<h3>Abstract</h3> <p>Claude Ollier, author tied to the New Novel and sometime radioman, wrote &ldquo;listening notes&rdquo; or critiques of the 39 programs composing the 1975-76 season of&nbsp;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>&nbsp;at the request of its founder, Alain Trutat. In his assessment of the various programs, Ollier examines the nature of&nbsp;<em>ACR</em>, its audience, and its mission. He is critical of the treatment of subject, often too elitist in his opinion, and sound, not enough contrast for his taste. However, when an episode balances skillfully its didactic and esthetic aspects, he takes real pleasure in listening to it. The analysis of Claude Ollier&rsquo;s notes reveal as much about his own vision of radiophonic creation as that of&nbsp;<em>ACR</em>, not only as an auditor, but also as a writer.</p> <p><strong>Keywords</strong><br /> &nbsp;</p> <p>radio, radio creation workshop,&nbsp;Claude Ollier,&nbsp;listening notes</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Dans la carri&egrave;re de Claude Ollier, on pourrait consid&eacute;rer les ann&eacute;es 1970 comme sa p&eacute;riode &laquo;&nbsp;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>&nbsp;&raquo;. Lors de cette d&eacute;cennie, l&rsquo;&eacute;crivain figure parmi ses plus fid&egrave;les adh&eacute;rents, d&rsquo;abord en tant qu&rsquo;auditeur attentif, puis comme cr&eacute;ateur de pi&egrave;ces radiophoniques et &eacute;missions, et enfin critique. Conscient de cette assiduit&eacute;, le fondateur de l&rsquo;<em>ACR</em>, Alain Trutat, lui propose de soumettre ses notes d&rsquo;&eacute;coute pour la saison 1975-1976 et de dresser des classements des &eacute;missions. Ce faisant, Ollier s&rsquo;interroge sur la nature de l&rsquo;<em>ACR</em>, son auditoire et sa mission. Dans ses notes pour l&rsquo;&eacute;dition de la rentr&eacute;e, il offre les observations et questions suivantes&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Il est incontestable que l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;tel que je l&rsquo;ai entendu hier s&rsquo;adresse &agrave; un auditeur relativement initi&eacute;, donc d&eacute;j&agrave; relativement complice. Cela d&eacute;coule du caract&egrave;re tr&egrave;s cod&eacute; de son &eacute;criture &ndash; codes en rupture, au d&eacute;part, avec ceux du vieil acad&eacute;misme radiophonique culturel, et qui, au cours des ans, ont tendu &agrave; constituer &agrave; leur tour un&nbsp;&laquo;&nbsp;syst&egrave;me&nbsp;&raquo; assez particulier, clos &ndash; dans le bon et le mauvais sens du terme &ndash; et qui pourrait peut-&ecirc;tre pr&ecirc;ter le flanc au reproche d&rsquo;&laquo;&nbsp;&eacute;litisme&nbsp;&raquo;. Pour qui est produit l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;? Qui l&rsquo;&eacute;coute&nbsp;? A-t-on id&eacute;e des notes d&rsquo;&eacute;coute&nbsp;? Est-on satisfait de la qualit&eacute; de cette &eacute;coute&nbsp;? De son volume&nbsp;? Quelle &laquo;&nbsp;diff&eacute;rence&nbsp;&raquo; d&rsquo;&eacute;coute l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;cr&eacute;e-t-il &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de France-Culture&nbsp;? D&eacute;sire-t-on &eacute;largir cette &eacute;coute, ou la r&eacute;orienter, et dans quelle direction&nbsp;<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>&nbsp;?</p> </blockquote> <p>Les commentaires qui suivent s&rsquo;appuient sur ses critiques des 39 &eacute;missions de cette saison compos&eacute;e de 27 nouvelles productions et 12 rediffusions&nbsp;<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>. Ses notes d&rsquo;&eacute;coute et d&rsquo;autres documents associ&eacute;s nous fournissent &eacute;galement son appr&eacute;ciation de l&rsquo;esth&eacute;tique de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;et ses propres crit&egrave;res de ce qui constitue une bonne &eacute;mission. De ce fait, les notes d&rsquo;&eacute;coute de Claude Ollier nous r&eacute;v&egrave;lent autant sur sa propre vision de la cr&eacute;ation radiophonique que sur celle de l&rsquo;<em>ACR</em>, non seulement en tant qu&rsquo;auditeur, mais aussi en tant qu&rsquo;&eacute;crivain. Apr&egrave;s un petit rappel de son parcours radiophonique, nous passerons &agrave; un examen de ses critiques globales de cette saison de l&rsquo;<em>ACR</em>, puis nous nous arr&ecirc;terons bri&egrave;vement sur trois &eacute;missions&nbsp;: une exceptionnelle, une typique, et une d&eacute;cevante. En conclusion nous offrirons quelques r&eacute;flexions sur les consid&eacute;rations litt&eacute;raires qui ne cessent d&rsquo;influencer ses notes et ses suggestions offertes &agrave; Alain Trutat &agrave; la fin de la saison.</p> <h2>1. Claude Ollier et son parcours radiophonique<br /> &nbsp;</h2> <p>Parmi tous les auteurs associ&eacute;s au Nouveau Roman, Claude Ollier est celui dont les liens radiophoniques ont &eacute;t&eacute; les plus soutenus. Longtemps auditeur passionn&eacute;, il passe &agrave; la cr&eacute;ation radiophonique en 1964, tout comme d&rsquo;autres Nouveaux Romanciers tels que Robert Pinget, Nathalie Sarraute et Claude Simon, suite &agrave; la demande d&rsquo;une radio allemande, la S&uuml;ddeutscher Rundfunk de Stuttgart. Sa premi&egrave;re cr&eacute;ation radiophonique,&nbsp;<em>La Mort du personnage</em>, est &eacute;crite en f&eacute;vrier 1964, puis diffus&eacute;e sur les ondes allemandes en novembre 1966 et sur celles de la RTB et de l&rsquo;ORTF en janvier 1968. Au moment d&rsquo;&eacute;crire les notes d&rsquo;&eacute;coute pour la saison 1975-76 de l&rsquo;<em>ACR</em>, Ollier a une dizaine de cr&eacute;ations radiophoniques &agrave; son actif dont cinq cr&eacute;&eacute;es pour l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;&agrave; partir de 1970. Bien que la plupart de ses &oelig;uvres radiophoniques soient tir&eacute;es de ses textes litt&eacute;raires, aucune adaptation sc&eacute;nique n&rsquo;est possible, une caract&eacute;ristique qui le distingue de Pinget ou Sarraute, par exemple. Ce sont de v&eacute;ritables cr&eacute;ations pour l&rsquo;oreille dans lesquelles c&rsquo;est l&rsquo;imagination auditive seule qui est sollicit&eacute;e&nbsp;<a href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Dans un entretien avec Alexis Pelletier, il explique sa conception de l&rsquo;&eacute;criture radiophonique et sa diff&eacute;rence avec l&rsquo;&eacute;criture litt&eacute;raire ainsi&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Il n&rsquo;y a pas grand rapport, pour moi, entre &eacute;crire pour la page blanche, l&agrave; devant moi, et &eacute;crire pour un studio o&ugrave; des acteurs, des bruiteurs, des musiciens, des techniciens de la prise de son, un metteur en ondes et son assistante donneront une r&eacute;alisation sonore compl&egrave;te, orchestr&eacute;e, des lignes de texte et des notations d&rsquo;enregistrement que je consigne sur le papier. Il y a une sp&eacute;cificit&eacute; radiophonique, une &laquo;&nbsp;sc&egrave;ne&nbsp;&raquo; radiophonique, qui n&rsquo;est ni celle de la page litt&eacute;raire, &eacute;videmment, mais non plus celle du th&eacute;&acirc;tre ou du cin&eacute;ma. Sur cette sc&egrave;ne &ndash; invisible pour l&rsquo;auditeur, par d&eacute;finition &ndash; se produisent des voix, toutes sortes de bruits et de sons pr&eacute;enregistr&eacute;s ou enregistr&eacute;s pour l&rsquo;occasion, toutes sortes de musiques, et toutes sortes de silences, ce qui est le plus important peut-&ecirc;tre. Je peux faire jouer ces mat&eacute;riaux-l&agrave; entre eux, les combiner, les opposer, les superposer&nbsp;<a href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>.