<p>Aux &eacute;tudes actuelles sur les fa&ccedil;ons dont certains auteurs et artistes contemporains investissent les technologies num&eacute;riques et voient leur cr&eacute;ation et leur &eacute;criture autant que leur r&eacute;ception investies en retour et transform&eacute;es par elles, il semble utile d&rsquo;associer, de fa&ccedil;on compl&eacute;mentaire, une r&eacute;flexion sur les statuts et les fonctions des repr&eacute;sentations et des modes de pr&eacute;sence de l&rsquo;informatique dans la fiction et au-del&agrave;, depuis la fin des ann&eacute;es 1970. Ce moment est celui du d&eacute;veloppement des&nbsp;<em>personal computers</em>&nbsp;et, ainsi, d&rsquo;une premi&egrave;re d&eacute;mocratisation de l&rsquo;informatique, entendue comme science et pratique du traitement et de la repr&eacute;sentation de l&rsquo;information par les outils num&eacute;riques. Dans ce dossier, nous en envisagerons aussi bien les supports et manifestations mat&eacute;riels (l&rsquo;ordinateur, ses langages et ses logiciels) que les acteurs et les usages tels que les formes de la cr&eacute;ation contemporaine les redessinent&nbsp;: l&rsquo;objet des contributions ici r&eacute;unies est de se demander dans quelle mesure les &oelig;uvres des trois derni&egrave;res d&eacute;cennies &eacute;laborent, de l&rsquo;informatique, un ensemble de caract&eacute;risations autant que d&rsquo;extrapolations dont l&rsquo;&eacute;ventuelle coh&eacute;rence n&rsquo;annule ni les tensions, ni la valeur critique &ndash; en somme, un imaginaire. Issu d&rsquo;un colloque tenu &agrave; l&rsquo;universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry de Montpellier en octobre 2015, ce dossier sera suivi d&rsquo;un second ensemble de textes, dans la revue en ligne&nbsp;<em>Res Futurae</em>.</p>