<p>Dans&nbsp;<em>Une Page d&rsquo;amour</em>&nbsp;de Zola, le temps de la passion mais surtout le temps de la maladie fait d&eacute;railler la cadence homog&egrave;ne du quotidien qui rythme les jours et les nuits d&rsquo;H&eacute;l&egrave;ne Grandjean et de sa fille Jeanne. En effet, c&rsquo;est davantage la maladie d&rsquo;amour de l&rsquo;enfant pour sa m&egrave;re que le temps des horloges qui scande le d&eacute;roulement du r&eacute;cit. Cet article veut saisir comment la maladie oriente le r&eacute;cit et d&eacute;termine son avanc&eacute;e. Dit autrement comment la temporalit&eacute; narrative est nou&eacute;e intrins&egrave;quement &agrave; une chronologie affective et corporelle.</p>