacute;e 2016, soit quelque soixante ans plus tard, la liste des interventions de et sur Butor &agrave; la radio est longue. Dans mon <em>Dictionnaire Butor</em>, j&rsquo;ai r&eacute;pertori&eacute; plus de 520 &eacute;missions le concernant avant la date fatidique du 24 ao&ucirc;t 2016. Sauf erreur de ma part, la toute derni&egrave;re est celle de Philippe Vandel, <em>Tout et son contraire, </em>sur France Info, qui a pour objet ou pour pr&eacute;texte l&rsquo;anthologie <em>Hugo par Michel Butor</em> que je citais au d&eacute;but de cet article, et qui date du mardi 28 juin 2016. Cette tr&egrave;s longue liste s&rsquo;&eacute;tend par ailleurs aussi bien aux radios nationales qu&rsquo;aux radios locales, tant fran&ccedil;aises qu&rsquo;&eacute;trang&egrave;res &ndash; et en particulier aux radios suisses, &eacute;tant donn&eacute; le lien privil&eacute;gi&eacute; que Butor entretenait avec l&rsquo;Universit&eacute; de Gen&egrave;ve et avec de nombreuses personnalit&eacute;s intellectuelles suisses, notamment avec Jean Starobinski.</p> <p>Sans doute toutes ces &eacute;missions n&rsquo;ont-elles pas une &eacute;gale importance, mais toutes comptent, parfois par des d&eacute;tails. Ainsi en va-t-il de l&rsquo;irruption du chien &Eacute;clair au beau milieu de l&rsquo;entretien avec Alphonse Layaz pour l&rsquo;&eacute;mission <em>Fin de si&egrave;cle</em> de 1996 &agrave; la RTS (Radio T&eacute;l&eacute;vision Suisse)&nbsp;<a href="#_ftn35" name="_ftnref35">[35]</a>. Ces aboiements nous rappellent, en effet, le lien tr&egrave;s &eacute;troit que Michel Butor entretenait avec le monde animal du fait de son nom-m&ecirc;me, lui qui, par ailleurs, aimait se portraiturer, dans les ann&eacute;es 60, en jeune singe. Mais sur un autre plan, critiquant la notion sartrienne d&rsquo;humanisme, Butor dira dans une conf&eacute;rence prononc&eacute;e &agrave; La Chaux-de-Fonds en 1986&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous sommes beaucoup plus des animaux que nous le pensons d&rsquo;habitude, et nous devons retrouver la communaut&eacute; avec l&rsquo;animal, et la sensibilit&eacute;, et la sensualit&eacute; animales&nbsp;<a href="#_ftn36" name="_ftnref36">[36]</a>&nbsp;&raquo;. &Agrave; cet &eacute;gard, je renvoie &agrave; deux passages significatifs d&rsquo;<em>Une semaine d&rsquo;escales</em>, l&rsquo;&eacute;mission de 1977 d&eacute;j&agrave; cit&eacute;e. Dans le premier,</p> <p><a href="https://youtu.be/gFg6_LSqwb0" target="_blank"><strong>Audio 1</strong></a></p> <p>Butor &eacute;voque son r&eacute;cent voyage aux antipodes et les oiseaux australiens&nbsp;: tout d&rsquo;abord le &laquo;&nbsp;kookaburra&nbsp;&raquo; (&laquo;&nbsp;qui rit un peu comme moi&nbsp;&raquo; et qui &laquo; donne tout &agrave; fait l&rsquo;impression qu&rsquo;il se moque de vous &raquo;, dira Butor), puis le &laquo;&nbsp;m&eacute;nure superbe&nbsp;&raquo;, plus couramment nomm&eacute; &laquo; oiseau-lyre&nbsp;&raquo;, qui est capable d&rsquo;imiter