</p> </blockquote> <p>Conscient des diff&eacute;rences entre le litt&eacute;raire et le radiophonique et impatient de se lancer dans un nouveau domaine, Ollier prend rapidement go&ucirc;t &agrave; ce m&eacute;dium. Sa deuxi&egrave;me pi&egrave;ce,&nbsp;<em>L&rsquo;Attentat en direct</em>, &eacute;crite en 1965 mais r&eacute;alis&eacute;e et diffus&eacute;e seulement en 1969, recevra le prix Italia. Par ailleurs, il participe &agrave; la cr&eacute;ation de quelques &eacute;missions de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;dans les ann&eacute;es 1970 et des extraits de ses &oelig;uvres figurent dans d&rsquo;autres &eacute;missions de cette m&ecirc;me p&eacute;riode, dont une nouvelle cr&eacute;ation,&nbsp;<em>Our Musique, urmusik, our music&nbsp;!</em>&nbsp;(en collaboration avec Christian Rosset) et une rediffusion, &laquo;&nbsp;R&eacute;seau Ollier Navettes&nbsp;&raquo;, durant la saison 1975-76.</p> <p>Avec toute cette exp&eacute;rience, Claude Ollier est donc bien plac&eacute; pour &eacute;crire des critiques radiophoniques. Ayant v&eacute;cu &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger en 1973 et 1974, il se replonge dans l&rsquo;&eacute;coute de l&rsquo;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>&nbsp;avec enthousiasme &agrave; l&rsquo;automne 1975. Il prend ce travail tr&egrave;s au s&eacute;rieux&nbsp;; il &eacute;coute l&rsquo;&eacute;mission, programme &agrave; la main, et prend des notes sur son d&eacute;roulement et son contenu. Puis il tape sa critique (deux ou trois pages en interligne simple) et l&rsquo;envoie &agrave; Alain Trutat. Rien ne semble lui &eacute;chapper : les titres des &eacute;missions, leur contenu, les voix des intervenants et la musique, tout capte son attention et devient la mati&egrave;re de ses commentaires. Un fonds aussi riche en observations pourrait confondre tout effort d&rsquo;organisation et de synth&egrave;se de ses critiques. Pourtant, c&rsquo;est Ollier lui-m&ecirc;me qui nous fournit une feuille de route dans cet extrait de ses notes d&rsquo;&eacute;coute pour une &eacute;mission d&rsquo;un autre programme de France Culture,&nbsp;<em>L&rsquo;Autre Sc&egrave;ne</em>&nbsp;: &laquo;&nbsp;Deux aspects que devrait rev&ecirc;tir, &agrave; mon avis, toute &eacute;mission du type informatif ou didactique pour satisfaire pleinement l&rsquo;attente de l&rsquo;auditeur: la qualit&eacute; de l&rsquo;information, sa consistance, sa richesse, et par ailleurs, simultan&eacute;ment, le plaisir d&rsquo;&eacute;coute&nbsp;<a href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>.&nbsp;&raquo; Quoique toutes les &eacute;missions de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;ne soient pas de nature didactique, ces crit&egrave;res correspondent bien aux commentaires d&rsquo;Ollier. La division trouv&eacute;e ci-dessous de ses critiques en deux cat&eacute;gories g&eacute;n&eacute;rales, le traitement du sujet et le traitement de l&rsquo;objet sonore, refl&egrave;te le raisonnement d&rsquo;Ollier.</p> <h2>2. Critiques g&eacute;n&eacute;rales : le traitement du sujet<br /> &nbsp;</h2> <p>Les critiques touchant le traitement du sujet commencent souvent par les titres des &eacute;missions. Selon Ollier, tous les titres de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;sont accrocheurs&nbsp;: ils donnent par eux-m&ecirc;mes envie de se mettre &agrave; l&rsquo;&eacute;coute. Voici sa description du rapport entre le titre et le mat&eacute;riau :</p> <blockquote> <p>Un bon Atelier est celui qui utilise titre et promesse comme tremplins pour une organisation sp&eacute;cifique du mat&eacute;riau en jeu. Ce n&rsquo;est en g&eacute;n&eacute;ral qu&rsquo;au bout d&rsquo;un quart d&rsquo;heure, vingt minutes, qu&rsquo;on sait si cette &laquo;&nbsp;relance&nbsp;&raquo; s&rsquo;op&egrave;re ou non. Il est tr&egrave;s rare en effet qu&rsquo;elle s&rsquo;op&egrave;re ult&eacute;rieurement. C&rsquo;est exactement la &laquo;&nbsp;prise&nbsp;&raquo; radiophonique sur le mat&eacute;riau. Et dans les meilleurs programmes &ndash; les plus cr&eacute;atifs &ndash; d&rsquo;autres relances interviennent, parfois &agrave; mi-parcours, parfois m&ecirc;me dans le dernier quart d&rsquo;heure d&rsquo;&eacute;coute.</p> </blockquote> <p>Il souligne en particulier les titres des Ateliers #243, &laquo;&nbsp;Mille et trois diff&eacute;rences&nbsp;&raquo;, #269, &laquo;&nbsp;Gloussoglossoglose&nbsp;&raquo;, et #273, &laquo;&nbsp;M&acirc;le sans savoir qu&rsquo;en faire&nbsp;&raquo;. Mais quand le titre semble promettre un contenu qu&rsquo;il n&rsquo;y trouve pas, Ollier n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; indiquer son m&eacute;contentement. C&rsquo;est le cas pour l&rsquo;Atelier #257 sur la prostitution. Le titre, &laquo;&nbsp;Mac &agrave; dames&nbsp;&raquo;, donnait &agrave; penser qu&rsquo;on donnerait la parole aux maquereaux. Or, on n&rsquo;en entend aucun. Et Ollier critique :&nbsp;&laquo;&nbsp;Il peut &ecirc;tre g&ecirc;nant, pour le plaisir d&rsquo;un calembour, de d&eacute;cevoir l&rsquo;auditeur.&nbsp;&raquo; Dans ses notes, Ollier parle souvent en termes de d&eacute;ception, d&rsquo;attentes non r&eacute;alis&eacute;es pour lui personnellement ou pour l&rsquo;auditeur moyen, mais aussi en termes de surprise, de moments inattendus qui lui apportent du plaisir ou du savoir.</p> <p>L&rsquo;identit&eacute; de cet auditeur moyen reste opaque. Ollier d&eacute;clare vouloir le repr&eacute;senter, sans jamais le d&eacute;finir explicitement. Diff&eacute;rentes caract&eacute;ristiques se r&eacute;v&egrave;lent ici et l&agrave; dans les notes. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un auditeur de bonne volont&eacute;, fid&egrave;le, attentif, d&eacute;sireux d&rsquo;apprendre, mais pas forc&eacute;ment un habitu&eacute; de France Culture et de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;ni un sp&eacute;cialiste du sujet trait&eacute; dans l&rsquo;&eacute;mission. Alors quand l&rsquo;&eacute;mission, par son contenu ou son style, repr&eacute;sente un obstacle &agrave; cet auditeur moyen, Ollier le signale. Comme d&eacute;j&agrave; mentionn&eacute;, sa critique la plus r&eacute;currente concerne le caract&egrave;re &eacute;litiste des &eacute;missions, et ce reproche revient &agrave; la charge &agrave; plusieurs reprises dans les notes ult&eacute;rieures. Pour l&rsquo;Atelier #242 sur Ezra Pound, le troisi&egrave;me de la saison, Ollier critique l&rsquo;absence de contexte ou de r&eacute;f&eacute;rences et pose la question directement&nbsp;: &laquo;&nbsp;Est-ce une radio strictement pour initi&eacute;s&nbsp;?