<p>Cet article se propose de repenser la notion critique d&eacute;sormais classique de &laquo;&nbsp;chronotope&nbsp;&raquo; forg&eacute;e par Mikha&iuml;l Bakhtine en l&rsquo;appliquant &agrave; un nouvel objet&nbsp;: le corps romanesque. L&rsquo;&eacute;criture du corps dans le roman peut-elle &ecirc;tre compar&eacute;e &agrave; une topographie sensible o&ugrave; s&rsquo;articulerait aussi un certain rapport au temps&nbsp;? Le corps est-il un nouveau paradigme du chronotope, ou se rattache-t-il &agrave; ceux que M. Bakhtine et H. Mitterand apr&egrave;s lui ont d&eacute;gag&eacute;s&nbsp;? Quel b&eacute;n&eacute;fice critique peut-on tirer de ce questionnement&nbsp;?&nbsp;<em>L&rsquo;Ensorcel&eacute;e</em>&nbsp;de Barbey d&rsquo;Aurevilly servira de laboratoire pour ces interrogations th&eacute;oriques.</p>