de nombreux autres oiseaux et m&ecirc;me des bruits industriels &ndash; l&rsquo;&eacute;mission faisant entendre alors enregistrements de ces oiseaux aux chants et aux registres extraordinaires. Dans le second fragment,</p> <p><a href="https://youtu.be/MhVJ5V_6j8E" target="_blank"><strong>Audio 2</strong></a></p> <p>Butor &eacute;voque les hurlements des loups qu&rsquo;il d&eacute;crit comme des bruits &laquo;&nbsp;tr&egrave;s complexes et tr&egrave;s &eacute;labor&eacute;s&nbsp;&raquo;, son propos &eacute;tant suivi de ce que l&rsquo;on pourrait appeler un &laquo;&nbsp;concert de loups&nbsp;&raquo;, le premier commen&ccedil;ant &agrave; peu pr&egrave;s en suivant le sch&eacute;ma m&eacute;lodique ci-dessous, avant que les voix des autres ne s&rsquo;y m&ecirc;lent dans une remarquable polyphonie&nbsp;:</p> <p><img alt="" height="74" loading="lazy" sizes="(max-width: 389px) 100vw, 389px" src="https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-300x57.png" srcset="https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-300x57.png 300w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-1024x194.png 1024w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-768x146.png 768w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-1536x291.png 1536w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-2048x388.png 2048w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-810x154.png 810w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati-1140x216.png 1140w, https://komodo21.fr/wp-content/uploads/2021/10/Loups-5-aplati.png 1800w" width="389" /></p> <p>Il n&rsquo;est pas possible ici de d&eacute;velopper davantage ces &eacute;l&eacute;ments, sur lesquels reviendront d&rsquo;autres contributions de ce num&eacute;ro, qui permettront de d&eacute;couvrir ou de red&eacute;couvrir certains de ces rendez-vous et nous feront apercevoir quelques-unes des mille et une facettes du po&egrave;te-&eacute;crivain-artiste des ondes qu&rsquo;&eacute;tait Michel Butor. Quant &agrave; ses autres interventions orales, t&eacute;l&eacute;visuelles notamment, &eacute;galement tr&egrave;s nombreuses, elles constituent un autre objet de recherche qui reste encore &agrave; investiguer.</p> <p>Bref, la relation de Butor &agrave; la radio n&rsquo;est pas accessoire. Elle est riche d&rsquo;exp&eacute;riences multiples et originales, qui constituent un d&eacute;veloppement de son &oelig;uvre, qui nous am&egrave;nent, nous auditeurs, &agrave; mieux saisir notre relation au monde qui nous entoure, et qui, en m&ecirc;me temps, nous d&eacute;bordent de toutes parts.</p> <h2><strong>Notes</strong><br /> &nbsp;</h2> <p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Michel Butor, <em>Hugo. Pages choisies</em>, Paris, Buchet-Chastel, &laquo;&nbsp;Les auteurs de ma vie&nbsp;&raquo;, 2016.