<p>Le th&egrave;me de ce num&eacute;ro donne l&rsquo;occasion d&rsquo;affirmer qu&rsquo;il y a parfois comme un complexe d&rsquo;inf&eacute;riorit&eacute; de la radio de cr&eacute;ation &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la litt&eacute;rature. On peut avoir le sentiment que la r&eacute;v&eacute;rence est trop forte face au texte. Comme si la radio ne se pensait pas totalement l&eacute;gitime comme espace de cr&eacute;ation et mati&egrave;re &agrave; cr&eacute;ation, en tant que telle. Comme s&rsquo;il fallait toujours avoir la litt&eacute;rature, le livre, dans le coin de l&rsquo;&oelig;il. Pourtant, on se rend compte qu&rsquo;il y a des auteurs litt&eacute;raires pleinement l&eacute;gitimes dans la forme du livre qui ont consid&eacute;r&eacute; la radio comme un endroit de cr&eacute;ation complet. Avec un temps d&rsquo;avance, parfois. Et Georges Perec en fait partie.</p>