<p>Avec <em>Les Films du monde</em>, Frank Smith interroge les conditions de possibilit&eacute; d&rsquo;une expression po&eacute;tique dans un environnement m&eacute;diatique et num&eacute;rique qui en proscrit l&rsquo;id&eacute;e. Cet article se propose d&rsquo;analyser le geste &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre dans cette s&eacute;rie indissociablement filmique et po&eacute;tique. La po&eacute;sie se formule conjointement en phrases et en images, et se comprend en amont de toute op&eacute;ration technique comme une forme de montage, dont le premier acte consiste &agrave; ouvrir radicalement des images emprunt&eacute;es &agrave; des plateformes de partage satur&eacute;es d&rsquo;information, pour en faire le lieu d&rsquo;expression d&rsquo;un possible.</p>