</p> <p><a href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Au sujet de la &laquo;&nbsp;causerie&nbsp;&raquo; du philosophe en 1949 &agrave; la radio, je renvoie &agrave; l&rsquo;&eacute;mission &laquo;&nbsp;La radio comme possibilit&eacute; de r&ecirc;ve &eacute;veill&eacute;&nbsp;&raquo; sur France Culture, qui redonne l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de l&rsquo;expos&eacute; du philosophe et les discussions qui ont suivi&nbsp;: <a href="https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/gaston-bachelard-la-radio-comme-possibilite-de-reve-eveille">Gaston Bachelard&nbsp;: &ldquo;La radio comme possibilit&eacute; de r&ecirc;ve &eacute;veill&eacute;&rdquo; (franceculture.fr)</a> [consult&eacute; le 15 ao&ucirc;t 2021].</p> <p><a href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Ces entretiens ont &eacute;t&eacute; repris sous la forme de douze CD en 2009 chez Fr&eacute;meaux.</p> <p><a href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> Il &eacute;voquera &agrave; plusieurs reprises son fameux livre sur l&rsquo;art, <em>L&rsquo;&OElig;il &eacute;coute</em>, mais, surtout, il lui consacrera un cours tout entier &agrave; l&rsquo;Universit&eacute; de Gen&egrave;ve&nbsp;: <em>Claudel et l&rsquo;Extr&ecirc;me-Orient </em>(1983-84) &ndash; que l&rsquo;on pourra &eacute;couter sur Internet &agrave; l&rsquo;adresse suivante&nbsp;: <a href="https://mediaserver.unige.ch/search/butor">https://mediaserver.unige.ch/search/butor</a>, comme les nombreux autres cours de Butor sur la litt&eacute;rature fran&ccedil;aise donn&eacute;s &agrave; Gen&egrave;ve entre 1974 et 1991.</p> <p><a href="#_ftnref5" name="_ftn5">[5]</a> Michel Butor, <em>Curriculum vitae</em>, entretiens avec Andr&eacute; Clavel, Paris, Plon, 1996, p.&nbsp;33.</p> <p><a href="#_ftnref6" name="_ftn6">[6]</a> Michel Butor, <em>6&nbsp;810&nbsp;000 litres d&rsquo;eau par seconde</em>, &Eacute;tude st&eacute;r&eacute;ophonique, Paris, Gallimard, 1965.</p> <p><a href="#_ftnref7" name="_ftn7">[7]</a> [Allemagne] <em>6&nbsp;810&nbsp;000 Liter Wasser pro Sekunde</em> [<em>6&nbsp;810&nbsp;000 litres d&rsquo;eau par seconde</em>], SDR /NDR, mercredi 1<sup>er</sup> d&eacute;cembre 1965 [monophonie]. Dur&eacute;e&nbsp;: 1h20. Trad.&nbsp; Helmut Scheffel. R&eacute;al. Heinz von Cramer. Avec&nbsp;: Rolf Boysen, Monika Debusmann, Melanie de Graaf, Edith Heerdegen, Paul Hoffmann, Mila Kopp, Werner Pochath, Lieselott Reger, Uta R&uuml;cker, Heiner Schmidt, Marianne Simon et alii. [Grande-Bretagne] <em>1&nbsp;&frac12; Million Gallons of Water a Second </em>[<em>6 810&nbsp;000 litres d&rsquo;eau par seconde</em>], BBC Home Service, mercredi 1<sup>er</sup> d&eacute;cembre 1965, 20h-21h. Adapt., trans., r&eacute;al.