<p>Cet article pr&eacute;sente les trois grandes cr&eacute;ations camerounaises de Jos&eacute; Pivin :&nbsp;<em>Un arbre acajou&nbsp;</em>(1975),&nbsp;<em>Op&eacute;ra du Cameroun&nbsp;</em>(1976) et&nbsp;<em>Le Transcamerounais</em>&nbsp;(1977). Ces &oelig;uvres sont d&rsquo;un apport consid&eacute;rable &agrave; la r&eacute;flexion documentaire. Jos&eacute; Pivin est en effet l&rsquo;un des rares metteurs en ondes des ann&eacute;es 60-70 &agrave; se tourner vers l&rsquo;Afrique, ce qui suffirait en soi pour que l&rsquo;on consacre une &eacute;tude &agrave; ses pi&egrave;ces africaines. D&rsquo;autre part ces trois cr&eacute;ations se pr&eacute;sentent comme l&rsquo;aboutissement de sa carri&egrave;re, &agrave; la fois au plan biographique &ndash; Jos&eacute; Pivin meurt en 1977 &ndash; et au plan artistique&nbsp;: en elles se concentrent les diff&eacute;rentes facettes de son travail radiophonique, r&eacute;compens&eacute; par le prix de l&rsquo;Acad&eacute;mie Charles Cros pour&nbsp;<em>Op&eacute;ra du Cameroun</em>. Enfin et surtout, Jos&eacute; Pivin n&rsquo;aura cess&eacute; d&rsquo;interroger la forme documentaire, pour lui apporter dans ces trois &oelig;uvres une r&eacute;ponse radicale et singuli&egrave;re.</p>