<p>L&rsquo;&eacute;criture sonore a une forte capacit&eacute; &agrave; mettre en r&eacute;sonance des temporalit&eacute;s diff&eacute;rentes et &agrave; pouvoir sugg&eacute;rer plut&ocirc;t que dire. La plasticit&eacute; de la mati&egrave;re sonore permet de cr&eacute;er des univers oniriques faits d&rsquo;une musicalit&eacute; n&rsquo;artificialisant pas la narration documentaire. Le commun entre le son r&eacute;el et le son transform&eacute; permet de faire ressortir naturellement la musique d&rsquo;un paysage, sans artificialisation. Ma patte sonore s&rsquo;est peu &agrave; peu construite en tenant compte de ces principes, gr&acirc;ce &agrave; des rencontres dans l&rsquo;univers de la radiodiffusion ou du podcast mais aussi du spectacle vivant, de la mus&eacute;ographie ou de l&rsquo;art contemporain. Il m&rsquo;a alors sembl&eacute; pertinent de penser la diffusion de mes pi&egrave;ces aussi sous forme live spectaculaire sur un syst&egrave;me spatialis&eacute; d&rsquo;ordre sup&eacute;rieur &agrave; la st&eacute;r&eacute;o. Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rience, c&rsquo;est, selon moi, le mod&egrave;le de diffusion le plus adapt&eacute;. Je m&rsquo;int&eacute;resse actuellement &agrave; des performances o&ugrave; la spatialisation est pens&eacute;e de fa&ccedil;on&nbsp;<em>in situ</em>, permettant de penser &agrave; une mise en sc&egrave;ne faisant vibrer les lieux de diffusion avec la pi&egrave;ce sonore jou&eacute;e.</p>