&nbsp;: Rayner Heppenstall. Avec&nbsp;: Heron Carvic, C&eacute;cile Chevreau, Robert Eddison, Nigel Graham, Garard Green, Eva Haddon, Marvin Kane, Arthur Lawrence, Miriam Margolyes, Allan McClelland, Jane Jordan Rogers, Alan Tilvern, Mavis Villiers, Mary Wimbush. [France] <em>6&nbsp;810&nbsp;000 litres d&rsquo;eau par seconde</em>, France Culture, 22 novembre 1967. R&eacute;al. : Guinard, Philippe ; Interpr&egrave;tes : Chaumette, Fran&ccedil;ois ; Negroni, Jean ; Renaud, Madeleine ; Gence, Denise ; Alari, Nadine ; Achard, Marie Claire ; Barbul&eacute;e, Madeleine ; Caprile, Anne ; Doat ,Anne ; Girard, Dani&egrave;le ; Loran, Marion ; Lasquin, Christiane ; L&eacute;gitimus, Darling ; Versane, Claire ; Pigaut, Roger ; Orefice, Gastone ; Mann, Colin ; Fisher, Fred ; Ledoux, Fernand ; Brunel, Jean ; Caussimon, Jean Roger ; Fertey, Jean Marie ; Galbeau, Patrice ; Manuel, Denis ; Mazzotti, Pascal ; Messica, Vicky ; Seck, Douta &raquo; (Inath.). 2&egrave;me diffusion le 10 octobre 1968 sur France Culture en monophonie et simultan&eacute;ment sur France Musique en st&eacute;r&eacute;ophonie.</p> <p><a href="#_ftnref8" name="_ftn8">[8]</a> Marcelle Michel, &laquo;&nbsp;Une &eacute;tude st&eacute;r&eacute;ophonique de Michel Butor&nbsp;&raquo;, <em>Le Monde</em>, n&deg;<sup>&nbsp;</sup>7116, 29 novembre 1967, p.&nbsp;15.</p> <p><a href="#_ftnref9" name="_ftn9">[9]</a> &laquo;&nbsp;Les projets de Michel Butor&nbsp;&raquo;, propos recueillis par J.&nbsp; H.&nbsp;, <em>Nouvelle Revue de Lausanne</em>, n&deg; 219, 18 septembre 1965, p. 13. Voir <a href="https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/157486/view?page=13">ici</a>.&nbsp;</p> <p><a href="#_ftnref10" name="_ftn10">[10]</a> Georges Charbonnier, <em>Entretiens avec Michel Butor</em>, Paris, Gallimard, 1967.</p> <p><a href="#_ftnref11" name="_ftn11">[11]</a> Matthieu Galey, &laquo;&nbsp;Un illustre Gaudissart&nbsp;&raquo;, <em>Arts</em>, 12-18 avril 1967, p.&nbsp;22-23.</p> <p><a href="#_ftnref12" name="_ftn12">[12]</a> Michel Butor, <em>R&eacute;seau a&eacute;rien</em>, &laquo;&nbsp;Texte radiophonique&nbsp;&raquo;, Paris, Gallimard, 1962.</p> <p><a href="#_ftnref13" name="_ftn13">[13]</a> Alain Barroux (r&eacute;alisation), <em>R&eacute;seau a&eacute;rien</em>, France III National, 16 juin 1962.</p> <p><a href="#_ftnref14" name="_ftn14">[14]</a> Michel Butor, <em>Curriculum vitae</em>, Paris, Plon, 1996, p.&nbsp;147.</p> <p><a href="#_ftnref15" name="_ftn15">[15]</a> Probablement l&rsquo;&eacute;mission intitul&eacute;e &laquo;<em>&nbsp;Mobile</em> de Michel Butor &raquo;, sur France III Nationale, du 9 mars 1962. Producteur : Charbonnier, Georges ; Interpr&egrave;tes : Mazzotti, Pascal ; Nerval, Nathalie ; Fechter, Fran&ccedil;oise ; participant : Butor Michel (Inath. ).</p> <p><a href="#_ftnref16" name="_ftn16">[16]</a> Marcelle Michel, &laquo;&nbsp;Michel Butor nous parle de <em>R&eacute;seau a&eacute;rien</em> qu&rsquo;il a sp&eacute;cialement &eacute;crit pour la radio&nbsp;&raquo;, <em>Le Monde</em>, 15 juin 1962, p.&nbsp;17. Repris dans Michel Butor, <em>Entretiens. Quarante ans de vie litt&eacute;raire</em>, Nantes, Joseph K &eacute;diteur, 1999, 3&nbsp;volumes, vol. I, p. 197-198.