&nbsp;&raquo; Il d&eacute;veloppe cette id&eacute;e par la suite, tirant la conclusion que l&rsquo;&eacute;mission &eacute;tait &laquo;&nbsp;destin&eacute;e &agrave; une &eacute;lite tr&egrave;s au fait du sujet&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;&agrave; un auditeur si familier des formules et astuces de ce travail radiophonique qu&rsquo;il ne se r&eacute;jouirait plus, &agrave; la limite, que de la perception d&rsquo;infimes variations dans ce genre de travail&nbsp;&raquo;. Soucieux de l&rsquo;importance du contexte historique, social ou culturel, Ollier signale tout &eacute;cart dans ce domaine. L&rsquo;Atelier #251 sur Albert Ayler, dit-il, s&rsquo;adressait, une fois encore, &agrave; des initi&eacute;s, et il critique, au nom de l&rsquo;auditeur moyen, son contenu&nbsp;:</p> <blockquote> <p>[&hellip;] je doute qu&rsquo;un auditeur non particuli&egrave;rement captiv&eacute; par le jazz contemporain ait pu, non pas &ecirc;tre accroch&eacute; par la musique, mais saisir toute l&rsquo;importance des &eacute;v&eacute;nements donn&eacute;s &agrave; entendre ou, plus g&eacute;n&eacute;ralement, des &eacute;v&eacute;nements auxquels il &eacute;tait fait allusion d&rsquo;une mani&egrave;re ou d&rsquo;une autre.</p> </blockquote> <p>Pourtant, Ollier ne souhaite pas l&rsquo;intervention d&rsquo;experts pour fournir le contexte manquant. Pour lui, l&rsquo;&eacute;litisme ressenti est souvent la faute aux professeurs. Il ne m&acirc;che pas ses mots &agrave; leur sujet dans ses notes d&rsquo;&eacute;coute de l&rsquo;Atelier #262, &laquo;&nbsp;Quelques hommages &agrave; la voix de ma m&egrave;re&nbsp;&raquo;&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Qui nous d&eacute;livrera des profs de Facult&eacute;&nbsp;? Qui nous d&eacute;barrassera, disait Bataille je crois&nbsp;<a href="#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a>, de la race des commentateurs de Kafka&nbsp;? Est-ce vraiment &ndash; je me r&eacute;p&egrave;te &ndash; le r&ocirc;le de l&rsquo;Atelier que de donner aussi souvent la parole aux tenants de cet &eacute;litisme universitaire dont une des fonctions les plus n&eacute;fastes est de reconduire cette sacr&eacute;e tradition du s&eacute;rieux de l&rsquo;Art et de la Pens&eacute;e&nbsp;? &Agrave; qui s&rsquo;adressent-ils, sinon &ndash; exclusivement &ndash; &agrave; leurs coll&egrave;gues &eacute;ventuellement &agrave; l&rsquo;&eacute;coute&nbsp;? Et puis&nbsp;: dans quelle mesure un jeune &eacute;crivain ne peut-il donc se passer de leur caution&nbsp;?</p> </blockquote> <p>Informer l&rsquo;auditoire est important pour Ollier, pourvu qu&rsquo;on ne l&rsquo;assomme pas avec du p&eacute;dantisme ou de &laquo;&nbsp;l&rsquo;universitarisme&nbsp;&raquo;, comme il dit.</p> <p>Malgr&eacute; cette intention de repr&eacute;senter l&rsquo;auditeur moyen, Ollier est, le plus souvent, un auditeur averti, un initi&eacute;. Il n&rsquo;arrive &agrave; endosser l&rsquo;identit&eacute; de l&rsquo;auditeur moyen que dans deux ou trois cas, tels l&rsquo;Atelier #257 sur l&rsquo;&eacute;criture pornographique et l&rsquo;Atelier #268 sur le th&eacute;&acirc;tre de Jean Audureau. Mais le fait d&rsquo;&ecirc;tre lui-m&ecirc;me dans la peau de l&rsquo;auditeur moyen ne l&rsquo;emp&ecirc;che pas d&rsquo;offrir la m&ecirc;me critique d&rsquo;&eacute;litisme qu&rsquo;ailleurs. &Agrave; propos du programme sur Audureau, il pose la question suivante&nbsp;: &laquo;&nbsp;Pourquoi cette obstination de l&rsquo;Atelier &agrave; ne fournir que parcimonieusement, voire pas du tout, un certain nombre de pr&eacute;cisions qui seraient utiles &agrave; bien des auditeurs&nbsp;?&nbsp;&raquo; En revanche, il se r&eacute;jouit quand l&rsquo;&eacute;mission dose habilement les aspects didactiques ou th&eacute;oriques avec juste ce qu&rsquo;il faut en d&eacute;tails pour cet auditeur moyen non sp&eacute;cialiste, comme c&rsquo;est le cas pour l&rsquo;Atelier #257, rediffusion de &laquo;&nbsp;Pense B&ecirc;tes&nbsp;&raquo;.</p> <h2>3. Critiques g&eacute;n&eacute;rales : le traitement de l&rsquo;objet sonore<br /> &nbsp;</h2> <p>Si Ollier se montre soucieux des effets du traitement du sujet sur l&rsquo;auditeur moyen, ses commentaires sur le traitement de l&rsquo;objet sonore rel&egrave;vent plus souvent de ses propres b&ecirc;tes noires. Dans ses notes d&rsquo;&eacute;coute de l&rsquo;&eacute;dition de la rentr&eacute;e, il identifie le traitement de l&rsquo;objet sonore comme un des principaux d&eacute;fauts de l&rsquo;esth&eacute;tique de l&rsquo;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique&nbsp;</em>:</p> <blockquote> <p>[&hellip;] cette critique a trait &agrave; l&rsquo;une des cons&eacute;quences de sa conception m&ecirc;me du continuum radiophonique comme &laquo;&nbsp;objet sonore&nbsp;&raquo;&nbsp;: celle qui conduit &agrave; mettre sur le m&ecirc;me plan &ndash; la qualit&eacute;, l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t sonore &ndash; tous les &eacute;nonc&eacute;s, quelle que soit leur provenance. Comme s&rsquo;ils &eacute;taient tous &eacute;gaux devant la loi radiophonique. Je sais bien qu&rsquo;acoustiquement, ils sont tous &eacute;gaux. Et que chacun a bien le droit de s&rsquo;attacher avant tout aux jeux issus de cette &eacute;galit&eacute;. Mais ne risque-t-on pas, ce faisant, de perdre ce qui m&rsquo;appara&icirc;t n&eacute;anmoins comme l&rsquo;essentiel&nbsp;: l&rsquo;historicit&eacute; des &eacute;nonc&eacute;s&nbsp;?</p> </blockquote> <p>Cette tendance au nivellement est souvent une source de critique. Par exemple, il n&rsquo;aime pas du tout le traitement de la traduction simultan&eacute;e dans l&rsquo;Atelier #251 sur Albert Ayler&nbsp;:</p> <blockquote> <p>N&rsquo;est-il pas possible d&rsquo;all&eacute;ger la partie traduite, de fa&ccedil;on &agrave; laisser plus souvent audible la voix originale, et surtout &agrave; ne pas aboutir &agrave; brouiller les deux de telle fa&ccedil;on que les deux textes soient incompr&eacute;hensibles&nbsp;? C&rsquo;est assez irritant, &agrave; la longue, de perdre sur un tableau sans beaucoup gagner sur l&rsquo;autre.</p> </blockquote> <p>S&rsquo;il n&rsquo;aime pas les traductions simultan&eacute;es, il a en horreur la superposition des voix, un proc&eacute;d&eacute; qu&rsquo;il caract&eacute;rise comme presque toujours r&eacute;pr&eacute;hensible. Voici son opinion de l&rsquo;usage de cette technique dans l&rsquo;Atelier #242 consacr&eacute; &agrave; Ezra Pound&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Le r&eacute;sultat d&rsquo;une telle superposition de bandes &ndash; souvent deux r&eacute;citations plus un bruitage tr&egrave;s intense &ndash; est de brouiller compl&egrave;tement le sens des textes, sans que de ce brouillage naisse d&rsquo;autre sensation que fatigue ou exasp&eacute;ration. J&rsquo;attends des arguments en faveur de ce syst&egrave;me, n&rsquo;en imaginant pas.</p> </blockquote> <p>Ollier est &agrave; la recherche du contraste, de la variation, du relief. Il se montre admiratif quand une &eacute;mission n&rsquo;&eacute;pouse pas cette esth&eacute;tique de l&rsquo;objet sonore pur. Tel est le cas pour l&rsquo;Atelier #244 d&eacute;di&eacute; &agrave; Denis Roche&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il me para&icirc;t que dans cette affaire, la technique faisait ressortir, palpable, le r&acirc;peux de la mati&egrave;re, au lieu &ndash; comme souvent &ndash; de la fraiser et limer, pour ne rien dire des jours o&ugrave; elle la pulv&eacute;rise.&nbsp;&raquo; Ou encore, cette description de l&rsquo;Atelier #253, la cr&eacute;ation dramatique&nbsp;<em>Rouge</em>&nbsp;r&eacute;alis&eacute;e par Ren&eacute; Jentet&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le plus frappant est le relief du son, l&rsquo;impression que le son a une forme &agrave; plusieurs dimensions figur&eacute;es l&agrave; dans ce qui est diffus&eacute;&nbsp;; on le per&ccedil;oit comme, pour l&rsquo;&oelig;il, une sph&egrave;re, ou un cylindre, ou une aiguille, ou un d&eacute;.