<p>Liant l&rsquo;impulsion documentaire de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;en 1969 &agrave; la pression du &laquo;&nbsp;monde en &eacute;bullition&nbsp;&raquo; qui apr&egrave;s Mai 68 &laquo;&nbsp;vient frapper&nbsp;&raquo; &agrave; la porte des studios, la conf&eacute;rence revient d&rsquo;abord sur ce qui fait de chaque programme une&nbsp;<em>aventure</em>, &agrave; l&rsquo;&eacute;cart des &laquo;&nbsp;autoroutes de l&rsquo;information&nbsp;&raquo; mais aussi en retrait des attentes suppos&eacute;es du public, attentive surtout aux &laquo;&nbsp;tensions qui s&rsquo;exercent derri&egrave;re l&rsquo;&eacute;tat des choses&nbsp;&raquo;. Plusieurs &laquo;&nbsp;films sonores&nbsp;&raquo; de l&rsquo;auteur permettent ensuite d&rsquo;illustrer quelques th&egrave;mes&nbsp;: l&rsquo;importance de travailler sur des sons r&eacute;els&nbsp;; la prise de son et l&rsquo;&eacute;coute de la r&eacute;alit&eacute;&nbsp;; le lien entre silence et son&nbsp;; la relation aux &laquo;&nbsp;objets&nbsp;&raquo; de l&rsquo;enregistrement&nbsp;; la composition de chaque &oelig;uvre radiophonique comme travail &agrave; la fois artisanal et unique.</p>