</p> <p><a href="#_ftnref17" name="_ftn17">[17]</a> Pierre-Marie H&eacute;ron, &laquo; <em>La Matin&eacute;e litt&eacute;raire</em> de Roger Vrigny&nbsp;: un <em>esprit NRF</em> &agrave; France Culture &raquo;, in <em>L&rsquo;entretien d&rsquo;&eacute;crivain &agrave; la radio (France, 1960-1985)</em>, textes r&eacute;unis par Pierre-Marie H&eacute;ron et David Martens, <em>Komodo 21</em>, n&deg; 8, 2018 (https://komodo21.fr/matinee-litteraire-de-roger-vrigny-esprit-nrf-a-france-culture/).</p> <p><a href="#_ftnref18" name="_ftn18">[18]</a> [Allemagne] <em>Beschreibung von San Marco</em> [<em>Description de San Marco</em>], SDR/BR/WDR/SWF, dimanche 13 mai 1970 [st&eacute;r&eacute;ophonie]. Dur&eacute;e : 1h14. Adapt.&nbsp; par l&rsquo;auteur. Trad.&nbsp; Helmut Scheffel. R&eacute;al.&nbsp; Heinz von Cramer. Avec : Gerd Anthoff ; Marlies Comp&egrave;re ; Hannelore Cremer ; Michael Lenz ; J&uuml;rgen Netzger ; Karl Heinz Peters ; Horst Sachtleben ; Monika Schwarz ; Klaus Schwarzkopf ; Gertrud Sorge ; Gisela Stein ; Selma Ufer ; Uli Wagner.</p> <p><a href="#_ftnref19" name="_ftn19">[19]</a> <em>La semaine litt&eacute;raire</em>, magazine de l&rsquo;actualit&eacute; litt&eacute;raire anim&eacute; par Roger Vrigny, France Culture.&nbsp;2 d&eacute;cembre 1963&nbsp;: <a href="https://www.ina.fr/audio/PHD89042223/la-semaine-litteraire-emission-du-2-decembre-1963-audio.html">https://www</a><a href="https://www.ina.fr/audio/PHD89042223/la-semaine-litteraire-emission-du-2-decembre-1963-audio.html">.ina.fr/audio/PHD89042223/la-semaine-litteraire-emission-du-2-decembre-1963-audio.html</a></p> <p><a href="#_ftnref20" name="_ftn20">[20]</a> Michel Butor, <em>Description de San Marco</em>, Paris, Gallimard, 1963, p.&nbsp;26.</p> <p><a href="#_ftnref21" name="_ftn21">[21]</a> &laquo; Soir&eacute;e en &Icirc;le-de-France : les voyages &raquo;, France Inter, 23 mars 1967. Tout au long de cette &eacute;mission, les interventions de Butor ponctuent celles des autres invit&eacute;s.</p> <p><a href="#_ftnref22" name="_ftn22">[22]</a><em> Histoire de la po&eacute;sie</em>, France Culture, 29 ao&ucirc;t-23 septembre 2005. Titres des &eacute;missions : &laquo; Po&eacute;sie et religion, l&rsquo;utilit&eacute; po&eacute;tique&nbsp;&raquo;, &laquo; Le texte sacr&eacute;&nbsp;&raquo;, &laquo; La guerre des Dieux&nbsp;&raquo;, &laquo; La Katchinax [sic] mickey&nbsp;&raquo;, &laquo; Les Dieux et l&rsquo;amour&nbsp;&raquo;, &laquo; Charmes c&rsquo;est-&agrave;-dire po&egrave;mes &raquo;, &laquo; Charmes c&rsquo;est-&agrave;-dire po&egrave;mes&nbsp;&raquo;, &laquo; Vers et prose&nbsp;&raquo;, &laquo; La prosodie g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e&nbsp;&raquo;, &laquo; Les phares&nbsp;&raquo;, &laquo; Calligrammes&nbsp;&raquo;, &laquo; La muse Uranie&nbsp;&raquo;, &laquo; La mati&egrave;re subtile &raquo;, &laquo; De l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;or &agrave; la J&eacute;rusalem c&eacute;leste&nbsp;&raquo;, &laquo; Le langage de la monnaie &raquo;.</p> <p><a href="#_ftnref23" name="_ftn23">[23]</a> Michel Butor, <em>Michel Butor par Michel Butor</em>, Paris, Seghers, 2003.