&nbsp;&raquo; Il loue &laquo;&nbsp;l&rsquo;extraordinaire densit&eacute; des objets sonores non pas ici propos&eacute;s, mais bien impos&eacute;s&nbsp;; plus exactement, leur compacit&eacute;, la compacit&eacute; des s&eacute;quences, leur richesse dans la bri&egrave;vet&eacute;.&nbsp;&raquo; Ce sont les moments o&ugrave; l&rsquo;<em>Atelier</em>&nbsp;<em>de cr&eacute;ation radiophonique</em>&nbsp;se montre novateur, pr&ecirc;t &agrave; prendre des risques avec la mati&egrave;re sonore, que pr&eacute;f&egrave;re Ollier.</p> <p>Ollier fait tout particuli&egrave;rement attention aux qualit&eacute;s des voix qu&rsquo;il entend. Elles peuvent, pratiquement &agrave; elles seules, assurer la r&eacute;ussite ou l&rsquo;&eacute;chec de l&rsquo;&eacute;mission. Pour l&rsquo;Atelier #274, &laquo;&nbsp;Deixa falar&nbsp;&raquo;, il dit ceci&nbsp;:</p> <blockquote> <p>TOUTES les voix donn&eacute;es &agrave; entendre &eacute;taient plaisantes. C&rsquo;est l&agrave; un point important&nbsp;: une &eacute;mission int&eacute;ressante peut &ecirc;tre g&acirc;ch&eacute;e par une ou deux voix r&eacute;barbatives (je songe &agrave; plusieurs voix de type &laquo;&nbsp;hyst&eacute;rique&nbsp;&raquo; entendues cette ann&eacute;e lors d&rsquo;&eacute;missions consacr&eacute;es &agrave; tel ou tel probl&egrave;me, et aussi &agrave; ces voix professorales qui d&eacute;bitent tout un discours d&rsquo;une seule haleine en bafouillant ou grommelant, ce qui, pour moi, &laquo;&nbsp;casse&nbsp;&raquo; irr&eacute;m&eacute;diablement un programme, si attachant qu&rsquo;il ait &eacute;t&eacute; jusqu&rsquo;alors).</p> </blockquote> <p>Dans l&rsquo;Atelier #250, le ton du r&eacute;citant du texte d&rsquo;Arnaldo Calveyra lui est insupportable&nbsp;: terne, monotone, avec quelque chose de compass&eacute;, de vieillot, dit-il. Mais dans d&rsquo;autres cas, il fait l&rsquo;&eacute;loge des voix entendues. Son appr&eacute;ciation favorable de l&rsquo;&eacute;mission sur Denis Roche est largement due &agrave; la voix de celui-ci &laquo;&nbsp;et ses exceptionnelles qualit&eacute;s radiophoniques, par opposition &agrave; celles d&rsquo;autres excellents auteurs, mais plut&ocirc;t assoupies&nbsp;&raquo;. Voix plaisantes ou tranchantes, Ollier aime toute voix qui ne rel&egrave;ve pas de la monotonie.</p> <p>La musique est un autre &eacute;l&eacute;ment d&eacute;cisif dans le plaisir ou l&rsquo;agacement qu&rsquo;une &eacute;mission lui procure. Il s&rsquo;explique le mieux dans ses notes sur l&rsquo;Atelier #249, &laquo;&nbsp;Our Musique, urmusik, our music&nbsp;!&nbsp;&raquo;, une &eacute;mission dont il est un des producteurs&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Une constatation s&rsquo;impose &agrave; l&rsquo;audition&nbsp;: quels que soient les vertus ou les vices qui la marquent, son int&eacute;r&ecirc;t tient quasi uniquement &agrave; celui qu&rsquo;on porte &agrave; la musique donn&eacute;e &agrave; entendre. C&rsquo;est elle l&agrave; qui est la cr&eacute;ation, non le texte du livre, non le montage fait avec les entretiens et les documents. Si l&rsquo;on est ax&eacute; sur ce genre d&rsquo;invention musicale contemporaine et qu&rsquo;on le trouve effectivement inventif, voire passionnant, l&rsquo;&eacute;mission tout enti&egrave;re est re&ccedil;ue comme une r&eacute;ussite [&hellip;] Si &agrave; l&rsquo;inverse, ce genre de recherche et d&rsquo;invention collective, assez proche par instants du free-jazz dans son esprit et sa lettre, laisse indiff&eacute;rent, alors tout s&rsquo;&eacute;croule.</p> </blockquote> <p>Les montages et fonds musicaux peuvent g&acirc;cher son plaisir, comme dans l&rsquo;Atelier #266 o&ugrave; quelques mesures d&rsquo;Archie Shepp coll&eacute;s comme fond d&rsquo;ambiance sur le po&egrave;me&nbsp;<em>HOWL</em>&nbsp;d&rsquo;Allen Ginsberg lui laisse perplexe, ou bien ils peuvent repr&eacute;senter le seul beau moment de la soir&eacute;e comme le chant turc dans l&rsquo;Atelier #264. Le plaisir de l&rsquo;&eacute;coute compte autant pour lui que le sujet trait&eacute;.</p> <h2>4. Les trois types d&rsquo;&eacute;mission&nbsp;: le bon, le typique et le mauvais<br /> &nbsp;</h2> <p><strong>&nbsp;</strong>Ollier a tendance &agrave; &eacute;crire une bonne critique quand l&rsquo;&eacute;mission contient des traits qu&rsquo;il consid&egrave;re typiques de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;: &laquo;&nbsp;de la bonne fabrication, du bel objet sonore, du mixage cr&eacute;atif habile, du dosage &eacute;quilibr&eacute;&nbsp;&raquo;. Si ces crit&egrave;res sont satisfaits, alors il l&rsquo;est aussi. Mais quand l&rsquo;&eacute;mission ne respecte pas ces attentes, il se montre soit particuli&egrave;rement enthousiaste, soit extr&ecirc;mement d&eacute;&ccedil;u. L&rsquo;analyse rapide de trois &eacute;missions successives du mois de mai 1976 nous donnera un exemple de chaque cas de figure.</p> <p>Ollier juge l&rsquo;Atelier #271, intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Masques et d&eacute;-masques, Carnaval &agrave; Limoux&nbsp;&raquo;, comme une des trois &eacute;missions les plus r&eacute;ussies de la saison&nbsp;<a href="#_ftn7" name="_ftnref7">[7]</a>. Il appr&eacute;cie l&rsquo;espace radiophonique qui s&rsquo;&eacute;difie gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;alternance de musiques et textes et la vari&eacute;t&eacute; des &eacute;l&eacute;ments qui contribuent &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;une description situ&eacute;e qui d&eacute;passe de loin le pittoresque ou le folklorique. Il applaudit &eacute;galement l&rsquo;absence de p&eacute;dantisme. Sa derni&egrave;re phrase r&eacute;sume bien son appr&eacute;ciation tr&egrave;s favorable&nbsp;: &laquo;&nbsp;Travail remarquable, donc, r&eacute;alisation tr&egrave;s intelligente, &agrave; la fois robuste et a&eacute;r&eacute;e, l&eacute;g&egrave;re, dansante, apprenant beaucoup sans lourdeur ni passage &agrave; vide, et communiquant heureusement &agrave; l&rsquo;auditeur la r&eacute;jouissante euphorie des participants.&nbsp;&raquo; Comme pour d&rsquo;autres &eacute;missions, c&rsquo;est la pr&eacute;sence de certains &eacute;l&eacute;ments comme la variation et la communication r&eacute;ussie du sujet et des &eacute;motions &agrave; l&rsquo;auditeur, et l&rsquo;absence d&rsquo;autres &eacute;l&eacute;ments comme l&rsquo;&eacute;litisme qui r&eacute;sultent en une excellente critique.</p> <p>L&rsquo;&eacute;mission suivante, une rediffusion d&rsquo;un Atelier sur Steve Reich, r&eacute;pond exactement &agrave; son attente&nbsp;:</p> <blockquote> <p>[&hellip;] r&eacute;alis&eacute;e simplement, efficacement, sans coquetteries de la technique, elle initie de fa&ccedil;on claire, accessible &agrave; tous, aux recherches d&eacute;j&agrave; &laquo;&nbsp;classiques&nbsp;&raquo; en la mati&egrave;re d&rsquo;un musicien dont la d&eacute;marche d&rsquo;approche des ph&eacute;nom&egrave;nes musicaux est tout &agrave; fait int&eacute;ressante, et, de plus, les r&eacute;sultats obtenus &ndash; sinon les &laquo;&nbsp;&oelig;uvres&nbsp;&raquo; &ndash; assez curieux, assez surprenants parfois, pour inciter l&rsquo;auditoire &agrave; en conna&icirc;tre davantage sur tous ceux qui travaillent dans la m&ecirc;me direction. L&agrave;, l&rsquo;auditeur de bonne volont&eacute; apprend quelque chose, surtout celui qui est &laquo;&nbsp;contre&nbsp;&raquo; a priori.