<p>L&rsquo;ordinateur fait d&eacute;sormais partie int&eacute;grante de notre vie quotidienne et internet a transform&eacute; notre rapport au temps et &agrave; l&rsquo;espace, notre fa&ccedil;on de penser et d&rsquo;agir. Il est aussi devenu depuis peu un objet litt&eacute;raire. Entre 2009 et 2012 plusieurs romans, fran&ccedil;ais ou &eacute;trangers, pour la plupart autofictionnels se sont interrog&eacute;s sur nos usages intimes du num&eacute;rique, h&eacute;sitant entre fascination et rejet. Ils font le constat que s&rsquo;invente sur internet un nouveau mod&egrave;le relationnel et dressent tous un portrait de l&rsquo;individu &laquo;&nbsp;hypermoderne&nbsp;&raquo;, jonglant avec ses identit&eacute;s sur les r&eacute;seaux sociaux, consommateur de biens et de sexe, tout entier investi dans l&rsquo;instant pr&eacute;sent, anim&eacute; d&rsquo;un d&eacute;sir d&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;extimit&eacute;&nbsp;&raquo;. La structure des romans en est-elle pour autant modifi&eacute;e&nbsp;? L&rsquo;&eacute;criture litt&eacute;raire porte-t-elle la trace des nouveaux langages m&eacute;diatiques&nbsp;? Comment les flux du Web se m&ecirc;lent-ils &agrave; la prose classique&nbsp;?</p>