</p> <p><a href="#_ftnref24" name="_ftn24">[24]</a> Michel Butor, &laquo;&nbsp;Les confitures du proscrit&nbsp;&raquo;, pour Andr&eacute; Velter, pr&eacute;face &agrave; Victor Hugo,<em> L&rsquo;Art d&rsquo;&ecirc;tre grand-p&egrave;re</em>, Paris, Gallimard, coll.&nbsp;&laquo;&nbsp; Po&eacute;sie&nbsp;&raquo;, 2002, p.&nbsp;7-27. Texte repris dans le t.&nbsp;X des <em>&OElig;uvres compl&egrave;tes</em>, Paris, La Diff&eacute;rence, 2009, p.&nbsp;430-444.</p> <p><a href="#_ftnref25" name="_ftn25">[25]</a> Michel Butor, <em>Ballade du Rond-Point&nbsp;</em>: Les Po&eacute;tiques de France Culture par Andr&eacute; Velter &amp; Claude Guerre. Document audio, Paris, Compacts Radio France, Harmonia mundi, 1997.</p> <p><a href="#_ftnref26" name="_ftn26">[26]</a> Voir Henri Desoubeaux, <em>Dictionnaire Butor</em>, &laquo;&nbsp;Voinchet, Marc&nbsp;&raquo;, &agrave; la date du 6 mars, le lien &laquo; &eacute;mission de radio &raquo;&nbsp;: (<a href="http://henri.desoubeaux.pagesperso-orange.fr/butorweb-u.html#Voinchet,%20Marc">http://henri.desoubeaux.pagesperso-orange.fr/butorweb-u.html#Voinchet,%20Marc</a> [consult&eacute; le 15 ao&ucirc;t 2021]).</p> <p><a href="#_ftnref27" name="_ftn27">[27]</a> Michel Butor&nbsp;: &laquo;&nbsp;Petite croisi&egrave;re pr&eacute;liminaire &agrave; une reconnaissance de l&rsquo;archipel Joyce (1948)&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Esquisse d&rsquo;un seuil pour Finnegan (1957)&nbsp;&raquo;, <em>R&eacute;pertoire</em>, Paris, &eacute;ditions de Minuit, 1960, p.&nbsp;195-218 et p.&nbsp;219-233.</p> <p><a href="#_ftnref28" name="_ftn28">[28]</a> Michel Butor, <em>&OElig;uvres compl&egrave;tes</em>, vol.&nbsp; I &agrave; XII, sous la direction de Mireille Calle-Gruber, Paris, La Diff&eacute;rence, 2006-2010.</p> <p><a href="#_ftnref29" name="_ftn29">[29]</a><em> Le long de la plage</em>, Michel Butor, voix (et textes), Marc Copland, piano, Paris, label Vision fugitive, distribution Harmonia Mundi, 2012.</p> <p><a href="#_ftnref30" name="_ftn30">[30]</a> Henri Desoubeaux, <em>Dictionnaire Butor</em>, onglet <em>Jazz&nbsp;</em>: &laquo; Jeudi 22 juin 2006. C&rsquo;est le pape du Nouveau Roman, il a &eacute;crit une ode &agrave; Charlie Parker, et la BnF lui rend hommage pour ses 80 ans. Il n&rsquo;en fallait pas moins pour que ce fou de jazz de Michel Butor soit sur TSF ! On se fait beau, alors, pour M.&nbsp;Butor. &raquo; (<a href="http://www.radio-music.org/article.php?sid=6078">http://www.radio-music.org/article.php?sid=6078</a>).</p> <p><a href="#_ftnref31" name="_ftn31">[31]</a> Michel Butor, <em>R&eacute;pertoire V</em>, Paris, Minuit, 1982, &laquo;&nbsp;Une semaine d&rsquo;escales ou les sept oreilles des virages de la nuit&nbsp;&raquo;, p.&nbsp;245-273&nbsp;; &laquo;&nbsp;Les r&eacute;volutions des calendriers, conversation pour pr&eacute;senter les trente-deux sonates de Beethoven lors d&rsquo;une journ&eacute;e de France-Musique&nbsp;&raquo;, p.&nbsp;149-170.