</p> </blockquote> <p>Sans en &ecirc;tre bluff&eacute;, Ollier est content de l&rsquo;&eacute;mission. Elle contient tous les &eacute;l&eacute;ments cl&eacute;s&nbsp;: la clart&eacute;, l&rsquo;accessibilit&eacute;, et la curiosit&eacute; &eacute;veill&eacute;e de l&rsquo;auditeur moyen.</p> <p>Apr&egrave;s ces deux critiques favorables, on constate un contraste frappant avec ses notes sur l&rsquo;Atelier #273, &laquo;&nbsp;Jean Rouch, Palabres&nbsp;&raquo;. Il l&rsquo;attaque d&egrave;s ses premi&egrave;res phrases&nbsp;:</p> <blockquote> <p>Cet &laquo;&nbsp;essai&nbsp;&raquo; sur Rouche inaugure-t-il un nouveau genre d&rsquo;&eacute;mission&nbsp;? C&rsquo;est la premi&egrave;re fois, &agrave; ma connaissance, qu&rsquo;on en met une sur pied pour d&eacute;valoriser celui qui en est l&rsquo;objet. Non pas pour critiquer, pour peser le pour et le contre honn&ecirc;tement et s&eacute;rieusement, mais bien d&eacute;valoriser, et ce de fa&ccedil;on confuse, lacunaire, boiteuse, inint&eacute;ressante.</p> </blockquote> <p>Ensuite il s&rsquo;exprime &agrave; titre personnel en donnant les deux raisons pour lesquelles il attendait avec plaisir l&rsquo;&eacute;mission&nbsp;: Rouch est un grand inventeur du cin&eacute;ma, et Rouch est un excellent conteur. Pourtant on entend tr&egrave;s peu Rouch s&rsquo;exprimer dans l&rsquo;&eacute;mission. Ollier se demande alors pourquoi on a cr&eacute;&eacute; cette &eacute;mission. Si c&rsquo;&eacute;tait pour contester l&rsquo;ensemble du travail de Rouch depuis 25 ans, dit-il, il aurait fallu le faire s&eacute;rieusement, en entrant dans le vif du sujet. Il conclut ses notes avec des pens&eacute;es pour ce fameux auditeur moyen&nbsp;:</p> <blockquote> <p>D&rsquo;abord d&eacute;concert&eacute;, bient&ocirc;t r&eacute;volt&eacute; de ce &laquo;&nbsp;d&eacute;molissage&nbsp;&raquo;, je pensais &agrave; l&rsquo;auditeur non pr&eacute;venu, ignorant de quoi il &eacute;tait question, qui tournait peut-&ecirc;tre en ce moment le bouton de son poste pour entendre semblable &laquo;&nbsp;ex&eacute;cution&nbsp;&raquo; du coupable. Il ne se d&eacute;rangera s&ucirc;rement pas pour aller voir un film de Rouch, &agrave; l&rsquo;occasion&nbsp;!</p> </blockquote> <p>Cette note d&rsquo;&eacute;coute est particuli&egrave;rement int&eacute;ressante car Ollier y adopte trois points de vue diff&eacute;rents. Par moments il est l&rsquo;auditeur initi&eacute; qui comprend bien l&rsquo;esth&eacute;tique de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;et de ce fait est choqu&eacute; qu&rsquo;elle ne soit pas respect&eacute;e ici, mais ailleurs il se pr&eacute;sente comme un grand admirateur de Jean Rouch qui esp&eacute;rait prendre du plaisir &agrave; l&rsquo;entendre s&rsquo;exprimer sur son cin&eacute;ma. Enfin, il se positionne en tant que l&rsquo;auditeur &laquo;&nbsp;non pr&eacute;venu&nbsp;&raquo; ou moyen qui ferait sans doute un trait sur Rouch apr&egrave;s avoir &eacute;cout&eacute; un tel programme.</p> <p>Ces trois &eacute;missions ne repr&eacute;sentent qu&rsquo;un &eacute;chantillon de la saison 1975-76 de l&rsquo;<em>ACR</em>, mais les notes d&rsquo;&eacute;coute &agrave; leur sujet contiennent les critiques les plus r&eacute;currentes faites par Claude Ollier. Satisfait quand l&rsquo;&eacute;mission respecte ce qu&rsquo;il attend du programme, d&eacute;&ccedil;u quand elle ne respecte pas son traitement habituel du sujet, il &eacute;crit &agrave; la fois au nom de l&rsquo;auditeur moyen et en son propre nom en tant qu&rsquo;auditeur initi&eacute;.</p> <h2>5. Ollier, l&rsquo;&eacute;crivain et le traitement du texte<br /> &nbsp;</h2> <p>Il nous reste n&eacute;anmoins &agrave; explorer un dernier point de vue souvent &eacute;pous&eacute; par Ollier. Car malgr&eacute; sa bonne exp&eacute;rience de la radio et sa place parmi les initi&eacute;s de l&rsquo;<em>ACR</em>, m&ecirc;me s&rsquo;il essaie de se mettre dans la peau de l&rsquo;auditeur moyen, Claude Ollier est, avant tout, un &eacute;crivain. En tant que tel, il montre un int&eacute;r&ecirc;t tout particulier pour le traitement des &eacute;crivains et des textes litt&eacute;raires, y compris les siens. Selon ses propres calculs, neuf &eacute;missions de la saison traitent de litt&eacute;rature&nbsp;<a href="#_ftn8" name="_ftnref8">[8]</a>. Dans ses notes, il se montre sensible aux obstacles que la radio peut poser pour le traitement d&rsquo;un texte litt&eacute;raire. Parfois il s&rsquo;agit d&rsquo;un &eacute;chec technique, comme dans l&rsquo;&eacute;mission sur Ezra Pound, ou d&rsquo;un mauvais choix d&rsquo;interpr&egrave;te vocal, comme c&rsquo;&eacute;tait le cas pour le texte d&rsquo;Arnaldo Calveyra. Mais d&rsquo;autres fois, les r&eacute;sultats sont &eacute;poustouflants. Ses commentaires sur&nbsp;<em>Anna Livia&rsquo;s Awake</em>&nbsp;de Jean-Yves Bosseur, une cr&eacute;ation radiophonique inspir&eacute;e d&rsquo;un fragment de&nbsp;<em>Finnegan&rsquo;s Wake&nbsp;</em>de James Joyce qui fait partie des s&eacute;lections pour le Prix Italia que compose l&rsquo;Atelier #241, est un bon exemple des r&eacute;sonances qu&rsquo;il ne trouve que rarement entre le sonore et le scriptural&nbsp;:</p> <blockquote> <p>C&rsquo;est une sorte de roman des phon&egrave;mes, d&rsquo;abord, et des syllabes, des morph&egrave;mes, nourri de micro-intrigues &agrave; d&eacute;nouements &eacute;tonnamment d&eacute;cal&eacute;s&nbsp;: d&eacute;bouchant soudain dans l&rsquo;ordre s&eacute;mantique, par surprise. Et inversement&nbsp;; le sens s&rsquo;effritant et explosant, irr&eacute;cup&eacute;rable dans la n&eacute;buleuse siffl&eacute;e, fricative, ou sourde, selon un lexique oubli&eacute;. Typographie auditive &agrave; cheval sur l&rsquo;acoustique, la phonologie, la phon&eacute;tique, l&rsquo;acte musical &agrave; l&rsquo;&eacute;tat naissant, et aussi l&rsquo;acte scriptural, bizarrement. Et c&rsquo;est l&agrave; un autre int&eacute;r&ecirc;t de cette composition, que d&rsquo;avoir r&eacute;ussi &agrave; mat&eacute;rialiser, par le truchement de l&rsquo;oreille, les ph&eacute;nom&egrave;nes constitutifs de l&rsquo;acte d&rsquo;&eacute;criture: surgissement du trait, du point, du tiret, du segment de phrase soudain &laquo;&nbsp;dict&eacute;&nbsp;&raquo;, de la rature, de l&rsquo;espacement et de sa fonction d&eacute;cisive dans l&rsquo;&eacute;conomie du texte.</p> </blockquote> <p>Un &laquo;&nbsp;roman &agrave; phon&egrave;mes&nbsp;&raquo;, une &laquo;&nbsp;typographie auditive&nbsp;&raquo;, la mat&eacute;rialisation sonore de l&rsquo;acte d&rsquo;&eacute;crire, ce programme, d&eacute;montr&eacute; par les choix lexicaux d&rsquo;Ollier, repr&eacute;sente le mariage parfait entre un texte et son traitement radiophonique.</p> <p>L&rsquo;autre exemple d&rsquo;une grande r&eacute;ussite du m&ecirc;me type est l&rsquo;Atelier #261,&nbsp;<em>India Song</em>&nbsp;de Marguerite Duras r&eacute;alis&eacute; par Georges Peyrou. Ollier, qui conna&icirc;t d&eacute;j&agrave; le film, trouve que la radio s&rsquo;av&egrave;re un meilleur m&eacute;dium que le cin&eacute;ma pour &laquo;&nbsp;un travail bas&eacute; essentiellement sur la r&eacute;partition des mots dans l&rsquo;espace sonore&nbsp;&raquo;. Et il l&rsquo;estime &laquo;&nbsp;une des choses les plus remarquables que j&rsquo;aie entendues dans ce domaine&nbsp;&raquo;. &Eacute;tant lui-m&ecirc;me &eacute;crivain de radio, il montre un int&eacute;r&ecirc;t tout particulier pour des textes qui s&rsquo;appr&ecirc;tent bien au traitement radiophonique.