<p>En 1980, Val&egrave;re Novarina propose &agrave; l&rsquo;<em>Atelier de cr&eacute;ation radiophonique&nbsp;</em>sa premi&egrave;re &eacute;mission, significativement intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;Le Th&eacute;&acirc;tre des oreilles&nbsp;&raquo;. La radio s&rsquo;est en effet empar&eacute;e tr&egrave;s t&ocirc;t de l&rsquo;&eacute;criture dramatique radicale de ce jeune auteur qui peine &agrave; trouver son public, et dont l&rsquo;&oelig;uvre se caract&eacute;rise par son oralit&eacute; et son rejet de l&rsquo;id&eacute;e de repr&eacute;sentation. Jusqu&rsquo;en 1998, date &agrave; laquelle le th&eacute;&acirc;tre de Novarina sera r&eacute;v&eacute;l&eacute; &agrave; un public plus large,&nbsp;<em>l&rsquo;Atelier de cr&eacute;ation radiophonique</em>&nbsp;va ainsi devenir pour le dramaturge &agrave; la fois le lieu o&ugrave; affirmer les partis pris th&eacute;oriques et esth&eacute;tiques de son &laquo;&nbsp;drame de la parole&nbsp;&raquo; ; le laboratoire o&ugrave; mettre &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve son&nbsp;th&eacute;&acirc;tre des voix ; et la sc&egrave;ne sonore o&ugrave; cr&eacute;er quelques-unes des meilleures interpr&eacute;tations de ses &oelig;uvres.</p>