</p> <p><a href="#_ftnref32" name="_ftn32">[32]</a> Cit&eacute; par Ren&eacute; Koering, &laquo;&nbsp;&Ecirc;tre musicien et collaborer avec Michel Butor&nbsp;&raquo;, <em>Butor, Colloque de Cerisy</em>, Paris, 10/18, 1974, p.&nbsp;299.</p> <p><a href="#_ftnref33" name="_ftn33">[33]</a> &laquo;&nbsp;Jean-Yves Bosseur&nbsp;: collaborations musicales avec Michel Butor&nbsp;&raquo;, <a href="https://www.archipel-butor.fr/jean-yves-bosseur-collaborations">https://www.archipel-butor.fr/jean-yves-bosseur-collaborations</a>.</p> <p><a href="#_ftnref34" name="_ftn34">[34]</a> <em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique, </em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est au printemps qu&rsquo;on moissonne les moutons&nbsp;&raquo;, France Culture, 17 mars 1985. Production&nbsp;: Mortley, Kaye&nbsp;; avec Michel Butor, &eacute;crivain&nbsp;; Chris Mann&nbsp;; Pierre Mar&eacute;caux&nbsp;; Jean Davila&nbsp;; <em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>, &laquo;&nbsp;Des antipodes aux antipodes&nbsp;&raquo;, France Culture, 24 mars 1985. Production&nbsp;: Mortley, Kaye. Avec Michel Butor, &eacute;crivain (115&rsquo;55)&nbsp;&raquo;.</p> <p><a href="#_ftnref35" name="_ftn35">[35]</a> <a href="https://www.rts.ch/archives/radio/culture/fin-de-siecle/7966070-entretien-avec-michel-butor-24-12-1996.html">Entretien avec Michel Butor &ndash; rts.ch &ndash; Fin de si&egrave;cle</a></p> <p><a href="#_ftnref36" name="_ftn36">[36]</a> <em>Les journ&eacute;es litt&eacute;raires de La Chaux-de-Fonds</em>, 15 novembre 1986 (<a href="https://www.club-44.ch/question/Butor/0/">https://www.club-44.ch/question/Butor/0/</a>).</p> <h3>Auteur</h3> <p><strong>Henri Desoubeaux a</strong> fait sa th&egrave;se de doctorat sur <em>Passage de Milan</em>, sous la direction de Georges Raillard, et poursuivi l&rsquo;&eacute;tude de l&rsquo;&oelig;uvre butorienne &agrave; travers ses entretiens avec, en 1997, la publication des trois gros volumes d&rsquo;<em>Entretiens. Quarante ans de vie litt&eacute;raire (1956-1996)</em>. &Agrave; partir de l&rsquo;ann&eacute;e 2000, a lanc&eacute; sur le Net le <em>Dictionnaire Butor</em>, auquel l&rsquo;&eacute;crivain a largement contribu&eacute;&nbsp;; entreprise qui se poursuit encore aujourd&rsquo;hui et vient de s&rsquo;enrichir, &agrave; l&rsquo;occasion de cette Journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;tude, d&rsquo;une copieuse &laquo;&nbsp;Tentative de r&eacute;capitulation des &eacute;missions de radio avec Michel Butor&nbsp;&raquo;. Dans l&rsquo;intervalle, a codirig&eacute; un ouvrage collectif d&rsquo;hommage &agrave; l&rsquo;&eacute;crivain &agrave; l&rsquo;occasion de ses quatre-vingt-dix ans, <em>Dix-huit Lustres</em>, et fait para&icirc;tre un volume de <em>Promenades butoriennes</em> qui r&eacute;unit l&rsquo;ensemble de ses textes critiques sur l&rsquo;&oelig;uvre de Butor entre 1986 et 2017.</p> <h3><strong>Copyright</strong></h3> <p>Tous droits r&eacute;serv&eacute;s.</p> <h2>&nbsp;</h2> </div>