</p> <p>C&rsquo;est aussi dans ses critiques des &eacute;missions litt&eacute;raires que Claude Ollier nous r&eacute;v&egrave;le le plus clairement son propre talent litt&eacute;raire. On l&rsquo;a vu dans sa mani&egrave;re de d&eacute;crire&nbsp;<em>Anna Livia&rsquo;s Awake</em>. Mais c&rsquo;est sans doute dans ses notes sur une autre &eacute;mission consacr&eacute;e &agrave; Duras, l&rsquo;Atelier #260 intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Marcher, danser, passer, parler, partir&nbsp;&raquo;, que la valeur litt&eacute;raire de son texte est la plus remarquable. Sa longue description de l&rsquo;&eacute;mission en termes religieux m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre cit&eacute;e dans son int&eacute;gralit&eacute; :</p> <blockquote> <p>On nous installe dans le ch&oelig;ur, d&rsquo;embl&eacute;e. On nous a fait l&rsquo;honneur d&rsquo;assister &agrave; l&rsquo;office. On nous rappellera gentiment, de temps en temps, la faveur &agrave; nous faite. On marche &agrave; pas feutr&eacute;s sous la vo&ucirc;te. Une surveillance discr&egrave;te pr&eacute;vient tout &eacute;clat intempestif. Personne n&rsquo;a envie de faire un &eacute;clat, on &eacute;coute attentivement le bref sermon de l&rsquo;Ancien venu apporter la caution du Saint-Si&egrave;ge. Un agr&eacute;able dispositif Son et Lumi&egrave;re dispense un bruit de vagues. Entre la Pr&ecirc;tresse, qui d&rsquo;une voix simple, volontiers douce, qu&rsquo;ascendant et prestige ont r&ocirc;d&eacute;e, circonscrit avec ma&icirc;trise le lieu du d&eacute;bat, le &laquo;&nbsp;p&eacute;rim&egrave;tre o&ugrave; se coulent les histoires du&nbsp;<em>Vice-Consul</em>, de&nbsp;<em>Lol V. Stein</em>, de&nbsp;<em>La Femme du Gange</em>, d&rsquo;<em>India Song</em>&nbsp;&raquo;, tous &ecirc;tres mythologiques dont l&rsquo;Olympe semble bien connu des spectateurs, puisqu&rsquo;aucune pr&eacute;sentation n&rsquo;en est faite, aucune explication g&eacute;n&eacute;tique ou historique esquiss&eacute;e. Le seul commentaire autoris&eacute; est celui d&rsquo;un Officiant au verbe lent, recherch&eacute;, quelque peu exotique, dont le r&ocirc;le est d&rsquo;&eacute;tablir &agrave; chaque stade du rituel son point de raccordement avec les activit&eacute;s essentielles du monde profane actif &agrave; la p&eacute;riph&eacute;rie du Temple, mais dont ne nous parvient heureusement aucune rumeur. Deux Vestales dialoguent en termes extatiques, par petites phrases &eacute;tonnamment rythm&eacute;es, par filets de voix &eacute;trangement &eacute;mis et diffus&eacute;s dans le silence propice. On est sous le charme, la subjugation captive et inhibe au point que tout fait de scandale para&icirc;t&nbsp;<em>a priori</em>&nbsp;exactement rejet&eacute; dans l&rsquo;impossible, l&rsquo;inaccessible, l&rsquo;impensable au-del&agrave; hors du sacr&eacute; p&eacute;rim&egrave;tre. Ouvrir grand les portes, faire sonner les cloches, se moucher m&ecirc;me rel&egrave;ve de l&rsquo;improbable absolu. Seul geste autoris&eacute;&nbsp;: faire craquer une allumette, la fum&eacute;e s&rsquo;&eacute;levant entre les colonnes comme douillet symbole d&rsquo;accord&nbsp;: le texte passe entre les volutes avec la mat&eacute;rialit&eacute; fascinante du signifiant &agrave; l&rsquo;&eacute;tat pur. Bouches b&eacute;es. Il va de soi qu&rsquo;aucune identification n&rsquo;est possible, aucune histoire, il n&rsquo;&eacute;tait pas inutile de le rappeler cependant, pour les retardataires, les non-initi&eacute;s, les marxistes repentis. Une longue r&eacute;citation incantatoire est suivie d&rsquo;une belle &eacute;vocation d&rsquo;un office ant&eacute;rieur, c&eacute;l&eacute;br&eacute; dans un autre lieu. Int&eacute;ressante recherche vocale avec le Grand Pr&ecirc;tre. Qu&ecirc;te patiente, dr&ocirc;latique, famili&egrave;re, imposant un respect accru. La gr&acirc;ce a touch&eacute; l&rsquo;auditeur depuis longtemps.</p> </blockquote> <p>&Agrave;&nbsp;la fin de sa critique, Ollier caract&eacute;rise ce rituel durassien d&rsquo;&laquo;&nbsp;&eacute;trange c&eacute;r&eacute;monie&nbsp;&raquo; mais aussi de rare exemple de &laquo;&nbsp;communion textuelle&nbsp;&raquo;. Cette note d&rsquo;&eacute;coute atypique est la preuve qu&rsquo;une cr&eacute;ation radiophonique peut inspirer une cr&eacute;ation litt&eacute;raire.</p> <h2>Conclusion<br /> &nbsp;</h2> <p>Que faut-il retenir des notes d&rsquo;&eacute;coute de Claude Ollier&nbsp;? D&rsquo;une certaine mani&egrave;re, la r&eacute;ponse se trouve dans sa note pour l&rsquo;&eacute;dition de la rentr&eacute;e. L&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;a rompu avec ce qu&rsquo;on faisait traditionnellement &agrave; la radio, mais il est devenu lui-m&ecirc;me un syst&egrave;me clos avec une &eacute;criture tr&egrave;s cod&eacute;e. Pour Ollier il est temps que l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;s&rsquo;interroge sur l&rsquo;auditoire actuel aussi bien qu&rsquo;envisag&eacute;, et qu&rsquo;il renouvelle son esth&eacute;tique&nbsp;: &laquo;&nbsp;On r&ecirc;ve alors d&rsquo;une r&eacute;alisation tout autre&nbsp;: d&eacute;rangeante, agressive. Ce que demande la radio sans doute, aujourd&rsquo;hui&nbsp;: de nouvelles formes cr&eacute;atrices d&rsquo;&eacute;motion.&nbsp;&raquo; Mais ses notes d&rsquo;&eacute;coute ne sont pas l&rsquo;unique source de conclusions sur cette saison de l&rsquo;<em>ACR</em>&nbsp;; il y a aussi la correspondance entre Ollier et Alain Trutat. Le 28 juillet 1976, Trutat lui &eacute;crit pour lui demander ses classements et recommandations. Il re&ccedil;oit une r&eacute;ponse quinze jours plus tard dans laquelle, en plus des cat&eacute;gories&nbsp;<a href="#_ftn9" name="_ftnref9">[9]</a>, Ollier offre des id&eacute;es de types de programme &agrave; monter. Il d&eacute;plore l&rsquo;absence de th&egrave;mes scientifiques et d&rsquo;&eacute;missions sur des grandes questions touchant &agrave; l&rsquo;information &agrave; travers la Radio, la T&eacute;l&eacute;vision, la Presse. Il s&rsquo;&eacute;tonne aussi qu&rsquo;il y ait si peu de fictions narratives. Et s&rsquo;il ne parle pas &agrave; Trutat du besoin d&rsquo;innovation comme il le fait dans ses notes, il y reprend un autre souhait pour l&rsquo;avenir de l&rsquo;<em>ACR&nbsp;</em>: un dialogue avec l&rsquo;auditeur. Il dit qu&rsquo;il faut &laquo;&nbsp;faire quelque chose pour tenter de m&ecirc;ler l&rsquo;auditoire au d&eacute;bat&nbsp;&raquo;. Les notes d&rsquo;&eacute;coute de Claude Ollier repr&eacute;sentent une tentative pour franchir ce gouffre entre la radio et son auditoire. Elles sont une source tr&egrave;s riche, &agrave; la fois pour une meilleure compr&eacute;hension de l&rsquo;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>&nbsp;au milieu des ann&eacute;es 1970 et pour des int&eacute;r&ecirc;ts artistiques et priorit&eacute;s radiophoniques de Claude Ollier.</p> <p>&nbsp;</p> <h3><strong>Notes</strong><br /> &nbsp;</h3> <p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a>&nbsp;Toutes les citations des notes d&rsquo;&eacute;coute font partie du Fonds Claude Ollier, D&eacute;partement des manuscrits, Biblioth&egrave;que nationale de France, NAF 28509 (59-3). Tous nos remerciements &agrave; Ariane Ollier, qui nous a permis de citer largement dans cet article les notes d&rsquo;&eacute;coute de son p&egrave;re.</p> <p><a href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a>&nbsp;Voir la liste chronologique des &eacute;missions, Doc. 1.</p> <p><a href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a>&nbsp;Pour des &eacute;tudes plus approfondies sur les pi&egrave;ces radiophoniques de Claude Ollier, voir les articles d&rsquo;Annie Pibarot et Michel Collomb r&eacute;unis dans&nbsp;<em>Les &eacute;crivains et la radio</em>, Pierre-Marie H&eacute;ron (dir.), Montpellier, Presses de Montpellier III/INA, 2003, p. 163-176 et 305-323, et ceux de Mireille Calle-Gruber et Christian Rosset dans&nbsp;<em>Aventures radiophoniques du Nouveau Roman</em>, Rennes, Pierre-Marie H&eacute;ron, Fran&ccedil;oise Joly, Annie Pibarot (dir.), Rennes, PUR, coll. &laquo;&nbsp;Interf&eacute;rences&nbsp;&raquo;, 2017.</p> <p><a href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a>&nbsp;Claude Ollier,&nbsp;<em>Cit&eacute; de m&eacute;moire, entretiens avec Alexis Pelletier</em>, Paris, P.O.L., 1996, p. 194-95.</p> <p><a href="#_ftnref5" name="_ftn5">[5]</a>&nbsp;Les notes d&rsquo;&eacute;coute pour la saison 1976-77 de&nbsp;<em>L&rsquo;Autre Sc&egrave;ne</em>&nbsp;se trouvent dans le m&ecirc;me dossier du fonds Claude Ollier, cote NAF 28509 (59-3).</p> <p><a href="#_ftnref6" name="_ftn6">[6]</a>&nbsp;Ollier r&eacute;p&egrave;te cette citation dans&nbsp;<em>Hors-Champ (1990-2000)</em>, Paris, P.O.L., 2009, l&rsquo;attribuant cette fois-ci &agrave; Maurice Blanchot. Nous n&rsquo;avons pas r&eacute;ussi &agrave; trouver la r&eacute;f&eacute;rence exacte.</p> <p><a href="#_ftnref7" name="_ftn7">[7]</a>&nbsp;Les deux autres sont &laquo;&nbsp;Lettres ouvertes&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Rouge&nbsp;&raquo;. Voir Doc. 1.</p> <p><a href="#_ftnref8" name="_ftn8">[8]</a>&nbsp;Voir les classements par cat&eacute;gorie, Doc. 2.</p> <p><a href="#_ftnref9" name="_ftn9">[9]</a>&nbsp;Voir Doc. 2.</p> <p>&nbsp;</p> <h3>Bibliographie<br /> &nbsp;</h3> <p>Calle-Gruber, Mireille.&nbsp;&laquo; Claude Ollier. Quand le texte dresse l&rsquo;oreille &raquo;, dans&nbsp;<em>Aventures radiophoniques du Nouveau Roman</em>, Pierre-Marie H&eacute;ron, Fran&ccedil;oise Joly, Annie Pibarot (dir.), Rennes, PUR, coll. &laquo;&nbsp;Interf&eacute;rences&nbsp;&raquo;, 2017, p. 33-45.</p> <p>Collomb, Michel. &laquo;&nbsp;&ldquo;Mati&egrave;res &agrave; silence&rdquo;&nbsp;: Claude Ollier au S&uuml;ddeutscher Rundfunk de Stuttgart&nbsp;&raquo;, dans&nbsp;<em>Les &eacute;crivains et la radio</em>. Actes du colloque international de Montpellier (23-25 mai 2002), Pierre-Marie H&eacute;ron (dir.), Centre d&rsquo;&Eacute;tude du XXe si&egrave;cle, Universit&eacute; Montpellier III/INA, 2003, p. 305-323.</p> <p>Ollier, Claude. Notes d&rsquo;&eacute;coute de la saison 1975-1976 de l&rsquo;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>, Fonds Claude Ollier, D&eacute;partement des manuscrits, Biblioth&egrave;que nationale de France, NAF 28509 (59-3).</p> <p>&mdash;. Notes d&rsquo;&eacute;coute de la saison 1976-77 de&nbsp;<em>L&rsquo;Autre Sc&egrave;ne</em>, Fonds Claude Ollier, D&eacute;partement des manuscrits, Biblioth&egrave;que nationale de France, NAF 28509 (59-3).</p> <p>&mdash;.&nbsp;<em>Cit&eacute; de m&eacute;moire, entretiens avec Alexis Pelletier</em>, Paris, P.O.L., 1996.</p> <p>&mdash;.&nbsp;<em>Hors-Champ (1990-2000)</em>, Paris, P.O.L., 2009.</p> <p>Pibarot, Annie. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;criture radiophonique de Claude Ollier ou l&rsquo;impossible co&iuml;ncidence&nbsp;&raquo;, dans&nbsp;<em>Les &eacute;crivains et la radio,</em>&nbsp;<em>op. cit.</em>, p. 163-176.</p> <p>Rosset, Christian, &laquo;&nbsp;Claude Ollier et la cr&eacute;ation radiophonique&nbsp;&raquo;, dans&nbsp;<em>Aventures radiophoniques du Nouveau Roman</em>,&nbsp;<em>op. cit.</em>, p.&nbsp;103-112.</p> <h3><strong>Document 1&nbsp;: La saison 1975-1976 de l&rsquo;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em></strong></h3> <p><u>Num&eacute;ro</u>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<u>Date de diffusion</u>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<u>Titre</u></p> <p># 240&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 5 octobre 1975&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Contre-bandes</p> <p># 241&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 12 octobre 1975 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Italia</p> <p># 242 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 19 octobre 1975&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Ezra Pound liquide</p> <p># 243&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 26 octobre 1975&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mille et trois diff&eacute;rences</p> <p># 244&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 2 novembre 1975&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; D&eacute;charge publique (Denis Roche)</p> <p># 245&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 9 novembre 1975&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mohamed Philonardus El Mouhajir (rediffusion)</p> <p># 246 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 16 novembre 1975&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Tombeau de Ludovic</p> <p># 247&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 23 novembre 1975&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Grandola (rediffusion)</p> <p># 248&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 30 novembre 1975&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; R&eacute;seau Ollier Navettes (rediffusion)</p> <p># 249&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 7 d&eacute;cembre 1975&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Our Musique, urmusik, our music!</p> <p># 250&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 14 d&eacute;cembre 1975&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Iguana iguana</p> <p># 251&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 21 d&eacute;cembre 1975 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; My Name Was Albert Ayler (rediffusion)</p> <p># 252&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 28 d&eacute;cembre 1975&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Lettres ouvertes</p> <p># 253&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 4 janvier 1976 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Rouge</p> <p># 254&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 11 janvier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pense B&ecirc;tes (rediffusion)</p> <p># 255&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 18 janvier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le Voyage du vieux San Chin</p> <p># 256&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 25 janvier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Anti-l&eacute;gende du si&egrave;cle</p> <p># 257&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1er f&eacute;vrier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mac &agrave; dames</p> <p># 258&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 8 f&eacute;vrier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Peinture/&eacute;criture</p> <p># 259&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 15 f&eacute;vrier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Tout est rose</p> <p># 260&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 22 f&eacute;vrier 1976&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Marcher, danser, passer, parler, partir: Marguerite Duras (rediffusion)</p> <p># 261&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 29 f&eacute;vrier 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; India Song (rediffusion)</p> <p># 262&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 7 mars 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Quelques hommages &agrave; la voix de ma m&egrave;re</p> <p># 263&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 14 mars 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Chryssothemis (rediffusion)</p> <p># 264&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 21 mars 1976&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; A.A.D.D (Diwan et Delta de Andr&eacute; Almuro)</p> <p># 265&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 28 mars 1976&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&Agrave; port&eacute;e de texte</p> <p># 266&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 4 avril 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Allen&rsquo;s Apocalypse ou la chute de l&rsquo;Am&eacute;rique</p> <p># 267&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 11 avril 1976 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; La Maison de verre (rediffusion)</p> <p># 268&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 18 avril 1976 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Audureau, Jean Th&eacute;&acirc;tre</p> <p># 269&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 25 avril 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Gloussoglossoglose, op&eacute;rette philosophique</p> <p># 270&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 2 mai 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Do you hear me better now? Herbert Marcuse</p> <p># 271&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 9 mai 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Masques et d&eacute;-masques, Carnaval &agrave; Limoux</p> <p># 272&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 16 mai 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Un processus graduel : Steve Reich (rediffusion)</p> <p># 273 &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 23 mai 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jean Rouch, Palabres</p> <p># 274&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 30 mai 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Deixa falar</p> <p># 275&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 6 juin 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; La bande t&eacute;moin</p> <p># 276&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 13 juin 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; M&acirc;le sans savoir qu&rsquo;en faire (rediffusion)</p> <p># 277&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 20 juin 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Op&eacute;ra op&eacute;r&eacute; (rediffusion)</p> <p># 278&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 27 juin 1976&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Page arrach&eacute;e &agrave; un alphabet po&eacute;tique et rural</p> <h3><strong>Document 2&nbsp;: Classifications envoy&eacute;es &agrave; Alain Trutat le 11 ao&ucirc;t 1976</strong></h3> <p><u>Essai de classement par genres</u></p> <ol> <li>Essais sur un probl&egrave;me d&rsquo;actualit&eacute; (10)</li> </ol> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Radio&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sexe&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 3</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Racisme&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Politique&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 4</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; D&eacute;linquance&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <ol start="2"> <li>Essais de (ou sur la) cr&eacute;ation &laquo;&nbsp;artistique&nbsp;&raquo; (20)</li> </ol> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Musique&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 7</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Litt&eacute;rature&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 9</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Th&eacute;&acirc;tre&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Cin&eacute;ma&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Peinture&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Philosophie&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1</p> <ol start="3"> <li>&laquo;&nbsp;Dramatiques&nbsp;&raquo; (4)</li> </ol> <p>(2 cr&eacute;ations &ndash; 2 reprises)</p> <ol start="4"> <li>Essais sur une topographie (6)</li> </ol> <p>(Couvent&mdash;R&egrave;gne animal&mdash;Carnaval&mdash;R&eacute;seau postal&mdash;Jardin&mdash;Une soci&eacute;t&eacute; et sa musique)</p> <p><u>Essai de classement par pays concern&eacute;s</u></p> <p>Portugal&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Politique</p> <p>Gr&egrave;ce&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Litt&eacute;rature/Politique</p> <p>Allemagne&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Philosophie</p> <p>Br&eacute;sil&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Soci&eacute;t&eacute; musicale</p> <p>U.S.A.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 7&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Radio-Sociologie-Po&eacute;sie-Politique-Jazz</p> <p>Yougoslavie (⅕)&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Radio/Politique</p> <p>Angleterre (⅕)&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Radio/Politique</p> <p>Belgique (⅕)&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Radio/Politique</p> <p>France&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 28&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Tous sujets pr&eacute;c&eacute;dents</p> <p>(⅕ = ⅕ de programme)</p> <h3>&nbsp;</h3> <h3><strong>Autrice</strong></h3> <p><b>Carrie Landfried</b>&nbsp;est Associate Professor of French and Francophone Studies &agrave; Franklin &amp; Marshall College en Pennsylvanie, USA.&nbsp;Sp&eacute;cialiste du Nouveau Roman et surtout Nathalie Sarraute, elle a &eacute;crit sur son &oelig;uvre radiophonique et co-&eacute;dit&eacute; ses&nbsp;<i>Lettres d&rsquo;Am&eacute;rique</i>&nbsp;(2017, Gallimard), en collaboration avec Olivier Wagner du D&eacute;partement des Manuscrits de la BnF. Actuellement elle pr&eacute;pare, toujours avec Olivier Wagner, un volume de correspondance entre plusieurs auteurs du Nouveau Roman qui para&icirc;tra chez Gallimard en 2020. Elle travaille &eacute;galement sur la traduction en anglais de deux textes de Sarraute,&nbsp;<i>Lettres d&rsquo;Am&eacute;rique</i>&nbsp;et&nbsp;<i>Ouvrez</i>.</p> <p><strong>Copyright</strong></p> <p>Tous droits r&eacute;serv&eacute;s.</p>